Laurence Dupin \lx Le Mémorial de Caen et le centre Juno Beach font partie intégrante du parcours touristique des plages du débarquement. Sur des kr 0- metres de sable et de falaises, des hommes sont venus mourir en 'uin 1944 pour la liberté. Tout le iong des cotes se trouvent les ves- tiges de cette période mouvemen- tee. C’est sur la cote de nacre que se situent ces plages. Elle porte d'ailleurs bien son nom car, sur des dizaines de kilometres, on trouve des étendues de sable clair, onc- tuées d'impressionnantes fa aises de craie. Le circuit traditionnel s'opere d’est en ouest : de Ouistreham a Sainte-Mere—F. lise, via Arroman- ches, Bayeux, éolleville et la ointe du Hoc. Done 21 l'inverse de lPordre chronologique du Debarquement. Plusieurs communes se partagent les cinq plages : Sword, Juno, Gold, Omaha et Utah. On y trouve d’in- nombrables souvenirs du mur de l‘Atlantique et du Debar uement : des batteries et des bun ers alle— mands, des monuments, des musées, des cimetieres. .. Bénouville et Ouistreham : Sword Beach En arrivant de Caen, Bénouville est la premiere ville du parcours. C ’est la ue se trouve le celebre Pegasus Bri fie et le fameux café Gondree, qui t la premiere maison libérée ce jour-la. Pegasus bridge est le nom donné au ont qui enjambe 1e canal de Caen. Sans la nuit ui precéda le débar uement, les (hommes du majoriohn Howard de l'infanterie britanniciue prirent le pont afin d’ouvrir a route de Caen. la commune de Ouistreham est a quelques kilometres de la. On v trouve son casino, rendu celebre par le film Le jour 1e plus lone. Sword Beach est le nom de code onne a la plage sur laquelle la troisieme divi- sion d'infanterie britannique a débarqué le 6 juin 1944. Leur objec- Charles-Antoine Rouyer L’industrie touristique torontoise commence a respirer depuis que la deuxiéme flambée épidémique du s ndrome respiratoire aigue s Vere (SRAS) est terminée. Le monde touristique local retient toutefois son souffle. La Ville de Toronto s’est dores et déja, rabattue vers le tourisme local. L’Association des hotels et motels ontariens estime pour sa part que la saison estivale est perdue et se toume déja vers l’automne et l’an- née rochaine. cote du festival Caribana, on ne pavoise pas, mais l’optimisme neste de mise. «Nous sommes un peu plus confiants», confie Leslie orbes, le directeur de Caribana. «Nous étions tres heureux que Toronto soit retiré de la liste de l’OMS [le 2 juillet dernier]. Mais 'e pense qu’il y aura moins de mon e L’im ctdelacriseduSRAS la mer et 1 ++ TO URTSMIE , Les plages du De’barquement de Normandie L’Histoire, 1e souvenir, 3! _. a f”! H1 7. 1‘ .. .A_ s .v ., 51‘ Sur la plage d‘Arromanches se trouvent les vestiges du port artificial construit par les Alllés pour Ie Débarquement. Photo: Laurence Dupin tif était de pousser vers l'intérieur des terres pour delivrer Caen. A Ouistreham, une visite au Musee du mur de l’Atlantique s'impose, dans une impressionnante tour- blockhaus sur cinq niveaux. On découvre quelques—uns des pieges raffinés que Rommel avait mis: en place pour empécher le débarque- ment : les dents de dinosaure contre les chars ou les asper es de Rommel qui empéchaient es pla- neurs de se poser sur les plages. Ouistreham est un bourg ancien dont le C(eur est une égliseforte- resse du Xll‘ siecle voisine de la Grange aux Dimes, re'cemment restauree. Le phare domine un vaste panorama sur 19 port de peche, 1e bassin de plaisance et le canal de Caen a la mer. A Douvres—la-Délivrance, se trouve le Musée du radar, instru- ment qui a joué un role primordial dans le déroulement du conflit. ll fut tres utile a la victoire des Allies. Ce musée retrace l’histoire de ces radars et la guerre des ondes ainsi que la vie des habitants de la région pendant la guerre. a la parade cette anne’e. Nous pour- rions voir 15 a 20 ”’o de gens en moins. Certaines personnes ont annulé et n’ont pas a nouveau reserve [apres le feu vert de l'OMS aux vova eurs pour se rendre a Toronto]. 