Semaine du 27 aofit au 2 septembre 2002 — L’EXPRESS o 5 C’est une histoire di e des contes de fées de notre engnnce. Comme toutes les belles histoires, elle se doit de commencer par la forrnule traditionnelle: «ll était une fois». ll était une fois un lac a la mémoire immémoriale, vieux comme la Terre elle-méme. ll était une fois un villa e amérindien, disparu depuis es siecles puis ressurgit du sol, grace a la science des hommes. Il était une fois des hommes patients et sapes u~ avaient appris a lire entre es n es du temps, comme dans les ages d'un livre. ll était une fois e lac Crawford. [1 était une fois un lac. Emmitouflé dans son écrin d’arbres, il regarde passer les hommes depuis des mil— iers d’années. [giant tout vu, tout vécu, tout enten u, il est la sagesse meme du tem s sans limite. La cir— culation limitee de l’eau et sa faible teneur en oxygene en font une véri- table capsule temporelle, alors que les sediments qui s’y deposent, au fil du temps, re sent au fond sans étre derange's. peuvent par con- sequent etre «lus» avec precision et relater l’histoiie de la région. Un trottoir de bois sure’levé fait le tour du lac. Des points d'observa- tion situés a des endroits stratégiques offrent de beaux panoramas, en articulier du cote est, d’ou l'on ispose d'une belle vue sur le lac et les caps rocheux qui le su lombent. On y a également installllie3 des panneaux relatant son histoire humaine et géologique. ll était une fois un village. L’étude des sediments déposés au fond du lac a mis de remonter de uelclue mil e ans dans l’histoire de (la region. Or, la presence de pollen de'ma'i's, une plante cultivée, a ne’véle' la presence d'ame’rindiens dans les parages immédiats il V a environ 500 ans. Des fouilles archéolo iques subséquentes ont pennis e révéler l'emplacement exact du village et ont permis de mettre a jour structures et artefacts Le coin du jardinier . Les petits bobos du j ardin PARIS (AP) - Allergies, urticaires, . tétanos... Jardinier rime parfois avec aventurier. Vous ne devez pas pour autant négliger quelques ,‘ précautions élémentaires avant de 1 commencer les menus travaux de taille, tonte, semis... Tout bon jardinier, a fortiori celui du dimanche, se doit d‘étre obliga- ‘ toirement vacciné contre le te’tanos. Le bacille de Nicolaliev touche les personnes agées ou les plus jeunes qui n‘ont pas éte’ vaccinees ou ne 1e sont plus. Ainsi, cha ue année en France, une dizaine e déces sont imputables au tétanos. A partir d'une plaie ou d'une écorchure, comme celle pnovoquée par une épine de rosier, le bacille secrete une redoutable toxine dont la particularite’ est de prov uer une contracture des muscles aci— aux. Avant de s'e’tendre pro s- sivement au tronc et aux mem res infe'rieurs. La vaccination est le seul moyen d'échaper au désagrément du tétanos. Encore faut-il étre a jour de . ses rappels. La demiere injection doit avoir moins de dix ans. Si au contraire, votre rappel date de plus de dix ans, vous devez prendre ren- dez-vous avec votre médecin et sa charmante aiguille. "Griffures sur l'avant-bras ou crocs dans l'arriere-train: moins de . fleurs au 'ardin", pourrait—on dire en fonne de dicton. Ala campagne, i1 n'est pas rare de rencontrer des chiens errants ou des chats baladeurs qui prennent peur de la main qui souhaite les caresser. En cas de morsures ou griffures, nettoyez la plaie avec un antisep- tique et consultez votre médecin. Qui, a n'en pas douter, vous demandera a quand remonte votre vaccination antite’tanique. Le {ardin fourmille de plantes ou bestio es urticantes. Chez certaines personnes, 1e thuya, le lierre peu- vent provoquer l'alpparition de plaques rouges sur 9 co 5. Tout comme certaines cheni es. La encore, une viste s'impose chez votre médecin traitant. Tout jardinier doit savoir s‘il est allergi ue aux piqures de guépes et d'abeil es qui nécessitent parfois un transport a l'hopital. Au rayon petits tracas el grands étemuements: le rhume des foins ui pmvoque conjonctivites et vous ait acheter, sans compter, des tomes de mouchoir en pa ier. La encore, une petite visite a votre , médecin de famille s'impose. PLEil AlR La machine 51 voyager dans le temps Crawford Lake [T -1 W..