2 o L’EXPRESS Semaine du 27 aofit au 2 septembre 2002

Les temperatures élevées pennettent la formation de certains polluants

(SUITE DE LA UNE)

Pollution et clialeur torment un cer— cle vicieux Cet ore, durant 2‘) jours, les temperatures ont assé les 30C. Habituellement, seu s 13 jours sur 365 connaissent des tempera— tures supérieures a 30‘ C.

Le protesseur Miriam Diamond, expert en pollution de l'air et de l'eau a l'universite dc Toronto, affirme que, de maniere generale, les temperatures élevées permet— tent la formation de certains pollu- ants. Et d’evoquer un cas de figure on toute tentative visant :1 tuir la

Mario Leduc \/—'\

Avez-vous déja eu l'impression trustrante, en voyage, d’étre comme devant un décor et des per- sonnages, d’assister au spectacle d'une vie a laquelle vous ne pou- viez pas participer? Avec-vous déja éprouvé le désir fou de asser de l'autre cote du décor a in de voir comment on vit sa vie au quo- tidien, a 5000 kilometres de votre réalité a vous? Vous étes un voyageur avant d’étre un tour-isle? Vous recherchez d’abord les experiences culturelles avant les plages et les attractions touris- ti ues? Servas International est fart pour vous.

Servas est un organisme intema— tional a but non lucratif, non gou- vememental, dont l’objectif est de promouvoir la comprehension, la tolerance et la paix entre les habi— tants de tous les pays du monde, en ()ffrant dos occasions do rencontres, do portage ct d'echangv entre dos voyageurs ct les habitants dos pays qu'ils visitent.

John Flannegan est vovagcur, hote et inten'iewer pour la région dc Toronto. «Servos, cxpli ue-Hl, a été fondé en Europe apr‘es‘la deuxieme

CONSEIL SCOLAIRE

DE DISTRICT CATHOLIOUE CENTRE-SUD

Oil il fait

bon grandir!

chaleur a ave la pollution : «Plus il fait chaégl: lus, une fois a la mai- son, nous uti isons la climatisation. l’ar consequent, lus de pollution 5e retrouve dans atmosphere ». Suite a ces facteurs, les alertes au smog ont presque doublé au cours de ces demieres années. Durant l'e’té 2002, a Toronto, non moins de huit alertes ont confronte’ la p0 u- lation a une nouvelle re’alité. « Torontois ont eu un été difficile avec ce taux-record de pics de ollution. Avant, nous avions 'habitude d’avoir un jour de smog puis des autres jours sans pollu—

tion. Maintenant, nous avons ar- fois cin jours de pollution ’at- tilée», ago-me Shelle Petrie, direo trice executive de lAlliance envi- ronnementale de Toronto, un groupe activiste local.

Les solutions Le protesseur Miriam Diamond considere « qu'il faut agir politique— ment sur les problemes qui exis- tent». Elle affirme: «Bien que nous de’pensons de plus en plus d' argent sur les roduits pharmaceutiques comme es inhalateurs, c’est \une reaction ties individualiste. A in place de trouver des palliatifs, la réponse serait de faire quelque chose a propos de ces gaz toxiques, a un niveau ouvememental ». Selon She e Petrie, beaucoup reste a taire. « ous venons juste d’avoir une conference de presse avec Greenpeace Canada. Nous en sommes arrives a la conclusion que le gouvemement fédéral ne fait pas assez pour arreter la llution. ll semble dire: ”nous vo ons que l’air soit ropre mais nous avons besoin d'in ustn'es. Nous pouvons avoir les deux”. Non c’est faux, vous ne pouvez pas avoir les deux!», s’ex— dame-t-elle. «Des milliers de r- sonnes meurent cha ue arm a cause delapollution. ous voulons que le gouvernement prenne en consideration ces déces comme il glend en consideration les crimes. peut arréter de turner mais on ne peut pas arréter de respirer ». Marta Dolecki

Le succés du cimetiére est retentlssant dés son ouverture

(SUITE DE LA UNE)

ll est juscxu’a l'opulenoe ou, a l'op- posé, l’éc ectisme des monuments qui raconte la société canadienne, ses modes, sa constitution, ses vagues économi ues; les mau- sole’es familiaux e la fin du XIX* siécle, les petits monuments économiques qui marquent la crise des années trente, les sculptures et les pa odes asiatiques ui refletent le mu ticulturalisme decla ville.

Oui, les cimetieres parlent, un langage porté par les mots, mais aussi par le silence et l’espace entre les mots, par les pienes et le silence entre les pierres.

L’he’ritage de Mount Pleasant Le plan d’aménagement du cimetiere a été concu par Henry Engelhardt, un architecte aysager d’extraction allemande, s’etant tail- une reputation pour l'aménage— ment de terrains publics, jardins et cimelieres dans diverses villes cana- diennes et américaines.

