Une relation mére/fille

l Ludivine Sagnier

(SUITE DE LA UNEl

l,a relation entre les deu\ temmes est troublante ct \ .llllpll‘lcltlt'. l'lle est Lille do ldntasnie, tl‘alllolll et th' reiet Realite et tiction se melent et la tin a de quoi surpn‘ndre. A vous de la decouvrirl

Des rapports mi’re/fille l'rancois ( )xon veut ici renouer a\ (‘k on cinema plus intimiste, plus sini ple a\ec moms de personnages. k 'est. une tois de plus, les temmes ciui occupent le de\ ant de la scene les hommes sont presents, mais ils servent avant tout d'accessoires

«A l'origine, le role de I udi\1ne Sagiiier etait envisage pour un garcon. Mais i'ai trou\ e que ce serait a nouveau plus interessant de traiter un rapport de femines, d'au- tant que i'avais envie de creuser le type de relation qu'entretenaient (iabv (Catherine Deneuve) et 1 ouise (liminanuelle Beart) dans S ‘cnum's. Opposer Charlotte Rampling a Ludivine Signier me permettait d'evociuer un rapport mere , tille, mais aussi d'opposer une actrice contiirmee a une ieune actrice», a confie Francois ( l/on lors d'une entre\ue au moment de la sortie de son tilm en l rance,

l| mplique aussi pourquoi ll a choisi de tourner en anglais, ce qui peut paraitre etrange pour

quelqu’unuui maitrise mal cette langue: “A partir du moment ou le parle d'une ecrivaine anglaise et que ie choisis Charlotte Ramplinpi pour la jouer, il me semblait nature

(iharlotte Rampling

l

tiu'elle parle en anglais. lit puis cela m'amusait d'essayer de diriger des acteurs en anglais, parce que c'est une langue que ie ne maitrise pas completement, et comme Charlotte pai'le trancais, cela ne ine paiaissait pas trop complique. it puts, il v a\ all le ieu sur la langue. l'ai d abord ecrit le scenario en trancais, puts ie l'ai tail traduire. le passage \ers l'anglais a tan e\oluer le sce- nario, car il \ a\ all des subtilités en trancais qui ne passaient absolu- inent pas en anglais-r

l’our ecrire le scenario original, l'rancois (l/on a retroin e l'ecrivain linimanuel liernheim a\ec qui il avait travaille pour Sous le sable. On \ retrouve d ailleurs les memes longueurs.

Un film qui se laisse regarder l.e film est maioritairement en anglais mais aussi en lrancais puisqu'il se deroule dans le Sud de a lirance. l.'intrigue est bonne et bien menee, inais manque un peu de rx thme selon moi. On )' retrouve le lirancois O/on de Sous le sable avec des silences qui en disent long, mais que l'on \ oudrait partois plus courts,

le tilm se laisse agreablement \oir en alternant les genres et les relerences a de prestigieux aines. \lais tinalement, on en garde un s()ll\'t'nll' asse/ vavue. Ce qui en ressort le lus est a prestation de Charlotte Rampling. Nous sommes loin du leu d'artifice de 8 ti'iiimes:

- Laurence Dupin

Rencontre avec Reed Iohnson e nouvelle générauon

Les Blue Jays: un

lvayla Dingilova

- 3:

Le baseball prendra toujours une place derriére le hocke a Toronto et au Canada. Depuis es jours de gloire de 1992 et 1993, les Blue Jays n’ont donné aucune raison a leurs supporters de changer d’avis, ne serait—ce que pour l’été. Jusqu’a maintenant. L'équipe actualle des Blue jays se compose du plus exci- tant et dynamique groupe de joueurs que cette ville a vu depuis longtemps. L’un des plus sur- prenants est le nouveau bleu, Reed Johnson.

La fascination pour le baseball de ce ioueur de Riverside, en Califomie, are de 2h ans, a commence tot. u ’puis que ie peux soulever une batte, meme avant le baseball or’anise, mon pere me lancait des ba les», explique la nouvelle recrue des Blue Jays.

