a, Semaine du 16 au 22 juillet 2002 — L’EXPRESS o 3 GNTARlQ rRANCAis - ,,,,, HUMEunm Ordures £1 Toronto Décés de Mireille Desjarlais- Heynneman Micheline Saint-Cw, l'une des personnalités les plus actives de Toronto pendant pres de 40 ans, est décédée a Kingston, dimanche le 14 juillet a 9 heures 30. Aniinatrice culturelle, ionmali» te et poete, elle .ii an cree et dirige )Iusieurs organisations a Toronto, le Centre culturel In Chasse Galerie (1968—1980), In Stx‘iete des Ecri— vains do ’ltil‘tllltu, dont t'llt‘ d Git." presidente pendant de nombreuses annees, et le L entre AlphaToronto 0L1 elle tut aussi coordonnatrice ius oh la maladie c ui la trappa il a quelquesannees. Elle avait aussi articipe aux premiers travaux de a fondation t u Salon du livre de Toronto et du premier Salon H993) et fut Secretaire du Bureau cle Direction du Salon.“ Elle etait l‘auteure de l'historique Ellis out blitz mi i'llltht' (Les femmes d'Osliawal, d'un manifeste sur la culture, d'un conte, de ptxémes et, entre autres, d‘articles dans lx‘ Droi! et dans Reactions, ainsi que de compte-rendus clans l ’f‘x‘pri'ss. Elle avait egalement fonde la journal L’Edition splicinli' a La Chasse Galerie. l’ar ses activites, Micheline Saint-Cw a aide plusieurs artistes ‘a se faireconnaitre, et plusieurs er- sonnes a devenir ecrivains. (lle avait touiours desire reunir en asso- ciation les auteurs francophones de l'Ontario et avait meme prepare un pmiet pour cela. Aussi c'est avec enthousiasme u'elle accueillit la creation de 1 Association des Auteures et Auteurs de l'Ontario francais dont Micheline Saint-Cyr m .. :1. W ‘ ; _,_ ‘ elle fut parmi les premiers mem- bres. Elle et son époux, Jean-Ray- mond St-C r, (le premier directeur de Radio- anada a Toronto) ont récemment recu le Prix Jean- Baptiste Rousseau de la Société d'Histoire de Toronto. Ses funérailles auront lieu jeudi le 18 juillet, a 14 heures, a l'église St— Francois d'Assise de Kingston, 512 rue Frontenac. Entente de principe pour un Centre scolaire et communautaire a Hamilton Hamilton, Ie 4 juillet 2002 — Une entente de principe a été signée ar les deux conseils scolaires de angue francaise du Sud de l'Ontario et la communauté de Hamilton visant la création d’un Centre scolaire et communautaire a Hamilton. Ce centre sera compose de deux ecoles secondaires : soit une école secondaire catholique de langue francaise, une ecole secondaire publique de langue francaise et sera également dote d’espace pour des organismes communautaires. «La signature de cette entente de principe confirme le désir des fran— cophones de Hamilton de travailler dans un esprit de collaboration et de partenariat et ce, pour le plus grand benefice des eleves, des pa- rents, des membres du personnel des communautes desservies par ce futur centre» ont precise les trois partenaires de l’entente. Le Conseil scolaire de district catholique Centre—Sud et le Conseil scolaire public de district du Centre-Sud-Ouest et la commu- naute de Hamilton ont mis sur pied le Comite de mise en (euvre du ”M” ( . Z a,“ i ‘2’ rate. l L 4. ,. . Tin nouveau moyen d pour Richard Hudon L'activiste franco—ontarien Richard Hudon qui, comme Terry Fox, marche avec une iambe artificielle, étrennait la semaine demiere son nouveau moven de locomotion, un tricycle a 18 vitesses fabriqué sur mesures en Serbie. Véteran do rallye annuel Toronto-Montreal a velo, Richard Hudon a perdu l’usage partiel d’un bras et ne ouvait plus utiliser un vélo a deux roues depuis une collision contre un 4x4 il y a deux ans. Son nouveau tricyc e, dont il doit encore maitn'ser le maniement, lui permettra de realiser en 2003 on objectif qu’il caresse depuis longtemps: traverser le Canada et lever des fonds pour la cause des accidentés du travail. Richard Hudon, qui habite a Toronto, est originaire du nord de l’Ontario. ll est consultant dans le domaine des accidents du travail et a déja eté candidat a