MQNIQ-PAKIS Norm \'()I, Qlltllll)ll..\' was or i‘RI tl' MUM)! 1-800-667-2747 AIR FRANCE .II/ M NATIONAL Pressions pour que le bilinguisme soit respecte’ par le futur transporteur aérien unique De plusieurs hori/ons politiiliies, les appels se inultiplient pour garantir le respect du bilingiiisme otticiel a bold des avions d'Air Canada Onex — page 2 EN sou ERANGAIS La langue 51mple I’Iusieurs professionnels se plaisent a utiliser leur jargon, s'assurant de n'etre compris que de leurs collegues et dormant I'imprI-ssion qu'IIs sont seiils capables de Inaiti‘iser des notions inaccessibles aiI cominun des inortels. — page 4 INTERNATIONAL Le Nobel a MSF Le pri\ Nobel de la l‘aix 19W \ ient d'etre attribue a I'organisme humanitaire Medecins sans trontIeres, tonde en I-‘rance. - page 5 PROFESSION: PAREN'I' Pot-pourri ’Halloween Nathalie I’re/eau recense plusieurs termes et attractions qui ottrent des activites speciales pour I’I Ialloween. - page 9 Forum francophone a (tuébec TORONTO (L'Express) — Le ministre délégué aux Attaires lntergouvernementales canadiennes du Ouébec, M. Joseph Facal. a protité de sa visite au Salon du Iivre de Toronto pour rencontrer divers interlocuteurs de la communauté tranco-ontarienne et pour annoncer la tenue du 2* Forum francophone de concertation (triennal) qui aura lieu ‘a Quebec du 16 au 19 mars 2000. «J'invite otticiellement les organismes de toute ta trancophonie canadienne et ceux du Quebec a venir participer au prochain Forum». a-t-il déclaré. Flappelant les objectits de la Politique du Ouébec a l’égard des communautés trancophones et aca- diennes du Canada adoptée en 1995, M. Facal a indiqué qu‘il souhaite que I'énorme potentiel du partenariat a établir entre les communautés et la société québe’coise se concrétise. Le Forum de concertation sera ainsi I'occasion de mettre tavoriser des partenariats dans les domaines de la culture, des communications, de l‘économie et de l'éducation. Le ministre a rappelé que le gou- vernement québécois avait octroyé cette année plus de 600 000 S pour des projets entre te Quebec. to Canada et I'Ontario trancais. Au cours d‘une journée charge’e le 14 octobre, M. Facal a rencontré le personnel du Bureau du Ouébec a Toronto. accordé des entrevues a L'Express et a TFO. rencontré son homologue Norm Sterling at Queen's Park, discuté avec des etudiants et des pro- tesseurs du campus Glendon de l'Université York at participé a I‘ouverture otticielle du Salon du Iivre au Palais des congr‘es! II on Is it}? Ii’;gj\’.i\‘ii'i. st that to ) ll Le Salon clu livrede Toronto, on succes qul perdure TE}; w" 11‘. 2.1!. ,‘ h I PAULINE CYR L’Express Le septiéme Salon du Iivre de Toronto, qui a eu lieu du 14 au 17 octobre au Palais des congrés, a connu un grand succes, et sa directrice générale, Mme Christine Dumitriu van Saanen, qui a aussi organise les six salons precedents, s’en dit trés satisfaite. «Ie peux vous dire que celui-ci etait le plus spectaculaireln, a-t—elle declare. ~l.a programmation etait tres variee, nous avons eu une grande participation avec 120 kiosques, comprenant des maisons d'edition et des grands distributeiirs representant plus de 650 editeurs du Canada trancais et du monde entierl» Le president du Salon du Iivre, Alain Baudot. qui est aussi professeur et editeiir, rapporte que le (iret a double son chiftre de ventes cette annee au Salon. M. Baudot HEBDOMADAIRE "JD'ACTUT ‘it \I \I \I 1'30""I‘éTTIDLlaec I <3WLI<£29;;,,,, deplore cependant le manque de partici- pation des‘ professeurs d'universite. l’lu— sieurs