Semaine du 23 au 29 avril 2002 - L’EXPRESS 0 3
.lFORUM DlES lLlECTlEURS
Que pensez-vous de la restructuration du secteur de l'électricité?
Notre serie de sept articles sur la restructuration du secteur de l'electricite est a present terminée.
Nous aimerions a present connaitre votre avis, a
uelques jours de la date d'ouverture du marché de lelectricite ontarien a la concurence, le ler mai 2002 prochain.
Que pensez-vous de la restructuration?
Avez-vous signe un contrat d'approvisionnement en electricité a prix fixe?
Quelle(s) facette(s) de cette restructuration ont le plus retenu votre attention?
Ecrivebnous a express@lexpress.to
, ONTARIO e, ,,
Retour a la case départ pour Hydro-One Pause temporaire ou crise de confiance?
Charles-Antoine Rouyer w
La remise en question de la pri- vatisation d’Hydro One par la Cour supérieure de l'Ontario ne fera pas dérailler la restructuration du secteur de l’électricité, affirme le Ministére ontarien de I’Energie. En face, le Nouveau parti démoc- ratique ontarien annonce une crise de confiance chez 1e and public envers la crédibilite' (fl: gouveme- ment, notamment l’assurance d’une baisse des pn'x de l’électric- ité aprés le ler mai 2002.
Vendredi demier, le 19 avril, le juge Arthur Garis de la Cour supérieure de l’Ontario a tout simplement dit que la Loi sur l’électn'cite ne men- tionnait pas ex licitement la vente d’Hydro One. -i cette privatisation ne fi re pas dans la Loi, la Ministie des inances n’a donc pas le droit de vendre l’entreprise électrique aux investisseurs privés.
Deux svndicats avaient lance cette bataille juridique pour tenter d’enrayer la privatisation de la société de la couronne, invoquant la perte éventuelle d’emplois en Ontario.
La privatisation d’Hydro One ne représente qu’un seul des quatre maillons de la nouvelle chaine du sedeur de l’électricité en Ontario une fois restructure.
La Loi sur l’électricite’ adoptée en 1998 régit l’ensemble de cette restructuration du secteur de l’e’lec- tricité. Cette Loi a notamment scindé l’ cienne société de la couronne ydro Ontario en cinq entreprises différentes, dont Ontario Power Generation (OPG - production d'électricité dans les centrales), Hydro One (transmis- sion par lignes a haute-tension depuis les centrales vers les lieux de consommation et certains distribu- teurs locaux) et la future Bourse de l'électricité ontarienneLe troisieme maillon de la chaine d’achemine—
«Hydro One privatisée serait uniquement devenue un monopole privé nu lieu d’étre un monopole public ti l’heure actuelle. »
ment de l'electricite se tmuve darts les entrepresises munici ales de distribution de l’electricite (soit les fils électriques en ville). Le statut de ces distributeurs a toutefois change dans le cadre de la nouvelle Loi.
Ces entreprises municipales ont a présent un statut commercial et doivent notamment s’acquitter de l'é uivalent d’impots.
nfin le quatrieme maillon est celui des détaillants revendeurs d’électricité qui offrent des contrats d’e’lectricité a prix fixe, de nou- veaux acteurs issus de l’ouverture du marché a la concurrence.
[a decision du juge Arthur Gans interdisant la rivatisation d’Hydro One n’empéc e as le 'om'eme- ment ontarien d ouvrir e marché de l’électricité a la concurrence 1e 1er mai. Hydro One privatisée serait uniquement devenue un monopole privé au lieu d’étre un monopole public a l’heure actuelle. Pour remédier a ce ce cul-de—sac juridique de la privatisation de Hydro One, des plus embarassant a tout le moins, le gouvernement ontarien pourrait modifier la Loi aprés la rentree parlementaire en mai, en l’espace de plusieurs semaines. Les conservateurs de Ernie Eaves pourraient aussi faire ap I de cette decision devant les tri unaux, ce qui pourrait e’ventuellement mener devant la Cour Supreme et donc s’avérer long etcouteux.
Le Ministere des Finances de l’Ontario a émis vendredi un com- munique de presse des plus laconiques indiquant étre décu de la décision du tribunal et étudiant les implications juridiques du juge— ment. ll faudra donc attendre pour connaitre la strate'gie des Conservateurs.