la presidence de l’Association canadienne-francaise de I’Ontario. FMT M./Mme Rue Ville Telephone Veemez (MIDI: Viso/Moster Cord ABONNEIVI Cheque ou mandat moliisrules s v p Apt. Code Prov courriel Abonnement ou Canada 60$/un on, lOO$/deux ans A l’etronger l5OS/un an Inclus it’s 7% l'EXPRESS est publié tous les mordis, 50 semaines par onnée 1"1' ‘z i: "' it» monument WMLW Centre scolaire et communautaire de Hamilton. Ce comité entre en fonction des la mi~juillet. La presidente du Comite’ de tra- vail et de l’Association canadienne- francaise de l'Ontario-Régionale Hamilton, Denyse Beauchemin, a precise que « La communauté fran- cophone ressort grande fiagnante de ce partenariat qui c erche a rassem ler les francophones de Hamilton et des environs.» Source: Conscil scolnire dc district catholique centre-sud locomotion Super Rabais 4 0% Utilisez ce coupon pour recevoir L'EXPRESS chez vous poor 1 20$ por numéro — soit 40% do prix de 2$ en kiosque! PRIX EN KIOSQUE VOTRE coin $ 6 O . O O , Vous EPARGNEZ $ 40.00 Prix bases sur 50 numéros Exp 17 um,rouu.m.mm j paraissent tries Vite, presque comme . , , Pres des yeux, La « crise des ordures » aurait pu pres du coeur les maisons individuelles 32 “/0. Did avoir du bien : faire rendre con- Charles-Antoine peu nous aurons davantage d’a - science aux Torontois ela uantité partements a Toronto que 8 de déchets que nous p uisons. ROUyel' maisons individuelles....) Habituellement, nos ordures dis- 1 par enchantement. Mais oil vont- i . pour l’état de notre planete ‘a l eure . actuelle. De plus en plus d’étres elles? Peu im orte. Loin des yeux, i lom du creur. ans ce cas-ci, loin de * la raison également. l En fin de compte, l'état de notre ville aux trottoirs jonche’s de déchets pourrait bien etre une méta hore i. humains sur terre utilisent de plus en plus de machines perfectionne’es pour se sirnplifier la Vie. Mais toutes ces machines produisent des déchets 1 qui s’en vont dans la terre, dans l'eau et dans l’air. Le smog est une autre forme d’accumulation d’ordures ; dans la ville, soit des ordures gazeuses, les gaz ; d’échappement des automobiles. Les trottoirs : le ciel tance au privé — W l’echelle municip (et nos poumons). La sante’ publique commencait a étre menacée a Toronto d’ou l’intervention du gouvernement provin- cial (qui quelque part était un peu aussi a l’origine du conflit, sa fusion munici ale a ant cofité usqu’a resent 140 millions $ a la \lille (se on CBC) au 'eu des 00 millions d’épargnes annoncées. Il faut donc économiser quelque part et les salaires — soit sous-trai— uvent étre one solution.) La santé pub que est menace’e de plus en plus a a e, régionale, nationale et intema- tionale : pollution de l’air en ville, re’chauffement clima- tique, trou dans la couche d’ozone. A present que tout est rentré clans l’ordre, nos o'rdures vont disparaitre a nouveau comme par magic. Alors pourquoi se compli uer la vie.7 Loin des yeux, loin du cmur? A vrai dire, a pollution atmosphe’rique, elle ne disparait plus, car l’environnement naturel a atteint on point do saturation pour dige’rer les déchets de nos automobiles. La crise de foie du ciel commence a nous retomber dessus. Une bonne chose va ’ alement nous tomber dessus a Toronto : a la fin du mors de décembre 2002, le depo- toir de la vallée de Keele va fermer : plein ‘a ras-bord, n’y jetez plus rien. Toutes les ordures torontoises vont alors étre envoyées par camion au Michi an. Au lieu de 10 $ la tonne, nous allons payer 52 $ a tonne pour enfouir nos déchets (une hausse de 420 °/o). Déja a l’heure actuelle, pres de 80 camions de 35 tonnes font 11 heures de route aller-retour ur de’ ser nos ordures au Michigan. D’apres a Ville de Toronto, ce seront 110 camions en janvier 2002 (pensez seulement a la circulation supplémentaire sur nos routes!) Toronto produit 1,8 millions de tonnes d’ordures par an. La moitié, 900 000 tonnes, prow'ent du secteur