ateliers et tables rondes auraient du, selon lui, les attirei ~-n grand nombre. Ioiit au long de ces quatre jours, les vi- siteurs ont eu le plaisir de participer a une foule d'activites variees: spectacles, con- ferences, ateliers pour les jeunes, remise de pri\ litteraires, laiicements, forums, tables rondes, soirees de lecture... l.a participation des ‘eunes a brise tous les records, avei un acmlandage d'envi- ron otttlll eleves, venus d'une centaines d'ecoles, .selon la directrice. «Cest une augmentation de 30% par rapport a l’an dernier‘~ l.es leunes ont assiste a des s wctacles et ont particuliei'ement apprecie les presen— tations de Benoit Laplante, du programme Alouette. .sur I'exploration spatiale, en col— laboration avec I'Agence spatiale cana— dienne et la Nasa. .-\ussi, cette annee, tous les finalistes des pri\ ont ete invites au Salon, et les auteurs etaient presents en tres grand ET INTERNATIONALE if ,1 DIE 37.: nombre. En tout, plus de 12 000 personnes ont participe au Salon, exposants et visi- teurs, selon Mme Dumitriu, Plus de 300 personnes .se sont rendues du Salon au Studio Glenn Gould assister jeudi soir au merveilleux concert intime de Claude Leveillee. Dispose au centre de I'exposition, Ie Cafe des litteraires a per- mis aux visiteurs de faire des rencontres interessantes en cassant la croute. Mme Dumitriu van Saanen remercie chaleureusement M. I’ierre Bourgeois qui a brillamment dirige le grand nombre de benevoles et M. Jean-Francois Dubois qui s'est occupe des inscriptions scolaires et des comrmmditaires. L'heureuse gagnante du voyage pour deux a Paris, gracieusete d'Air Transat, est Mme Rana Haih-Assan. Excellente nouvelle tour les deux rochaines annees: le Salon du Iivre de llioronto sera situe plus pres de la rue Front, a l’avant du Palais des congres, ce qui facilitera I’acces‘ aux visiteurs. VOIR AUSSI EN PAGES 7 ET 8 «Aliments Frankenstein»: les Canadiens sont des cobayes! TORONTO (PC) ~ Le célebre scientifique populaire David Suzuki estime que les Canadiens sont etude nationale sur les effets des aliments transgéniques. “Nous taisons l’obiet d’une gigantesque experience, a lance M. Suzuki en fin de semaine. Les resultats ne seront connus que lorsque des millions de personnes auront ete exposes a ces aliments pendant quelques decennies.» l.’avertissement de M. Suzuki cloturait une rencontre de quatre jours de I’Association cana- dienne des aliments de santé, au cours de laquel— le la reglementation des organismes genetique- ment modifies (UMG) a ete une question impor- tante, On estime clue pres de 70 pour cent des ali- ments vendus dans les supermarches canadiens sont genetiquement modifies. Malgre cela, peu de ces nroduits portent des etiquettes pour en d VCI‘IlI‘ US CUNSUI’II ma teurs, uN'importe quel politicien ou scientitique qui vous dira que ces firoduits sont securitaires est stupide ou menteur, a aioute M. . u/uki. Les experiences (a ce suiet) n’ont tout simplenient pas ete realisees‘.» Au cours des derniers mois, les maladies potentielles cau- Un Coup de c les cobayes d’une sees par les aliments transgéni ues se sont transformées en pa- tate chaude pour les responsab es de la santé du monde entier. fin Europe, les manifestants ont envahi fermes et restaurants, aftligeant les OMG du sobriquet d’ualiments Frankenstein». En Angleterre, les fonctionnaires de la santé ont demande au gouvernement de proceder a des recherches pour etablir si les OCM pouvaient étre responsables de nouveaux cancer, de maladies congenitales ou de