D’ores et déja, une autre date sera déterminante dans ce dossier de l'ouverture du marche de l’élec- tricité en Ontario a la concurrence le
Ilya65ans:
ler mai 2001. L’election partielle 1e 2 mai prochain du nouveau Premier ministre de l’Ontario, Earnie Eaves qui ne siege pas encore au par— lement ontarien.
Les néo—démocrates de Howard Hampton devraient tenter de trans- former cette election partielle en mini-referendum sur le dossier de la restructuration. Les Conservateurs n'ont pas suffisam- ment faits leurs devoirs pour s’as— surer que la rivatisation d’Hydro One était via le, avancent les neo- démocrates. Les Conservateurs vont-ils 5e tromper une nouvelle fois lorsqu’ils assurent aux Ontariens que les prix de l’électric- ité vont baisser apres le 1er mai? interrogent les néo-démocrates.
Le porte- arole du Ministrere ontarien de l Energie indique pour sa part que le gouvernement main- tient son cap sur le 1er mai et l’ou- verture comme revu du marché de l’électricité a a concurrence en Ontario, ce qui implique la privati- sation partie le de centrales de pro— duction d’électricite’.
Charles-Antoine Rouyer est un joumaliste independant torontois, specialise en ecologie urbaine (carouyer@rogers.com).
Pour de plus amples renseigne- merits sur la restructuration, con- sulter les fiches d'information du Gouvemement de l’Ontario a http: / / www.est.gov.on.ca / french/ en/en_consume.html ou appeller le 1-888-668-4636,consulter le site de la Ontario Clean Air Alliance, un organisme a but non lucratif a : http2/ /www.electricitychoicesorg /choices.html ou le dossier audio/hyperliens de CIBC/Radio- Canada sur ce sujet a ' http //radio- canada,ca/regions/sud— ontarien / radio/emissions/ matin/ electriciteasp)
Union culturelle des Franco-Ontariennes
Paul-Francois Sylvestre w
C'est lors d'un congrés de l’Union des cultivateurs franco-ontariens, en 1937, qu’une section féminine est créée sous le nom d’Union catholique des fermiéres de l’Ontario. Elle devient un organ- isme autonome en 1959 et se fait connaitre sous le vocable d’Union culturelle des Franco-Ontariennes (UCFO) a partir de 1969. Lors de sa fondation en 1937, l’UCFO a pour mission de regrouper les femmes et les jeunes filles des pamisses rurales afin de veiller a leur bien- étre culturel, social et religieux.
En 1982, l'UCFO se définit comme un organisme voué a la promotion
M./Mme
Rue Ville
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ABONNEMEillli.
Cheque ou mondat
de l’épanouissement de la femme au sein du foyer et de la société; l'UCFO entend développer, parmi ses membres, l’esprit d’entraide, de justice et de charité; la promotion de la culture francaise fait aussi par- tie de son mandat, tout comme la sensibilisation des femmes a l’im- portance d’assumer leurs respons- abilités dans la société franco- ontarienne. Pour élargir son rayon- nement, I’UCFO devient membre affilié de l’Ontario Federation of Agriculture et de l’Association canadienne-francaise de l'Ontario. L’Union culturelle des Franco- Ontariennes a toujours fonctionne’ a partir de cercles locaux, de comités régionaux, d’exécutif ontarien et de congres provincial En 1960, on comptait 867 membies; en 1968, les effectifs avaient grimpé a 1 740 membres répartis dans 44 cercles; en 1986, le membership comprenait
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3 500 membres, 68 cercles et 6 re’gionales. L'exode rural vers les centres urbains a eu pour effet de réduire les effectifs, tant et si bien que l’UCFO compte presentement environ 2 500 membres actifs dans quelque 60 cercles.
Au fil des 65 dernieres annees, l'Union culturelle des Franco- Ontariennes a organise une panoplie d’activités aussi diverses que des ateliers d’artisanat, des joumées d’études, des projets com- munautaires, ainsi que des cours de leadership, d'animation, de com- munication et de gestion munici- pale.
On peut rejoindre notre chroniqueur historique a l'adresse: paulfmncoistbsym;mlimm
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HUMOUR lEN COllN Le mariage est-i1 nécessaire au printemps ?