Heureux et eloquent témoignage en faveur de la qualité du travail d'Engelhardt, le succes du cimetiere est retentissant des son ouverture, a la fois comme lieu de repos pour les disparus, mais également comme parc, comme site nature] protege pour la taune et comme site patri- monial. L’architecte a su concevoir un oasis au service non seulement des morts, mais également des vivants. Le succés est tel que le cimetiere fait aujourd’hui partie du patrimoine et du circuit touristique

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de la ville. Verdure en abondance, grands arbres majestueux on y retrouve notamment, selon Mike Filey, au- teur de Mount Pleasant Cemetery, une des collections d’arbres les lus completes en Améri ue du 0rd: p ue toutes les 5%9: adaptées au c at canadien. eurs, monu- ments, oiseaux, petits mammiferes de toutes sortes, sentiers, étangs s’harmonisent pour former un décor qui invite ‘a la détente et creer une atmosphere de recueillement, un oasis au sein de l’agitation de la ville.

guerre mondiale. A la suite des deux guerres (14-18 et 39—45) plusieurs personnes étaient convaincues que les guerres pre- naient naissance dans l’incom- préhension et les pmblemes de communication. [is étaient aussi convaincus que les contacts person- nalisés étaient la meilleure facon de briser barrieres et préjugés.»

L’idée a donc germé, de favoris- er l'établissement de contacts per— sonnels a travers le monde entre des gens de milieux et de cultures divers. Comment? Le vieil ada e veut que les voyages torment a jeunesse. Pour Servas, les voyages torment la comprehension et la paix.

Essentiellement, Servas est con- stitué d'un reseau d’hétes et de voyageurs a travers la planete. Des liotes inte’ressés a ouvrir leur porte a des voyageurs d’un peu partout, et des voya eurs ouverts d’esprit intéressés a plonger au coeur des pays qu’ils visitent. Les voyageurs

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Cela se reflete dans les visiteurs qui sillonnent son territoire. On y retrouve quelques personnes venues honorer leurs disparus, mais aussi et surtout cles joggeurs, des cyclistes, des marcheurs, des curieux, des flaneurs et des visi- teurs venus tout sirnplement profi- ter du charme des lieux.

Timothy, William, Clem, James, Zlitchro, Sarah, Argero, Mary, John, les pionniers et tous les autres, bonne nuit, tout le monde. Faites de beaux réves.

Mario Leduc

«Bienvenue chez vous»

Les voyages forment la paix et la comprehension dans le monde avec Servos

ont ainsi l’opportunité de visiter d’autres pays en rencontrant des gens et en partageant leur quotidi- en, ce qui leur permet de faire l’ex- rience du ays «de l’intérieur». notes, de eur cote, ont l’oppor- tunité de faire la meme chose chez eux en recevant des visiteurs en provenance d’autres pays et de leur ouvrir leur vie et leur maison. «Servas, explique monsieur Flannegan, encourage les voyageurs a faire l’expérience d’autres sociétés de facon plus approfondie qu’ils le teraient en tant que «simples touristes». L’organisme procure des occasions de partager experiences, intérets, idées et 0 inions sur les sujets qui touchent la vie quotidienne et la société des deux parties. Elles r- mettent de découvn'r le mend:e :- traversle ard del’autre. Ainsi se créent lesregmdations de la paix, dans un esprit d’aide et de respect mutuel.» S’il est un mot qui resume la

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phllosophie de l’organisme, terv mine-t-i , c’est le mot suivant: partage. Le slogan de Servas l’ex- prime bien: «Portes ouvertes, coeurs ouverts, esprit ouvert, dans le monde entier. »

Les voyageurs et les hotes orga- nisent les visites entre eux. Servas procure le cadre d'opération et la Structure or anisationnelle en recrutant les hotes et les voyageurs, en publiant des listes d’hétes clans chacun des pays, en assurant un role de su rvision, etc.

Les hotes offrent le gite aux voyageurs, mais ils s’engagent également a passer du temps avec eux, ce qui est la veritable raison d’étre de Servas et le coeur de l’ex- périence offerte. Les voyageurs, de eur cote, s’engagent a prendre une part active dans la vie quotidienne de leur héte durant la duree de leur séjour et surtout a faire preuve d’ouverture d’esprit.

Bien que les responsabilités de l'h6te consistent uniquement ‘a offrir le gite et la compagnie pour quelques heures, dans les fails, il offre souvent au voyageur le cou- vert ainsi que des visrtes guidées qui transforment le se’jour en une reunion entre amis.