resi- dentiel. be secteur residentiel ne recycle que 27 °/o en moyenne (les appartements recyclent seulement 9 0/o et Malgré les efforts de recyclage (boites bleues en 1988 et boites grises en 1995), les Torontois produisent pra- figuement touiours autant d’ordures : 87 k par an par personne en 1992 et 270 34 g par an par personne en 2001. W Les ordures domestiques compren~ . nent: 40 "/0 de matieres organiques (com- postables, elles seront ramassées dans les nouvelles boites vertes, ‘a compter de cet automne 2002); - 15 0/o de produits recyclables dans les boites bleues; — 30 °/o de matériaux recyclables dans les boites grises; - 15 "/o d’articles encombrants et de substances toxiques. Selon ces chiffres de la Ville de Toronto, 85 ”/u de nos ordures urraient donc retoumer dans le cycle de la vie, lutot que d’aller six pieds sous terre. ne bonne nouvelle pour terminer : a Johanesbourg, en Afrique du Sud en Septembre 2002, au deuxieme Sommet de la terre, les Nations-Unies vont lancer leur programme de «Consommation durable» ou comment maintenir notre contort materiel sans grignoter notre qualité de vie. Une bonne idée non? Ceci dit, il faudra aussi que nos dirigeants polititiues prement aussi les decisions fiscales encourageant es initiatives en ce sens plutét que de se battre our s’accrocher au uvoir. Loin des yeux, loin u coeur : moi j’appe e cela faire l'autruche, jusqu’a ce que l’autruche ne puissent éviter de se planter la téte dans des ordures enfouies dam 1e sol un peu partout. Ce sera alors aux generations futures, aux enfants d’aujourd’hui, de regarder les choses en face... Sites internet connexes 1l;erlar;\‘1/\reaubocvteort—oziiapositives b / ld h : www.cr . ronto.on.ca green in si es omslideshowflntrohtm Conseils pour reclaims le volume de ses ordures http: / /www.city.tomnto.on.ca / garbage / waste_ti ps. tm , Compooter a Toronto http: / /www.city.toronto.on.ca / compost / indexht m Les joumées de l’envimnnement http: / [www.citytorontoonca / environment_day s/mdex.htm , ' audio Ecolo 'e Urbaine de Charles- W CIBC/Radigti-Canada http: //!‘&dk> ariadaca/ regions/ tomnto/ radio / lequotidiensh WHJLiEsiHiiiERs ............... - 11 y a 25 ans Tracer un espace culturel pour l’avenir franco-yukonnaise, Fe'dération ce qu’il taut Paul-Francois Sylvestre w Aprés vingt-cinq ans sur le terrain comme catalyseur des forces vives sur le plan culturel et artisti ue, la Fédération culturelle canadienne- francaise (FCCF) est rapidement devenue un leader national qui est écouté et res ecté en haut lieu. Cette reputation s’est acquise au fil des années de recherche, au fil des forums de consultation, au fil des stratégies de dévelop ement collectif. Cette renomm e s’est créée grace a un réseautage cul- turel pan-canadien et a une concer- tation artistique, secteur par secteur. La FCCF a toujours travaillé en étroite collaboration avec des inter- venants de chaque communauté, et ce par le biais d organismes provin- ciaux ou territoriaux. Les strategies de développement culturel et com— munautaire ont toujours été concues en partenariat avec les organismes suivants : Conseil cul- turel et artistique francophone de la Colombie—Britannique, Association * Participei au forum des lecteurs! N ’hésitez pas a nous faire part de V05 0 inions sur l’actu- a 'té, sur on article de L’Express ou sur tout autre sujet qui vous tient a coeur. Utilisez 1e courrier électronique: express@lexpress.to www.1express.to franco-ténoise, Association canadi- enne-francaise de l’Alberta, Conseil culturel fransakois, Centre culturel franco-manitobain, Alliance cul- turelle de l’Ontario, Conseil provin- cial des sociétés culturelles (N.