Les oiseaux font leur nid. Les amoureux se bécotent au soleil. Autrefois, on parlait mariage en cette saison. C'est de moins en moins la mode. Pourquoi se marier puisque tant de gens divorcent? Et pourquoi tant de gens divorcent-ils? Sans doute arce qu‘ils ne veulent pas renoncer a a liberté du célibataire et aux petits ennuis quotidiens que suppose le respect de la liberté du conjoint. Uri macho disait : «Pourquoi se marier/ quand les femmes des autresl Peut- étre aussi les notres/ se font si peu prier?» (Charles Colle’). Helen Rowland répliquait : «Quand une iolie femme se marie, elle e’change les attentions de beaucoup d'autres con- tre celles d'un seul». Et Sacha Guitry, un connaisseur : «Le célibat, on s'ennuie. Le maria e, on a des ennuis». Mais il persiflait aussi sur le th me: «ll y des hommes qui n'ont que ce qu'ils méritent. Les autres sont ce'libataires». Lui, il est intarissable sur le sujet des avatars conjugaux.
Le mariage est une institution vieille comme le monde mais qui a connu et connait encore bien des formes, de la polygamie a la mono amie. Cette demiere est la plus repandue en occident epuis Saint Paul, qui en fait un sacrement religieux, comparant assez bizarrement l'u— nion de l'homme et de la femme a celle de Jesus avec l‘Eglise (Eph.V, 23-32). Et c'est seulement en 1563 que le Concile de Trent decide que le maria ve chre’tien doit étre célébréen presence d'un prétre et e deux témoins. L’idée de l'F. 'lise était d'empécher le péché en instituant le manage. Ea a été plus ou moins raté!
L'Eglise en im osant alors la monogamie, la fidelité et l'interdiction u divorce a introduit un bouleverse- ment social par rapport aux temps bibliques. Les anciens Hébreux, comme encore maintenant les musul— mans, dans de nombreux pays, avaient une épouse et souvent lusieurs concubines. Le roi Salomon bat le record. « eut sept cents princesses et trois cents concu- bines» (l Rois XI-3). Elles devaient faire la queue en attendant leur tour 9 A la fin de sa vie, il est si fatigue qu'on a beau lui amener la plus vierge des vierges du royaume, elle reste vierge.
Les ceremonies du mariage n'étaient pas com- pli uées. C'etait une affaire d'organisation masculine. .'é?ue n'a rien a dire et la Bible In montre toujours sat- isfaite. Ainsi Rebbeca que l’on conduit 5 Isaac. C'est vite fait. ll ne l'a jamais vue au ~laravant. «Isaac la fit entrer sous sa tente, qui était celle de Sarah, sa mere, il prit Rebecca et e le devint sa femme » (Genese, XXIV-67). C'est ce qu'on appelle la simplicité biblique ! l’uisqu'un homme pouvait avoir autant de concu- bines qu'il voulait, la notion de fide’lite' n'existait guere meme si certaines femmes de la Bible ralent un peu, Abraham, qui était un froussard de premiere classe, n'hesite pas a dire a Pharaon et a d'autres que la belle
Pierre Le’on
Sarah est sa soeur et non sa femme. lls peuvent donc coucher avec elle. Ce qu'ils font sans hesiter et qui rap orte c u bien au mari. «ll eut du petit "tail et du gros bétail, des anes, des chameaux » (Genese XII-948). Mais personne ne le montre du doigt pour dire que non settlement il est cocu mais encore qu'il prostitue sa femme. Sauf Dieu, une ois, dans l'histoire croustillante et abracadabrante d'Abimelech‘.’ Jus u'a la période moderne, les fami les ont toujours arrange les maria es selon «la raison». En fait, selon a situation de fortune, la couche sociale, et bien d'autres «raisons». Ce sont les troubadours qui ont com- mence a dénoncer cette contrainte au nom de l'amour courtois. Molieie en a tire des situations dramatiques bien connues et apres lui Marivaux et de nombreux auteurs de boulevard, les Labiche et autres. Mais c'est surement avec les romantiques que l'amour a été le plus idéalisé face au mariage raisonnable. Hugo écrit : «Aimer n'est as un moins grand droit de l'homme ue nser. L'adu tere n'est autre chose qu'une hérésie. Si la iberté de conscience a le droit d'exister, c'est en amour».