Monsieur Flennegan est membre de Servas depuis neuf ans et il n’a

que des bons souvenirs de ses experiences, que ce soit en tant qu'héte ou que voyageur. I] se rap-

lle des sejours mémorables en rance, au Mexique, en Australie, ou dans sa propre maison, ici, a Toronto.

Precision importante, Servas n’est surtout pas un service d’hétel a rabais.

Les objectifs de l’organisation sont sérieux. Pour devenir membre, il faut passer une entrevue afin d’as- surer que tous comprennent ' adherent aux princi de Servas.

reparti. Trois nuits, c’est trop demandant pour l’héte. Deux nuits, c’est la combinaison idéale.»

L’organisation regrou ‘acejour environ 14 000 mem res, tous bénévoles, re’partis Clans 130 pays sur six continents.

Pour de lus amples infommtions sur Servos nlernational ou le chapitre canadien de (organisation, visitez leur site Web a wwwsemasorg 014 a http://go.to;$emasCanada. [e site Web de Servos Canada est ' Iement en

Les voya eurs dorvent voygg‘r. franpais. Vous pouvez également écrire

avec une ettre d’introduction qui sert en uelque sorte de asseport aupres es hotes qu'ils visttent. A la fin de leur voyage, ils doivent com- pléter un court rapport ui permet d’exprimer leur niveau e satisfac- tion, par rapport ‘a l’expérience, et qui permet a l'organisation de maintenir ses banques de ren- seignements aussi a jour et aussi exactes que possibles.

Enfin, la dure’e des séjours privi- légiés est de deux nuits, afin de s’as- surer que le service ne devient pas une sorte de reseau d’h6tels a rabais. «Une nuit, explique John Flannegan, c'est trop court. Ca prend trop l'allure d’un service d’hotel. On arrive, on dort et on est

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02 Toronto

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Loisr'rs de l ’0ntario.

Centre d'action

De tout pour tous, en tout temps.

ATELIER SUB LA GESTION D’ORGANISMES COMMUNAUTAIBES. . .

Cet atelier vous ofire I’occasion d'évaluer le fonctionnement de votre groupe et d‘acquérir des outils qui vous permettront d'encadrer plus efficacement Ie travail des bénévoles et de déveiopper des réseaux communautaires pouvant favoriser la croissance de votre organisme. Qui devrait y prendre part?

Toute personne intéressée et activement impliquée a titre de leader. de gestionnaire, de coordonateur, ou d’administrateur d’un groupe communautaire, d'une association régionale ou locale. d’un groupe culturel. d’une équipe de sport amateur, d'une garderie communautaire ou d'un organisme a but non-iucratif.

Les bénévolesules employés rémunérés et les membres d'un conseii d'administratlon 0u d’un comité sont les bienvenus.

le vendredi 20 septembre 2002 de 8h30 a 16h00 (le repas sera servi)

Metro Hall, salle 304 55 rue John, Toronto

gratuit places limitées aux premiers 25 participants

Inscriptions : 416-92 7-0254

Cet atelier communautaire est parraine’ par Béne’voles Canada grace a un financement du ministére de la Culture et des

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a canada@servas.org.

Uénifepféheu? modéle 2002

Valérie Cité, fondatrice de l’agen- ce Cité Link Personnel Inc. a requ le prix prestigieux «Entrepreneur Modéle 2002» du Centre Entreprise de Halton-Peel le 6 juin demier.

Ce prix est décemé a un entrepre- neur qui a su démontrer sa per- sévérance et son assiduité pour satisfaire aux exigences du pro— gramme, incluant une participation assidue ‘a toutes les sessions, soumettre son plan d’affaire en respectant les délais, participer a toutes les révisions mensuelles ainsi qu'aux séances mensuelles de réseautage, soumettre a temps ses rapports financiers et assister aux reunions trimestrielles du comité consultatit. De plus, cet individu a démontre une croissance dans ses années d’opération et est un «entre preneur modele» pour nos partici- pants et di lomés.

La missron du Centre Entreprise de Halton-l’eel est d’instaurer l'ex- cellence pour le développement et la continuité de l'entreprise dans la région de Halton-Peel.

Valérie Cité a gradué du Centre Entre rise (SEA programme) en 1999. lle a ensuite creé son entre- prise de recrutement qui s'adresse aux entreprises nationales et inter- nationales en otfrant « un lien entre le personnel idéal et les employeurs». Valérie pense que c’est la responsabilité de chacun, en tant qu'entrepreneur, de contribuer et de redonner aux communautés que nous servons.

Valérie Cité est membre de l'AFAF (directrice des abon- nements), du Club Canadien de Toronto, de Halton-Peel Enterprise Centre (conseil d'administration), de Mississauga Board of Trade, de la chambre de commerce d'Oakville et du Cercle de l’Amitie’.

source: Cite Link Personnel inc.