-B.), Conseil culturel acadien de la Nouvelle-Ecosse, Fédération cul- turelle de l'lledu-Prince—Edouard, Federation des francophones de Terre-Neuve et du Labrador. Des qu'un secteur artistique s'af- firmait et se développait, la FCCF facilitait la concertation entre pro- fessionnels de ce secteur. A tel point que presque chaque discipline artis- tique a vu naitre un forum on faire avancer ses priorités et ou enclencher des mécanismes de con- certation. Aujourd’hui, la FCCF tra- vaille en étroite collaboration avec ses partenaires artistiques suivants : Alliance des producteurs francoph- ones du Canada, Alliance nationale de l'industrie musicale, Association des groupes en arts visuels fran- cophones, Association des théatres francophones du Canada et Regroupement des éditeurs canadi— ens-francais. Le résident actuel de la FCCF, Pierre aphaé] Pelletier, affirme que «la francophonie canadienne a tout L'EXPRE Le |ournal des trancophones de Toronto depuis 1976! Editeur: Jean-Pierre Mazaré Reaction: Catherine Bachaalani, Laurence Dupin Tourvln: Louise Boyer Concerts: Bernard Dionne Dleques: Dominique Dents Pteln alr: Mario Leduc Ctnema: Caroline Fortin 1mm: Pierre Karch En merge: Lamia CharlebOts Explorations: Benoit Legault Humour en ooln: Pierre Leon ProteselomParent: Nathalie Prézeau Eootogle urbelne: Charles-Antoine Rouyer leres: Paul-Francots Sylvestre Internatlonel: Mwamba Tshibangu Agenoe nationete: La Presse Canadienne (PC) Agenoee lntemattonetee: Assocrated Press (AP). Agence France-Presse (AFP) Science: Agenoe Science Presse (ASP) Abonnemente: Ester Vlad Services Imprlmerle et eervtoee graphtquee .- Contra Web (416) 4656665 our relever e de’fi de la mondialisa~ tion. Pour une fois, étre minoritaire est un atout car nous nous sommes dotés de structures et d ' or g a n i s- mes forts.» A l’occasion de son 25e anniversaire, la FCCF a en effet re'uni lus de 250 personnes au Centre cu turel fran- co—manitobain, lieu de sa fondation, pour «penser globalement en vue d’agir localement». Ce forum a sus- cité un sentiment d'appartenance et engage une action sur l'avenir cul- turel des communautés francopho- nes et acadiennes. Les strategies d'animation, de développement et de diffusion sont désorrnais en place. L’espace cul- turel pour demain est aujourd'hui trace. Pierre Raphaél Pelletier, president de la FCCF. On pent rcjoindre nolrc chmniqueur liistorique [i I ’ttdrcssr : partlfrancoistflsympat1mm lquee: Paul Ceurstemont cnatre dens L ‘E rpmss V'iullll‘? (20018619! to direction Fonds en 1976 L‘Express est pubtie par L Express 09 Toronto Inc et so want un tournal lfiflependanl do toute am hation potmque. communautaue ou comrnercrato Les opinions ermses par les sugnataires des articles publies dans L Express n'sngagent qu'eux-memes Nos chromooeurs at has corresponda clos quits ont scones Les articles non sagnés 58 them strictement interment: et sont ta vesporisabilite do redacteur en Chet Tous les dronts do reproduction et d‘utllisatlon d‘amdes st (Illustrations soot proteges at no power“ etre ob tenus qu‘avec to cmsenternem etpmta emit do Is direction Aucune responsabtlrte n‘est assumee envers Ie mate» net redactionnel non solhate Une envelopes-Moot dument attranchie dart acoompagner tout envor de materiel a re looms! apres utilisation loom, les lama adrassées a L Express et/ou a 595 rédameurs soot consmerees comme étant pour tin do putt-canon ;. mom |‘ tfldtcalms contraires ecntos LExpress Coats 2 $ en mosque Labonnement a LExpress coute 60 S pom L I an ou 100 5 pour deux ans au Canada 150 3 pour un an a l arranger non remoour sabte at incliiant la TPS Des was specuaux s‘aDoquuent aux abonnoments de groups comme les etudtants Les tar nts dc pubticile m assoc") . Au promssus manufactuner du iournal at no soot pas etabtis en tonction de son as pact uservice-v dehnt au paragraphs 44 de la L01 do I'impOt sur to menu ITV 145R Pour VQSGIVPJ do I espaceoubti- nts oe sont restmsables que dos ant 17. avenue Curlew. Toronto IMM 2R6 Canada Telephone : (416 465-2107 Teteoopleur : (416) 465-3778 Counter: expreeee xpreeeto Site Internet : www.mxpmssto Accord canedlen de vente per le poete n“ 293245