- W,_~_c. ... Le village amérindien reconstruit : un voyage de 500 ans dans Ie temps et l'histoire. divers. Aujourd'hui, le village a ete neconstruit. On s’est base pour ce faire sur les resultats des recherches arche’ologiques, sur les recits ecrits des missionnaires iesuites et des premiers explorateurs, et sur les témoignages oraux et les pratiques culturtelles des communautes cles Premieres Nations, en particulier des aines, On a reconstruit non pas tant le village exactement tel qu'il etait a l’e’poque, sinon un village anterin- dien typique de l’epoque, Deux maisons longues ont été complete- ment reconstniites. L’une est une reconstitution, avec lits, bain de vapeur, articles de cuisine, canots, fourrures a profusion, etc [fautre sert de centre d'interpretation sur l’archeologie. Trois autres habita- tions sont seulement partiellement reconstruites. On trouve e yalement dans le village des iardins, des WM“. . l w, ,smg‘ ‘ ‘dfly .‘ s. installations de sechage pour la viande et le poisson, un terrain de ieu, des plates-tonnes tuneraires, divers instruments aratoires et j'en passe. Le village est entoure d'une palissade, une caracteristique tvpi- que des villages amérindiens. Attention, il s'agit d'une recon struction et non d’une reconstitu— tion. On ne trouve pas d’acteurs sur les lieux, seulement les obiets ct les lieux tels qu’ils etaient a l'epoc ue, accompagnes, ici et la, d'afficlies explicatives. Tout est sobre et de bon gout. L’atmosphere est magi- que. Une fois visités le lac et le village, on est profit a s’attaquer aux sentiers, Le parc du lac Crawford compte envi- ron 16 kilometres de pistes divisees en cinq sentiers distincts, v compris un sentier qui relie ce parc au parc Rattlesnake Point, 7 kilometres vers l'est. S’ajoutent a cela plusieurs con« nections possibles avec le sentier t L_. Le lac Crawford. Bruce. ll _v a donc de quoi s’amuser pour une bonne iournée, dans des environnements de feuillus, de coriiferes, de marais et de prairies. ~De tous les sentiers, le plus interessant est le sentier de l’escarpement. ll plonge a travers la toret tour nous conduire a un belvtk‘llere avec vue sur le canyon Nassagaweva. La vue est spectacle laire. La foret plonge a pic devant sol et remonte de Iautre cote, une centaine dc metres plus loin. La vegetation est touffue et semble n'avoir 'amais ete touchee par la main Lie l’homme. Les aigles decrivent des cercles majestueux haut dans les airs. Le detour est obligatoire, point a la ligne, pas de discussion possible. Lelplus incroyable, c'est que j’ai eu ce ieu enchanteur a ma seule et entiere disposition durant tout Ie temps que "y suis reste. l’as ame qui vive, seu ement moi, la foret immense et une ~ioignée d'aigles. Outre les aiglles, plusieurs ani— Consommation et alimentation. Irresistible petit radis! PARIS (AP) - Ronds, longs, roses, rou es ou noirs, les saveurs des radis different légerement. Mais plus ils sont gros, plus ils risquent d’étre forts et creux. Une dizaine d'especes sauvages existent en Euro . et en Asie; cer~ taines d'entre el es ont contribue a la formation de l'espece c ue nous cultivons, expliquant par la méme la diversite de formes et dc couleurs de ce legume reparti en trois va— riétés botaniques: - les «petits radis» ou «radis de tous les moisn presentent des racines aux as ects varies: ovoides, lobuleuses, a longees, ecarlates, (1 out blanc... - les «gms radisn he sont plus guere représentés au‘ourd’hui que ‘ par le radis noir. l’us rarement, d’autres especes sont vendues tres localement: «Ovale de Munich» a racine blanche, «laune d’or ovalen en forme de toupie... ~ le «radis iaponais» ou «daikon» aux longues racines blanches, pou- vant atteindre un metre et peser un kilo, est tres apIprécié en Asie ou, finement tranc 1e, ii est mis en ‘ saumure ou cuit dans de la sauce de soja. La culture