defectuo- site du systeme immunitaire. Le ministere federal de la Santé soutient que les produits approuves dans le pays subissent une atterie de tests visant a determiner leurs effets allergenes ou leur toxicite, mais M. Suzuki estime qu'il n’en est rien. uLes risques relies a (ces ali- ments) sont incertains, a continue M. Suzuki. Compte tenu de l’ampleur de notre ignorance, une utilisation prematuree de la biotechnologie est tres dangereuse.» M. Suzuki demande l’imposition d’un moratoire sur les ali— Inents transgeniques ius‘qu’a ce qu’on en sache davantage sur leurs et‘fets a long terme sur la sante. En attendant, il aimerait bien que les Canadiens Frankenstein» soient identifies comme tels a l’aide d'etiquette. demandent a ce que les «aliments (Bur franc0phone intime et chaleureux en novembre TORONTO (L’Express) — Dans t Ie cadre du sixieme Coup de coeur francophone édition torontoise, le Centre francophone de Toronto métropolitain présente trois concerts intimes ou la passion, la voix et les emotions sont au rendez-vous au Music Gallery (179, avenue Richmond), les 13, 19 et 26 novembre. I)'abord, Ie samedi I3 novembre, on entendra l’une des belles voix du Quebec, Renee ('laude (photo), qui nous revient avec son spectacle ul'ai rendeI—vous avec vous» (tiens donc... comme (‘laude Leveillee). La chali- teiise etaIt Venue dans la Ville Reine en I‘NS lors du ('oup de cieur pour presenter son spectacle dedie a Leo -erre. ('ette annee, cependant, c'est a I’llllL vers poetique du grand compositeur et Inter irete trancais (ieorges Brassens qii'elle lance un I‘Iin d’IeIl complice et intelligent. Interprete exceptionnelle, Renee (‘Iaude Iivrera es plus beaux tc\tes d’amour et d'aniitie de Brassens “Q I... (An Imis III’ mon l'lI’Ilr, Les Copai'ns II'ImimIr, etc). Billets : 26$ linsiiite, le \‘endredi l‘t novembre, ce sera aiI tour de la troupe \’o\ 'I'heatre d'UttaIva, qui nous presI-Iitera Ie mer- veIIIeu\ spectacle de tlII.'atre—chaiison IIIciincs Bret timjimrs iiizvmt, dedie a la memoirt' Lle II‘ tt'It‘ltl‘t' auteur-composl~ teur-interprete. Le public est invite a la redecouverte des chansons de Brel presentees dans une adaptation musi- cale contemporaine aux accents mille- naires teintees de cabaret, d’humour et de pantomime. Billets : 15$, pri\ etudiants : 12$. liinalement, le vendredi 26 novem- bre, le (‘oup de cu‘ur francophone se terminera en beaute avec I'artiste montrealais originaire de la (Itiinee Bissau lilison I)i Kanara. l’ressenti comme la nouvelle vedette Inontante de la musique du monde, Lilison Di Kanara est un mu|ti~instrumentiste qui chante en creole et en portugais, Com ware a nuIIe autre que Cesaria [ivora, Lilison partage avec son public sa poesie et sa sensibilite dans un spectacle fort en emotions. Sa voix troublante, ses yiiitares delicates et ses wrcussions I iscretes l’assurent d’un public envoute partout (III N passe. SI vous l'ave/ manque au ('entre llarbourtront, ne ratel. pas cette belle occasion de le voir. Billets : 20$. Pour I‘I'screer er iic/Ietcr Iles [ii/I'cts, Music Gallery. 204 IUXU l I l I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I l DlhllVUUAL V " Ie .\'[)I'( III/Isle en p/(ii emeril 'l‘él; (416) 368-4227 TCICC (416) 362-9972 site Internet mm bradson com i:i':::;_f:j; f 1 _ , } Quelle date, l’Halloween? SAINT-JEAN, N.