Au dix-neuvieme siecle, l'infide’lité est galopante et les romans, comme les pieces de theatre en tont leur panacée, tantot tragique, tantot comi ue. I’uisque les animaux ne montrent que rarement 'exemple de la vertu conjugale, il y a donc du biologique la-dessous. Et la chasteté est la vertu des vieux!
L'E lise catholique, en exigeant le voeu d'abstinence sexuel e des religieux, leur a bien compli ué la vie. Les exemples modernes abondent dans cette glise comme dans d'autres communautes religieuses ou les prétres sont contraints au célibat. Le National Geographic (avril 2002, p.33) donne l'atroce exemple des moines tibétains qui recrutent des petits garcons pour étre drombos, partenaires sexue s passifs de la communauté monacale.
Plus de pessimistes que d'optimistes ont écrit sur le mariage. Peut-étre arce ue «ca n'est pas avec de bons sentiments qu'on ait de a bonne littérature». Socrate disait : « Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux; si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez hilosophe, ce qui est excellent pour l'homme». ontaigne :«Un bon mariage serait celui d'une femme aveugle et d'un homme sourd». Quant au reve de l'étemel amour, Byron prevenalt ainsi les poetes: «Croyez-vous que si Laure avait eté l'epouse de
’étrarque, celui-ci lui eut ecrit des sonnets toute sa vie?». Laissons le mot de la fin optimiste a Moliere qui pourtant avait eu bien des problemes de ce cote-la : «L'amour est souvent Lin fruit du mariage».
"Régalez—vous de cet episode dans... lx’ pied dc Dieu, bien stir!
Le sénat : mythes et réalités
Conférence du président du Sénat canadien, Daniel Hays
Laurence Dupin w
Le club canadien des affaires a offert mardi 16 avril son repas mensuel. L’invité était l'Honorable Daniel Hays, prési— dent du sénat. Sa presentation avait pour sujet «Le sénat mythes et réalités»
M. Hays est le premier albertain a étre nommé a ce poste et le pre- mier anglophone en 20 ans. ll a débuté son allocution en récisant que c'etait un rare privilege pour lui de faire un discours dans la langue de Moliere. ll s’est exprime en tant ue president du sénat et nous a o fert sa réflexion sur cette institution.
«Toutes les nations modernes ont compris l’im ortance du sénat» aAt-il precise. . Hays a par ailleurs cite une phrase de Victor Hugo, lui meme sénateur a son é oque : «Un ays sans seconde c ambre c’est ’ouragan qui gou- verne l’oce’an.»
Mais le sénat doit faire face a de nombreuses critiques et bons nombre de mythes mettent en cause son existence. On lui re roche, entre autres choses, d’etre inutile car son travail n’a pas d'impact direct sur les canadi— ens. «Cette demande de réforme est le’gitime. Mais il taut regarder au de-la des mythes.» a precise M.
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Hays.
Le sénat est un contre-poids dans le gouvernement. ll a trois roles Cprincipaux. Le premier est celui ‘ la representation. Celui-ci est le reflet de la mosa‘i'que canadi- enne. Les trois peuples fondateurs y sont re resentés et les dif- ferentes cullfures. On y trouve plus de 30 "i. do femmes. Certains sont les porte—paroles des anciens com- battants, des anal habetes. . ...etc
Le deuxieme dfentre eux est de faire enquéte. Le sénat examine des grandes questions d’actualite comme la decriminilisation de certaines dro ues, la concentra- tion des mé ias.... Les comités sénatoriaux font a pen pres le meme travail que les commissions royales «mais de t’acon lus rapi- de et ils coutent moins c ers.»
Son troisieme role est legislatif. «Tout systeme a besoin de freins et de contre—poids. .. Le systeme de navette permet au sénat d’ameliorer et de corriger les pro— jets de lois proposes par la cham- bre des communes. Les lois sont donc meilleures. M. Hayes a con— clu en precisant que le role du sénat est fort valable puisqu’il apporte un équilibre. «Les canadi- ens seraient plus nombreux a appuyer le sénat s’ils connaisv saient réellement son travail.» a—t- il precise.