1 y aura donc moins de yens cette année», estime Leslie orbes. «MaLs ce pourrait étre une legere amelioration», pre’cise-t-il, «ll peut avoir beaucoup de conges- tion Bsur le boulevard Lakeshore lors de la habituelle— ment]...». Rappelons que Caribana est l’un des pus gros festivals de l’éte a Toronto. Selon Leslie Forbes, l’événement draine entre 750 000 et ] million de personnes en temps normal. Les retombées écono- miques atteignent de 250 a 300 mil- lions de dollars. «Je pense que cette année nous devrions avoir 750 000 personnes et les retombées econo- mi ues pourraient avoisiner les 200 mil ions», aioute Leslie Forbes. La semaine derniere, l’affluence parade pour l’économie torontoise est com arable a as ui de l’attentat contre le World Trade Centre a New-Yor , voire méme pile. En effet, a Toronto, la crise du SRAS est venu frapper le poumon économique du Canada au de la cruciale saison estivale, estime erry rintern , soit juste avant le début Mfisndell, directeur de l'asso- dation des hotels et motels ontariens. «La difference considerable avec le 11 septembre vient de ce que le 11 septembre, les entreprises sortaient juste de leur haute saison, qui va di- scos d’avril a bre/octobre, ce qui est la haute saison -— avec au milieu 1e tourisme de loisir et au début et a la fin le tourisme d’affaires. Almslell bre, nous venions de traverser cette bonne saison et nousavions el’argentalaban uegraceacettebonnesaisonetnous ovens pu essuyer la tempéte. ent avec le SRAS, nous per- dons mm as perspectives de bonnes affaires, ces périodes de haute arson 'représentent sidérab denoteclien le.» LII nous, comme secteur, une proportion C011- «he manque a gagner provient particulierement des touristes améri- cains qui ne viendront pas a Toronto», precise Terry d’été at completement perdue Mundell. «La saison pour Toronto», estime-t-il. D’autre régiais ontariennes ont également été touchées, Niagara et Ottawa par exemple. Montreal et Vancouver ont elles aussi connu un ralentissement du tourisme, quoique moindre. «C'est le deuxieme foyer d’infection, qui s'eot declare fin mar, ' a véritablementlporté 1e coup de grace a la ca- pitale économique de ’Ontario», ajoute . «lepensequeleSRASaeudes Munde m ions considérables sur le tourisme en Ontario et a Toronto. be p us Wm l’Ontario, c’est l'ab- senoe de flourishes américains a cause du 5 Et en toute franchise, je crois que si vous avions pu maintenir la situation a la fin de la premiere infection de SRAS, l'industrie touristique serait sur la voie de la reprise. Mais oeci étant ditég pense que le second foyer de SRAS de nouveau om ramenelesecteur en arriere.» Le 22 mai dernier, uatre nouveaux cas amines. Le 26 mai, 1 MS recommandait robablos de SRAS étaient nouveau de différer tout voyage qui ne serait pas indispensable dans la ca itale ontarienne et le on économique du Canada. be 2 juillet, l'O oette liste de régions a risque. retirait Toronto de ‘ Iuno Beach et Gold Beach A Courseulles~sur~Mer, vous trou- veie/ donc le musee canadien du débarquement. En effet, la troisieme division d’infanterie canadienne du general Crerar a pris pied sur cette lage de 10 km entre La Riviere et .aint-Aubin. Environ 21 400 hom- mes "urent débarqués sur Juno Beach ie 6 juin 1944. Courseulles offre de tres belles plages. L'eau étant dans les environs de 20 degres, il est tres a réable de s'y baigner. De plus, el es sont beau- coup moins requentées que celles de la commune voisine de Luc-sur- Mer. Courseulles-sur-Mer est