6 ’ L'EXPRESS — Semaine du 2 an 8 septembre 1997
lNTlERNATlDNAL
La religion et la spiritualité font leur entrée dans les écoles de médecine aux Etats-Unis
Des contrfiles dans le tram sous la Manche pour detecter les sans-papiers
LONDRES (AP) -— Les candi- dats a l’immigration clandestine ont trouve’ une porte dérobee pour entrer en Grande-Bretagne: le tunnel sous la Manche. 0n ach‘ete un billet a Paris ou a Bruxelles et on se méle aux mil- liers de voyageurs ordinaires qui empruntent Eurostar.
Resultat: les Britanniques oiit constate cet ete des arrii ees illds» sn'es d'Atricains. d'Asiatiqiies et d'Europeens sans passepoi'ts ni Visas. La pliipart demandent aus— sitot l'asile politique .-\ 35"“. il s'agit de Somaliens.
l.e gouvernement britaiimque a decomert que des I‘t‘st'aLH d'immigration clandestine ont utilise un \'ide iiii‘idique dans la loi d'immigration qui e\empte Eurostar de l’amende de 2 iltltl livres (4 HUN ‘5), lnlllgt‘t' aux trans- porteurs pour toute personne ar— rivant sans papiers
-~l'ai la conviction qu'iiii racket organise exploite cette situation. a declare le ministre britaniiique de l'lmmigration Mike O lli'ien Ce racket operei'ait pl'lllt ipale- ment a partir de l‘aris ou. iiisqii .i une date i‘ecenli‘ les papiers n'etaient pas controles a la trait du \oid au depart d'l-iirostai
Les organisations d'aide dil\ demandeiirs d'asile tont \. illUlY que can run arrivent pai train ont droit a un exainen de leur dossier tout comme tL‘ll\ qui ai- ri\‘ent par anon on par lxiteiiii
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ATLANTA (AP) — Cer- taines écoles de médecine aniéricaines vont recevoir des subventions pour permettre aux étudiants de suivre des cours sur le role de la spiritualite’ et de la religion dans les ser- vices médicaux. Les pro- moteurs de cette mesure veulent apprendre aux fu- turs médecins d’intégrer dans leurs diagnostics l’uhistoire spirituelle» de leurs patients.
l_'liistittit national de la recherche sui les serVices medicarix tNlHR) et la tondation lolin 'lempleton \ieiinent aiiisi d'annonCer .1 Atlanta 3 octroi de :3 WW ‘5 a hint ecoles de medecine. L‘et argent per- n‘iettra de dispenser des coui's sui les t rovances re» ligieuses et le role qiie ioiie
la toi pour des malades en pliase terminale.
Dans les annees 50, on deconseillait aus medecins de parler de religion ou de sexe avec leurs patients, mais maintenant unous parlons de tout, saut de la religion Le temps est venu a declare le Dr DdVld Larson qui travaille au NIHR.
VlSlON [fLUS COMPLETE
Selon le Dr Dale Mat- thews. wrotesseur a l'Ecole de medecine Georgetown a \\’asl‘iington, ces cours sur la religion ne doivent pas etre percus comme quelque c iose de contrai- gnant pour le medecin ou le patient.
l’our lui, la connais- sance des cro\ ances spi-
rituelles d’un patient per- met Simplement d’avoir une vision plus complete de la personne.
Les médecins doirent aussi etre au courant des traitements qUi sont in— compatibles avec ces crov» ances, a souli rne le Dr \a- lencia Clay d‘e l'Ecole de
médecine Morehouse a A- tlanta. Ainsi, nun temoin de Jehovah est contre les transfusions sanguines», a- t-elle explique’. uCertains chrétiens ne sont pas d’ac- cord avec la re rulation des naissances l existe de nombreuses crovances re— ligieuses qui peuvent con- stituer des barrieres.»
BARRIERE 0U SOUTIEN?
A Atlanta, les etudiants sun'ront des malades a partir du jour ou ces derniers entrent en phase terminale iusqu'au jour de leur mort. Les étudiants participeront méme a la preparation des fune— railles. «lls suivront toute [evolution jusqu'a la mort, ce que vit le patient et la tacon dont il utilise la reli-
gion comme un soutien», a soulfine’ le Dr Clay.