Le sénat fait partie du systeme législatif canadien depuis 1867, ll a été creé pour préserver les intéréts regionaux. 104 membres le composent, nommes par le gou—
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nitaire (tans l Express veuillr-1<:0iita<tev la direction
Le journal des trancophones de Toronto depuis 1976! Editeur: Jean-Pierre Mazare Rédactrice en chef: Marie-Chantal Pineault Journalists: Laurence DUpll’l Stagiaire: Raoul Ballkamwe Tourvin: Louise Boyer Concerts: Bernard Dionne Disques: Dominique Denis Pleln air: Mario Leduc Cinema: Caroline Fortin Theatre: Pierre Karch En marge: Lamia Charlebms Explorations: Benoit Legault . Humour en coin: Pierre Leon Professionzparent: Nathalie Prezeau Ecologle urbalne: Charles-Antonie Rouyer Livres: Paul-Frances Sylvestre International: Mwamba Tshibangu Agence nationale' La Presse Canadienne (PC) Agences internationales: Assoctated Press (AP), Agence France-Presse (AFPi Science: Agence Soience Presse (ASP) ’ Abonnements: Ester Vlad Services pédagogiques: Paul Ceurstemont p—J lmprimerie et services graphiques : Centra Web (416) 465-6665
verneur general an nom de la reine, sur proposition du premier ministre. lnitialement le sénat coin tait 72 sieges, doiit 2-1 pour le Quebec, 2-} poor I'Ontario et 24 pour la Nouvelle—Fcosse et le Nouveau—Brunswick. l’uis dc nouvelles provinces et territoires se sont aioutes.
Le president du sénat est nommé par le gouverneur general (mais, en realite, désigné par le premier ininistre). ll a pour r010 de diriger les debats, de maintenir l’ordre et le decorum, de tranclier tout rappel au Reglement et de se prononcer sur toute question de privilege. Une grande partie de son travail est donc consacre a la diplomatic parlementaire.
Ne a Calgary, M.Hays a ete nomme president du sénat le 26 ianvier 2001 par Ie remier min- istre. Juriste de tarmation, i| presidait le coniite executif d'un cabinet d’avocats specialise clans le droit international. ll est nomme au sénat en 1984. M. Hays est aussi agriculteur et eleveur depuis environ 40 ans. II a ete membre d'associations parlemen- taires internationales et president du groupe iiiterparlementaire Canada—Japon. [1 a aussi ete presi- dent du forum interparlementaire Asie—l’acifique. En 2000, l'em- pereur clu Japon lui a confere le (irand cordon de l'Ordre du Tresor Sacre en reconnaissance de sa contribution au renforcement des relations entre le Canada et le Vlapon.
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Fonde en W76 L Express est oublie Dav L txpress (1? loronin Inc el se veul tin ioiiinal mdependant tie llllllé’ :itti liation politique commuiiautaire ou commermale Les opinions emises par les stqriateiues (les articles pittilies :ians L’Express n‘engagenl qu euxAniemes Nos chroruoueiirs et nos couespomlaiits vie, sont vesponsatiles um) tips aiti cles quuls on! signes Les articles non Sigiies se veulent strictement iiitoimalits et sont la vespousatiilite riii vetiacteiir 9n chel Tous les drotls rte, reproduction et d'utilisatioii d‘arhdes el d‘illuslralions SOlll pvtiloqes or we peiiveill vine Hi.“ terms quavec le mnsemevrient pxplicite em! 09 la direction Aucune responsahillte nest assumee Mix/9'5 lp Huh" riel redactionnel non solhctte Une elwelopperretmi dumeot attraiirhie do" accompagrei tout envm do materiel a m tmimer aures LlllllSaiK)" Toutes les lettves adressees a L E xnress at. on a 593 redacteiivs Son! consirterees «.(ivvwie elant pour tin de publication at moms ii indicatimis continues ecntes L Express mole 2 5 en kirisriiie Latioiiiieiiieni a Lthi/ess route 60 3 pool on an on ‘00 S pour deux ans au Canada 15(15o0iiriivi an .i letianqm non remtitw sable et incliiaot lll T99 Des leiuls spectator sawliqiieril not aillflluelnfifil‘s rte minim Hm‘mo ins PllKlltllllS lus ‘a mi: tie. iiiitilicne soul :issocies all puxessiis inaniilartiim-i tltl |Ollllldl (ll He soot was. HANK or ‘rmrtion it» \(‘il‘ 1. pent ‘SQIVK‘C right]: all tiaraglaptie 44 (it’ la l 0' lie limpol so! to mwum ‘1 MW l‘iml rest-Wm m. lil},‘lé{1 ; :wtil,
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