-B. (PC) ~ Lors- que le diable, les sorciéres et les petits monstres frapperont aux portes des maisons de Moncton, au Nouveau-Brunswick, Ie 31 octobre au soir, ils risquent de trouver certains citoyens sans bonbons. Et ils rongeront leur frein en se gelant les pieds a Cardston en Alberta, et dans certaines munici palites canadiennes qui ont decide de celebrer l'IIaIIoween un iour plus ttirt cette annee. Dans plu— sieurs cas, la decision a ete prise par le conseil municipal, Hui tenait ainsi compte des deman es laites par differents grouies religieux (LII celebrent le sablmt Ie diman— clhe et trouvent les faceties de l'tlalloween inconvenantes dans ce contexte. D'autres preferent le samedi simplement parce que c'est moms fatigant pour les enfants, qui ris- uent de veiller plus tard que c ’habiiude. lit comme, cette aiinIEe, les I‘Iorloges seront reculees d'une heure a minuit, les petits monstres auront une heure de sommeil de plus pour recu ‘Ierer. Les points cle vue ont tendance a differer selon Ia confession religieus‘e de chacun, uisque les juifs et les adventistes clfiu septienie joiir celebrent le sabbat Ie sainedi, et les musulmans, le vendredi. L'evolution de l'lIalloween reflete ses liens historiques avec la chretiente mais les sorcieres. fair tomes et iitrouilles‘ sciilptees sont inspirees de traditions paiennes‘ celtes, expliqiie David Bell, pro» fesseur de sciences religieuses a I'Universite Memorial de Saint- ]ean. L'Halloween etait au depart Line fete marquant Ia fin de l’annee cette, precise—t-il. Les gens crov» aient que les portes de I'Iinfer allaient s'ouvrir ce ioursla et que les morts allaient apparaitre aux vivants. Vers la fin du Vllle siecle, Ie pape Gregoire I' envova des missionnaires catholiques clan.s les regions paiennes afin cl’adapter leurs traditions au christianisme. l’ar la suite, le festival prit iine orientation plus chretienne et s'et< forca, cette veiIIe de la 'l‘oussaint, d’evoquer les ames des disparus. «C'est neanmoins demeure en bonne partie une fete celte E'Illt‘ll' ne», dit M. Bell. C'est d'olllt‘ttrS l'argument qu’a invoque Ie minis— tre de la congregation baptiste de Moncton, Brian MacArthur, pour convaincre le conseil municipal de devancer au samedi la celebration de I'Halloween. Les municipalites qui ont decide de deplacer Ia celebration de l'HaIloween sems blent cependant etre peu nom- breuses au Canada, et parini les personnes interrogees, plusieurs ne voient pas I'interet du delxit Le commentaire suivant .lu porte-parole de I’Association des municipalites urbaines de I’;\lber» ta resume bien leur opinion: -«.\ous autres, ce qui nous preoccupe Ie plus, en general, c'est de savoiv s'il y aura ou non de la neige aii sulm rooms Pas chouette cet homme DUBLIN, ('alitornie (Al’) Alan Rondi, un (‘alitornien de I) ans, ne siipporte Was qu'on le dei‘ange pendant (Ill/II regarde du tootball americain a la television. :\tlssl son sang n'a-teil tait qu'iin tour lorsqu'une chouette a use pei'tur ber sa tranquilite. Arnie d'un lance—pierre, Ie s'upr )orter en rantoiitles a fart toinber I'animal liululant de son arbre, avant de Ie trapper a l’aide d'un objet contondant Arrete sur denonciation de l'IIn de ses voisins, clioque dii traite‘ ment reserve a la chouette, le tan est passe aux a\'eu\. II a ensuite plaide coupable des charges rete- nues contre liii: criiaute a I'enion- tre d'iin animal et reti'ail d'un oiseau de proIe de son habitat. La Iiistice l'a tinaleinent con— damne InerI‘redI a 100 lieui‘es de tra\'au\ d'Interet general dans un abri animalier et a une amende de Ill (ltltl dollars. Quant a la pauvre cliouette, elle se remet de ses emo tions en recevant des soins aii musee /oologitliie I.Inds.I\ dc Walnut Creek. till it! It 7