repute pour ses parcs a huitres, une de ustation s'impose. Te Cimetiere canadien de Reviers : 2 049 soldats reposent dans ce cimetiere, dont 2 044 Canadiens, quatre Britannic ues et un Francais. Ce site rassem le les tombes de deux cimetieres provi— soires établis en 1944 a Bény-sur— Mer et a Reviers. Deux rangées d’erables menent du centre :1 la pierre du Souvenir. En poursuivant votre route sur a cote, vient ensuite (lold Beach, La plus a l’ouest des plages britan— niques etait un rivage sablonneux situe entre Asnelle et la Riviere. Vous arrive/ ensuite a Arro- manches. Sur ses plages restent les vestiges du port artificiel, construit pas les Allies. lors des événements. . urplombant les mines du port, on comprend l'ampleur de la prouesse technique cui est a l’origine de la reussite du )ebarquement. 1/: port resista a la tempete du 19 iuin 1944 et permis le debarquement uotidi— en de 12 000 tonnes de marciandis- es et de 2 500 vehicules. Un musee vous explique le deroulement de la journee et comment de telles prouesses ont ete possibles. Les plages amérr'caines Viennent ensuite les plages sur Semaine du 22 au 28 juillet 2003 -— L'EXI’RESS O 11 e sable... lesquelles les troupes americaines ont debarque le 6 juin 1944. 1;: se trouve Omaha Beach on les Americains connurent les pires con- ditions de debarquement. Atten— dez-vous a un choc lorsque vous penetrerez dans le cimetiere de Colleville—sur—Mer. [1: plus grand, le plus émouvant et le plus connu des cimetieres du Dc‘barc uement : une vaste étendue sur 70 ectares, achevee en 1956 et ou reposent pres de 10 000 soldats americains. l ar ailleurs ce cimetiere est territoire americain en plein sol francais. La pointe du Hoc est un des lieux mythiques du Débar~ quement : une falaise abrupte de 35 in de hauteur, constamment battue par les vents. Les Allemands y avaient construit une batterie de cations. Les Rangers mirent plus de deux iours pour parvenir a deloger les soldats ennemis et sur es 22‘; soldats ui ciebarquerent, il n’en resta que 0 valides. Un inutile inorceau de gloire, car la batterie etait vide, toutes les pieces de l'ar— tillerie avaient éte demenagees ailleurs. Utah Beach ( lages dc Varrevi'le et de La Madefi’ine) est la plus a l’ouest des cinq plages d’assaut. C’est sur cette plage que le [)ebarquement fut un succes total. Sainte-Mére-Eglise et Cambe En revenant un peu dans les terres se trouve le cimetiere allemand de la Cambe. l’res de 2] 300 soldats allemands re iosent ici sous des croisillons de fiasalte. Ft ce lieu rap- pelle que meme si les Allemands etaient les ennemis, ils n’étaient pas tous d’abjects nazis et qu’il est ham, 5 cet égard, d’entretenir la mémoire de combattants, allies ou ,ennemis. C'est a Sainte-Mere-Eglise que vous pourrez voir accroché au clocher de l’é ylise un parachutiste. En effet, danstia nuit du 5 au 6 juin des hommes sont parachutes sur la region certains se font tuer avant d’atteindre le sol. L’un d’entre se retrouve accroché au clocher et devient une cible facile. La lutte s’engage, mais bien- tot les Américairis sont a court de munitions. [15 se battent au poignard. La ville d’Arromanches ottre de splendides plages. La Manche y était turquoise et a 20 degrés en juin. Le SRAS 51 Toronto La salson touristhue d’été est-elle perdue? pour la course du Molson lnd ' était en hausse, mais la crise du S S a Toronto a profondémment touche l’industrie touristique locale (voir encadré). Les trois paliers de gou- vemement ont débloque pres de 150 millions de dollars pour tenter de renflouer le secteur touristique ontarien, qui pese 18 milliards de dollars et emploie iusqu’a 450 000 personnes par an. A Toronto, our tenter de limiter les de ats a a saison touristique d'ete, a Ville