rapide du radis (une vingtaine de 'ours en ete) necessite une tene sabfeuse, bien preparee et amendee. L‘irrigation doit etre sur- veillee attentivement, sous peinc d'avoir des «radis creux-n l’ar ailleurs, la pression des maladies 7 importante pour cette plante ‘ exige une rotation frequente des cultures Le radis, 'race a sa composition tout a fait s wcitique, entre partaitc» ment dans les recommandations de prevention nutritionnelle contre lc cancer. [I contient des composants soufres (les isothiocyanates), dont les effets protecteurs sont reconnus, et son association a la vitamme C est d'une syncrgie particulierement efficace Le radis evoque le renouveau, la jeunesse, la \‘igueur. Irresistible petit radis rose qui donne des envies de pique-ni ue, ou croquant radis noir qui ne edaigne pas un zeste de sophistication, 1 un et l'autre donnent relief et piquant a nos repas: - radis rose: il rem tiacera les ca— cahuetes et les amandes a l'aperitif. On le croque nature avec une pincee de sel de (iuerande et une tartine beurrée. Taille en tres tine brunoise et melange a la vinai- grette, il donnera encore plus de croquant a la salade. Prepare de la meme facon, il apportera une touche d'originalité c ans une sauce chaude (sauce cremee pour poisson par L‘.\t‘lllpll'). , radis noir: c'est presque un condiment. Hache fin avec herbes ct epices, on le savourera avec une viande troide. Coupe en fines lainelles et passe a la poele avec un pcu de beurre, une pincee de sucre et un filet dc vinaigre, i1 deviendra contit pour accompagner un foie gras poele. Le i'adis rose peut se glisser partout. l)ecoupe en tulipes, il decorera toutes les entrees (jambon, terrines de poisson, pates...); en pctales ou en lamelles, il agre— mentera les salades composees. l‘llllt‘F, il accompagnera une fals— selle de frontage blanc et une belle tranche de pain de cam'vagne gril— lee Cru, en rondelles, iia portera iine touche de croquant ans une poellee de legumes sautes. l.e radis ne supporte pas les cui» sons, it v perd sa saveur et sa couleur. Mais on peut cuire ses lanes: «a la vapeur: quelques minutes seulement. Nappees d’une creme au tromage de chevre, on les fera gratiner sous le 7ril. — a l’etuvee: el es seront coupees grossierement et cuites quelques minutes dans le beurre en cocotte. 1. VISITES AMICALES 2. APPELS DE SECURITE de crise. 3. TRANSPORT et récréatives. Et bien d‘autres. .. Service de soutien prevoyant le iumeiage exciusit d‘un benevole avec une personne égée isolée ou un adutte handicape pour des visites régulieres. . Service de soutien concu pour assurer un contact 0 regulier avec des personnes isolées afin de verifier . qu'elles ne se trouvent en ditticultés ou en situation Service de soutien prevoyant le transport et Iacoompagnement pour les rendez-vous médicaux, les courses ou la partiCipation a des activités sociales Les Centres d‘Accueil Heritage est un organisme a but non lucratit qui otfrent des services en trancais aux personnes en perte d'autonomie qui résident a la Place Saint-Laurent ou vivent dans la communauté. LE BENEVOLAT... UN GESTE LIBRE ! LE BENEVOLAT... TOUT LE MONDE v GAGNE ! Votre bénévolat est précieux dans plusieurs domaines: Vous voulez : Mettre a profit vos talents, votre experience, votre vécu ? Partager, tratemiser, récontorter et contribuer au mieux~étre de votre communauté ? Apporter un soutien moral et psychologique? Etabiir une relation d‘aide et humaine? Alors. ioignez l'éque de gens dynamiques et genéreux des Centres d‘Accueil Heritage en communiquant avec Jean Téte au (416) 203-7933 ou par courriel : itete@caheritage.org . pour choisir un champ d'action selon vos goflts. votre disponibilite et vos aptitudes, 33 Hahn Place, Toronto (Ontario) MSA 4G2 Telephone : (416) 365-3350 Telc’icopieur : (416) 365-1533 Courriel : info@caheritage.org photos Mario Leduc maux habitent dans le parc, dans les arbres, dans les airs comme sous les eaux, pic—hols, chevreuils, ratons laveiirs, eciin'uils, tamias. Si 't'ous eles chanceux, Vous