« ous voulons qu’ils voient comment le malade affronte tout cela»
De récents sondages ont montre’ l’importance que les atients accordent a la foi. ans une enquéte etiectuée l’an dernier aupres de 268 médecins, 91 / d’entre eux affir- maient avoir eu des malades avant tait appel a un pretre, un rabbin ou tout autre homme de toi pour leur apporter un sou- tien_
Et selon un sondage realise en 1996 par le Cen- tre Roper de l’universite du Connecticut aupres d'un millier de personnes, 64% des gens interrogés voulaient que leur mede- cin prie avec eux.
Plusieurs pays ont pratiqué la sterilisation pour «ameliorer la race»
STOCKHOLM (Al’l — Des années N20 iusqu’a ”75, 60 000 personnes ont été sterilisées en Suede dans le cadre d’une politique eiigénique. Face au scandale qui a éclate’ apres la revelation dans la presse des dé- tails de ce programme d’améliora- tion de la race, le gouvernement suedois envisage l'ouverture d’une enquéte re'clamée par l’opposition ainsi que l'indemnisation des vic- times.
1 a semaine dermere le ministre \iareot \\'allstrom avait declare k U elle .illait etudier la possibilite ti iiiie iridemnisation des \‘ictimes l e probleiiie est iiii'iine indemnisa— tion it entreraii pas dans le cadre de l.i l| gisiation iittuelle. piiisque les stei'ilis.itions ont ete pratiquees a Llllt l pmiiie ou la procedure etait le~ gale kc i‘i ivst qii'en 1‘37? que les loi i'tlgi'llhlkN ont ete abrogees
l'oppos‘ition e\ii;e que toiite la lumiere soit t'aite sur cette .ittaiic le president du l’arti (liretien—l lemo- crate, Alt ’M'ensson, a eerit .iii pro mier ministre (ioeraii l‘erssoii pour reclanier l'ouvertiire d iine entiuete parlementaire --Cest one image et- tra_\'ante qui est en ce moment presentee au peuple suedois- .i-t»il declare
60 000 PERSONNES
.-\ l'origine du scaiidale. le ioiiinal respecte Dageiis Nirhmer, qui est .iiissi l'un des premiers oi‘eaiies de presse a .s'etre penclie su r Lin autre suiet sensible les relations tiiian~ cieres entretenues par la Huetle avec l'.-\‘.leinagne name 1 e ioiii'iiai .i pus blie la semaine derniere une serie d'articles dans lesqiiels il .iitirme que des di/aines de milliers tie per- sonnes liiindicapees on iueees iii-
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terieuresn sur la base de criteres raciaus ou sociaux, avaient ere amsr sterilises pour preserver la purete clt’ lti riltt’
Selon le iournal, seuie l'Alle— magne na/ie a pratique une poli- tique de sterilisation plus stricte. l.a sterilisation torcee stir la base de critere eugeniste pratiquee en Suede est Lin suiet qui a ete largement etoutte :\ucune mention directe a l tllltlt’ll lnstitut suedois de biologie raciale ne peut ainsi etre troui'ee dans les iiUH'ngt's cit: reterence, this tait le ioui‘nal
PRlX NOBEL
l'ai'mi les plus tervents partisans de l eugenisme en Suede, tiguraient les pm Nobel Alva et (iunnar Myrdal, (e deriiier .ix'ait publie en W44 un outrage remarque intitule Un dilemim' (lllla'rrit‘tlill’ siir les relations entre les races au\ Ftats-L'nis.
l a \'or\ege et la liinlande ont elles aussi pratiqiie, a un degre- llllllnkll't' qu 'en Suede on pro- gramme de sterilisations torcees dans les annees Rtl pour des raisons politiques a reconnu l'liistorien t'inlaiidais l‘anu l‘ulma
l:n 5Ul\~t', de semblablcs pra' tiques ont egalement ete menees, niais de tacon encore plus limitee et sans doute uniquement dans le can-
M CMSC
(MW
ton de Vaud. Mars la lm c ui permet— tait de steriliser de force les person- nes n'a eté abolie qu'en 1986, ont annonce )eudi les autorités can- tonales. De 1963 a 1985, le Conseil de same a donne son aval a H reprises .sur 27 demandes.
lDlOTS
«En l/e’tat actuel des recherches, nen ne permet de penser que des stéri1i~ sations ont eu lieu en grand nombre durant la periode de la Seconde Guerre mondialen, a precise le médecin cantonal lean Martin. Les chitires disponibles généralement avances par les historiens. ceux d'une centaine de cas entre 1928 et 1944, ne devraient pas s'e'loigner de la réalité.