a lance une nouvelle campagne publicitaire qui vise le tourisme regional et fait appel a la solidarite et au civisme des Ontariens et des Canadiens. L'ensemble du programme de relance couvrira les deux prochaines annees. Pour cet été, les promotions vont se concentrer sur les marches régionaux domes— tiques. La campagne «Toronto you belong here» (Toronto, votre place est ici) comprend 750 annonces télévisées et 500 annonces a la radio ainsi qu’un million de livrets de coupons donnant droit a diverses remises, explique Winnie Li, de la Ville de Toronto, responsable du groupe de travail pour relancer le tourisme. «C'est une campagne qui s’efforce d'encourager les Torontois et les gens du grand Toronto a faire les touristes clans leur propre ville pendant l'ete et jusqu’a la fin de l’annee. En plus de cela, nous aurons un million d'exemplaires de ce que nous appelons le «Play Book” [le camet de ieu], qui rassem- blera de l'information sur les mani- festations, les attractions et des coupons a valeur ajoutee, pour encou rager les Torontois a se rend re a ces divers endroits. .. Les livrets avec escomptes sont disponibles dans divers commerces de la ville ains‘i qu'a l'Hotel dc Ville. lls ont ete ou seront aussi distribues par des «Ambassadeurs» lors de huit événements phares (Celebrate Toronto Street Festival, le Molson Indy, le Beaches Jazz Festival, Caribana, Taste on the l)anforth, l'Exposition nationale canadienne, le Toronto International Film Festival et Word on the Street.) Les autorites comptent sur un autre événement important pour redorer l'image intemationale de Toronto : le concert s ecial des Rolling Stones Ie 30 juil et au l’arc Les prochains événements «Toronto, votre place est ici» 24 - 27 juillet : Toronto Stars Bluesfest 23 - 27 juillet : Beaches International Jazz Festival 25 - 27 juillet : Francophonix — Harbourfront Centre 26 juillet : Sri Lankan Arts Festival 26 juillet :Autonation 2003 27jui11et : Latin American Folldore Show usnmr LIVRES, DISOUES, vroEos. CARTES DE souuAiTs. JEUX éoucmrs, ENCYCLOPEDIES. DICTIONNAIRES, ETC. HEURES D'OUVERTURE: Lundi au jeudi 911d 18 h Vendredi 9 h [r 20 h Samedi 9 h a 1711 Stationnement GRATUlT 468, rue Queen Est Toronto (a test de la rue Parliament) Tél. : 364-4345 Téléc. : 364-8843 mJlbralrlochamplalmcoU Downsview, soit en plein festival de Caribana. ll faut esperer que les restrictions draconniennes exigées par la police de Toronto pour ce grand concert ne viendront pas . (”a ‘x/(‘ch’n/(w/ .7}//e')-/}'///' .‘ ,(Ir .Elysabeth Marois Murales et Faux Finis Decoration de ienétres ‘Palettes de Louleurs Personnalisees . Consultations de Revente Immobiliere refroidir les ardeurs d’e’ventuels spectateurs... Renseignements «Toronto, votre place est ici» - wwwtorontoca/you-belong ou 416-338-0838 Caribimu - du 18 [Hillel au 4 (1012!. Grundy parade le 2 until. Charles—Antoine Rom/er es! mi four- naliste indépendmil lorontois specialise en ecologic m‘baine (carouyert’llrogers.mm). Cot article cs! tire d’im reportage realise pour Rlllflt1*flift’rlltlfltlllllf (.e Canada or direct — http://zmmurciiietca (ill 6) 878-7889 wwuelysubethca info@elysabeth_ca en vous divertissant. Dégustation commente’e de vins et fromages pour lei/em de fonds Conference sur l’appréciation des vins a votre domicile Louise Boyer, joumaliste du vin. vous invite a vous familiariser avec Ie monde fascinant du vin tout Pour planifier un événement special pour votre groupe ou entreprise, composez : 905-847-5602 ou sans fiais I888 801-804] Visitez www.touruin.com. Ernest-R. Totreault So You Want to Know How to Learn French 11203065 12955 . GUERIN mil «i, um 1".l‘ifl'iirl I‘ll! rur- [)lhll" MUHIH‘J' ((Jul‘lwlt Workbook 1. En venue Ila"! tomes les Ilhralrles