vourre/ aussi voir des tortues liargneuses (i’adore ce nom!) a l'al— lure pnfliistoriqm‘ nager dans le lac, entre deux eaux, l'air malcommode, la gueule en bec d'aigle, la carapace couverte d'une couche herheuse, les 'riftes tongues comme ca. (in les )dirait surgies directement de la prehistoire. Le parc oftre divers programmes cl'activites et d'interpretation: ran- donnees, tours guides, artisanat, ieux anterindiens, en tonction de la periocle de l'annee : saison du flo- con, en ianvier et tevrier; saison de l/eau sucree, en mars et avril; saison du chant des grenouilles, d'avril a juin; saison des trois socurs, en juil- let et aout; saison de la tombee des teuilles, dc septembre a novembre; et saison du Wremier gel, en novem» bre et deceinltre. Fiche signalétique Nom : Crawford Lake Emplacement: Milton Superficie : 219 hectares Activités : Village amérindi— en, lac, canyon, randonnée et ski de fond (16 km), observation de la faune (aigles), centre d’interpréta- tion Services : aims de pique- nique, toilettes Mois d’op. : 7 jrs/sem. debut mai a la fin oct; week-ends et congés le reste de l’année Hres d’ouv. : 10 h a 16 h Entree 4 $/adulte; 2.75$/ enfant lnformations (905) 854- 0234; www.conservationhalton.on.ca Ontario EN MATIERE D’EDUCATION Avis de consultations pubiiques Le Groupe d‘etude Sur i‘egatité en matiere d'education. mene’ par M. Mordechai Rmanski, examine la tormule de financement des ecoles tiriancces par les deniers publics de I'Ontario afin d‘assurer I GROUPE D’ETUDE sun L’EGALITE ; la distribution equitable (les ressources educatives et I‘égalité des 1 chances pour tous ies eleves de la prownce. Le Groupe presentera t a [a ministre de I'Education de I'Ontario ses recommandations, qm ‘ appuieront Ia planitication budgetaire do. I annee scolaire 2003—2004 er au- aela Ottawa 3 Thunder Bay Toronto North Bay London Barrie jeudi 5 septembre 2002 a 17 h. septembre 2002 a 17 h. au 1 800 43876440 (sans trais) f'i'idrouue aii uarite 1 800 438-6440. Le calehdrlt-‘r (les reunions publiques s‘etaolit cornme suit : Delta Hotel, 361, rue Queen Le 9 septembre, de 9 h a 21 h ( Le 10 septembre, de 9 h a 21 h Travel Lodge Hotel, 698, rue West Arthur Le 19 septembre. de 9 h a 21h Sheraton Hotels & Resorts. 123, rue Queen Ouest Le 18 septembre, de 9 h a 21 h Le 19 septembre. de 13 h 30 a 21 h Le 20 septembre, de 11 h a 21 it Best Western North Bay, 700 Lakeshore Drive Le 23 septembre, de 9 h a 21 h Hiitori London. 300. rue King 1» '25 septembre. de 9 h a 21 h Le 26 septembre, de 9 h a 19 h Hotiday inn Barrie, 20 Fairwew Road to 27 septembre, de 9 h a 21 h Les personnes om souhaitent taire une presentation orale a Ottawa ou a Thunder Bay devraient tolephoner aii Groupe d'etude d'iCi le mercredi 28 aout 2002 a 17 h. Les personnes (iiii souhaitc-nt taire une presentation orale a Toronto ou a North Bay (levraieiit telephoner au Groupe d'étude d'iCi le Les personnes qui soiihaitent taire une presentation orale a London ou a Barrie devraient telephoner au Groupe d‘e’tude d'iCi le jeudi 12 Les personnes; qui souhaitent taire urie presentation orale par videoconference nt (llll ont acces a (les installations de wdeoconleronm iievraient telephoner au Groupe d'étude d'iCi Ie jeudi 12 septembre 2002 a 17 h. On pout t oiiiiniiniquer aver: le Groupe d'etude au 416 325-6009 ou loos in". {it(";(‘fllfll€tlf§ rievront tournir un memmre ecrit, audio ou Video 3 i'aiiiiui ile Ieur presentation, Ce memOIre doit étre remis au plus taril ia ioiiinoo memo (to la presentation. les personnes qui ne ‘ui‘illalletll pas taire de presentation orale. {11.11‘» iiiii (losiroiit mire ties commentaires sur la tormule de tiriariieiiieiit (1e l'nitui atioii (1e Ia prownce sont inVitéeS a les envoyer ill) Group» it‘utudo it‘im Ie 30 septembre 2002 a 17 h. par v0ie its: ‘aflt ‘Kllt‘ Wet) ~ www writiindirigrnwew on (:a — OU par la poste a Groupe d'étude sur l‘égalité en matiere d‘e’ducation, GP. 22, 77, rue Wellesley Ouest. Toronto (Ontario) M7A 1N3. Telephone : 416 325-6009 ou sans trais :