Aucun sport ne l'intéresse lus que le baseball. Le soccer et le oot— ball, deux autres sports qu’il a ioués quand il était plus ieune, n’ont pas su capter son attention. Pour lui, il n’y avait que le baseball. Et il le sait depuis longtemps. «Je savais que c’était ce que je voulais faire, méme lorsque j'étais clans les petites ligues‘ J’ai vrandi en regardant ces hommes a a television», raconte-t- il. «ll n’y a pas beaucoup de gens qui peuvent dine ue tout ce qu’ils ont toujours vou u faire c’est de iouer au baseball, mais c’est tout ce que j’ai touiours voulu faire. Je n/avais aucun doute.»

1MP "BID!”

«Cette nouvelle génératlon de Blue Jays peut ramener cette ville, et cette e'quipe, aux jours de gloire, quand il y avm‘t des parades de victoires sur la rue Yonge, et les Jays étaient consideres aussi precieux que les Leafs.» Photo: Catherine Bachaalani

Le sont les Blue lays qui ont transtorme son reve en realite, quand ils l'ont choisi dans le 17' rond de la conscription de I999, lohnson a recu son baptif‘nie dans la Lieue inaieure de baseball (LMB) quand il a ele repeche des ligues mineures en mai de cette annee. ul’ar chance», Shannon Stewart, le gauche de terrain, s’est blesse une semaine apres l'arrivee de Johnson, et on lui donnait sa position. lit puisqu'il trappait une moyenne de U327, il est i‘lth‘nu tres dillicile

our Carlos Tosca, le eerant des El)?» tlt‘ l't‘lilm t‘i'.

ul'avais du succes en AAA, les ligues mineures, et i'essaie de m'i' prendre de la meme tacon ici, sans

'“ 1' bl" L autre dev1se, ou lee (SUITE DE LA UNE)

De métamorphose en métamorphose, la cadette de la grande devise est

devenue : «Nee dams les lis, ie grandis dans les rosesw (sic), et plusieurs sources l'associent a la premiere, pour donner: «le me souviens que ne sous

le lys, ie crois sous la rose».

On comprendra que cette formule non ofticielle soit contestee ! Alors que les uns y voient une connotation revancharde, d/autres v percoivent un eloge de l’administration anglaise. [an realite, d’apres la smote Saint— lean-Baptiste, il y aurait eu une theorie a la mode a la tin du XIX .s'iecle appelee la «Conquete providentiellew, selon laquelle la l’ro\ idence a voulu que la civilisation britannicsue vienne preserver les Caiiadieiis trancais de

prands malheurs, comme '(eut cette theorie.

a Revolution trancaise. l'histoire a me dans

[4’s iiifiirniiztioiis dc cet article proz'icriiient l’ll eniiide piirtlc d m1 lll’t'lllllt'lll pro— a’mt par la Direction des eludes docimieiitaires ili' l'xlssi'iiilVIi’c iiationalc ilii Quebec et dc la Socii‘te Sumt—/om~BuptIste, reference i'iicoiitiviirimlilc cu iiiiitim' il'liistoli'c

du Quebec.

(liComim’ Ernest Calcium? cmmmssail pcrsiiiiiiellemmt l llfc’t'tlt’ liiclii" et que son explicatioiifut utilisee [1 dc iiombreiiscs reprises tlll I‘ll'lllll de M, lllt lii‘ (iiiiiiiumlt doiic pii (‘tll‘l’l‘Qt’r lc tir s'il i/ innit cu err-cur), on creit quc cette lecture est la plus

plausible. (2)5010” I 'ctlmolqeuc Conrad ljlfllrli’.

(3)[)'i1pri‘s 1e ioumalistc Antoine Rtllllllllllt'.

SOUPER AFRIC

Souper rencontre

Au centre médico-social communautaire (CMSC)

22 rue College, Toronto

Le 25 juillet 2003, de 18 h £1 20 h 30

Comment on tant que parent immigrant, pouvons—nous aborder t‘acilement les questions sur la sexualité avec nos enfants? (suite)

Tout en dégustant un délicieux repas africain

Pour plus d ’information et pour confirmer votre présence, Veuillez appeler au : 416-922-2672, Béatrice au paste 23]

ou Fanta au paste 225

Pour un rendez-vous au Centre médico-social communautaire :

rien changer ou faire differem- mentn, explique lohnson. «lit ca a t’onctionne pour moi,» Et ca conti— nue a marcher pour lui. Stewart est maintenant gueri, mais Reed est encore sur le terrain. ll y a meme des ruineurs: Stewart sera echange et remplace par le plus effectit, et plus abordable, Johnson. «le pense que mon avenir est brillant avec les Jays et i'espere que je pourrai rester a Toronto wlusieurs‘ années.»