En 1928, le canton de Vaud a été le premier en Europe 5. légitérer en la matiere. «Des mobiles essentielle- ment pratiques turent a l'origine du texte vaudoisn, relevait l'ancien )uge cantonal Roland BerSier dans une these publiee en 1°67. Ainsi. a la difference des Sue'dms, le canton de \liud n'avait pas pour but de reali— .ser un «assainissement» de la popu- lation. mais udéSirait éviter la nais- sance d'idiots engendres par cles idiots, dans l’idée que leur existence etait une charge morale et materielle pour la collecth'ite», écrivait—il.
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L’Algérie connait son pire massacre aveu le
depuis 1992
ALGhtt (AP) —- La spirale de la terreur aveugle est de plus en plus sanglante en Algérie, qui vient sans doute de connaitre son pire massacre depuis 1992 avec la mort d'au moins 300 personnes dans un village situé au sud-est d’Alger, méme si un premier bilan gou- vememental donné vendredi demier parlait de 98 morts et 120 blessés.
ll 3' a di\ )ours, le president [.iamine Zéroual avait pourtant annonce a la télévision ula tin im- minente du terrorisme barbare». Depuis le debut du inois de iuin, on estime que 1 300 cii'ils ont per— du la Vlt.’ dans ces massacres et, depuis le debut des violences dans le pays , consecutives a l’annula- tion des legislatives rem mrtees par le Front islamique du saint (HS) en decembre 1991, plus de 60 000 personnes ont ete tuees.
Apres l'attentat a la voiture piegee t ui a sans doute tait au moins c l\ morts et des dizaines de blesses ieudi son a Oran, une re» gion traditionnellement epargnee iusqu’ici par les groupes islami- ques armes, ce sont au moins 300 civils qui ont ete massacres et 200 autres qui ont ete blesses dans la nuit du 28 au 20 aout a Rais, un hameau pres de Sidi Moussa (25km au sud-est d'Alger), selon les hopitatn et des temoins.
D’apres les liabitants, ce mas- sacre commis essentiellement a l'arme blanche a ete le tait d'un groupe tortement arme et cagoule’, .s‘e deplacant en vehicules, dont des camions. Les temoins ont ‘réL‘lSé que les agresseurs ont egalement enlevé une vingtaine de ieunes filles du Village. l'lusieurs dizaines de corps ont ete brules et des mai~ sons ont ete cietruites a l'explosit.
Des tetes coupées a la hache avaient ete laissees devant les liabi~ tations en ruines et un iournaliste cle l’AssoCiated Press a pu com ater une centaine decor as rassemb (*5 sur one place du \'i|Ilage.
La region de Sidi Moussa, situee 3 25km au sud de la capitale alge~ rienne, connait depuis deux ans des massacres analogues qui n'ont iamais ete revendiques, mais qui sont attribues par la population au Croupe is‘lamique arme (CIA).
L'n esode des civils s'est amorce depms trois mois avec la recru— descence des massacres dans cette region qui Visent particulierement les termes isolees et les petits bameaux.
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Les Centres d'Accueil Héritage
LA PLACE SAINT-LAURENT
Edifice de
135 logements modernes et sécuritaires
Tél. : (416) 365-0928 Fax.: (416) 365-1917
Centre des ' ii niers
Centre pour ainés
et services de soutien communautaire en francais pour adultes de la communauté urbaine de Toronto
Tél. : (416) 365-3350 Fax.: (416) 365-1533 Courrier électronique : pionnier@ interlogcom
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Soins personnels et services essentiels offerts aux residents de La Place St-Laurent qui sont égés, fréles, handicapés ou vivant avec le VlH/SIDA.
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