l’our pliisieiirs joueurs, jouer au baseball (le passe—temps américain) au Canada est une experience UlllL ue et différente. Maisfas pour Rec-1i. «Je ne vois pas la di ference», conclut-il. «Cest le méme jeu, le tertre est a la meme distance, tout est semblable.n

Cependant, il y a une distinction qui sera touiours presente, et

lusieurs gens ui ont ioue our les lue lays ont admis qu’ils a detes-

tent: c'est le hockey et l’amour que les Torontois ont pour leurs pres cieux Maple Leafs. Beaucoup ont exprime leur es‘poir de voir les sup- porters de Toronto aimer 10 baseball comme ils aiment le hockey.

Quelques nouveaux ioueurs, qui reioignent les Blue Jays, ne le savent was et sont mecontents. Mais lohnson dit qu'il comprend: «Tu dois comprendre que c'est une atmosphere tres orientee vers le hockey. Je pense que si nous prenons la premiere place dans notre division et que les choses commencent a aller dans la bonne direction, les supporters vont venir. l’articulierement quand les Yankees et Red Sox viennent... Cela serait \‘raiment excitant.»

lit POUR uoi pas? Les Jays iouent le basebal le plus fassionnant qu’on ait vu en plus 'une deceiv nie. Toronto est actuellement dans la course pour la premiere place dans la division et est ms de pren— dre la position de “wild card». Les ioueurs sont ieunes, talentueux et. .. parmi les plus amusants a regarder!

Quand J.l’. Riccardi, le directeur yenéral, est venu a Toronto en 2000, il a presente Lin plan de developpe— ment de cinq ans, en disant que les lays seraient des concurrents en 2015. Mais, a l/agreable surprise de beaucoup, cette equipe est \ raiment en avance. «le Wense que nous allons voir les eliminatoires cette saison», remarque lohnson. ~N‘ous avons balaye les Yankees et les Red Sox. Nous avons deia prom‘e que nous pouvons iouer avec les grandes equipes, ..

Les supporters de loronto, qui sont connus Wour leur optimisme aveugle, ont cleia commence a par— ler d'un championnat, meme s'il avail lieu avant une Coupe Stanley. ”C'est ce t ue nous nous ettorcons‘ d'obtenir diaclue anneen, explique Reed. «Nous c e\ ons regarder dans cette direction si nous voulons étre un club respecte. Maintenant, nous devons nous consacrer a loner le baseball des Blue lays et tout le reste se mettra en place»

l.es Blue lax s cominenrenl. lentement inais surement, a rega— yner l'interet des su Wporters de baseball. lls brisent la crovance canadienne selon laquelle le base- ball est ennuyeuv et, plus impor— tant, ils ont amene les gens a arreter de compter les iours iusqu'a la nou- velle saison du hockev. Cette nou— velle generation de lllue lays peut ramener cette \‘ille, et cette equipe, dtl\ iours de gloire, quand il v avail des parades de \'lt'l\\ll‘t‘f~ sur la rue \onge, et les lay s etaient consideres aussi precieiu que les ieats. lit meme s'ils‘ ne gagnent pas le cham- pionnat cette annee, ou meme s'ils ne font pas partie des eliininatoires, les Blue laVs ont atteint l'objectiti le Wlus important: ils ont sau\ e le baseball au Canada.

I’om' llIflU‘lllill/Utl~ cl l’Illi'l~ (‘lslli‘Z ll'll'lt’.llllll’lllllsa om on iippcle: l~8lllH )lx— (It )7 [xii

l i r .s‘ 3 l “I: 22. rue College. Toronto (Ontario) MSG ”(3 5. Fairview Mall Drive. bureau 280. MZJ 27.1 . V . , or , i —‘l 'l‘éléphone : 1416) 922-2672 'l‘élecopieur : 922-6624 Téléphone : (416) 492-2672 Téléeopieur : 492-3157 Reed Johnson: «II n'y a pas beaucoup de gens qui peuvent dire que

" tout ce qu'lls ont toujours voulu taire c‘est de jouer au baseball. mais / c‘est tout ce que j'ai toujours voulu taire...» Photo C B