Semaine du 22 au 28 juillet 2003 — L’EXPRESS . 3
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Le loup a hurlé a Lafontaine
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La formation Chakidor (haut) a tait danser les francophones du village de Lafontaine et de la région, le samedi 19 juillet. a l'occasion de la deuxieme e'dition du Festival du loup. Le groupe partageait l'affiche avec le groupe de Saskatchewan La Raquette a claquette et l'auteur-compositeur franco-ontarien Serge Monette. Des artistes locaux ont aussi offert quelques prestations. comme la famille Lefaive (has). Sous un beau soleil. Ie festival fut l‘occasion pour les organismes de la Huronie de presenter, sous forme de kiosques. le fruit de leur travail. L'événement était organise par la Meute culturelle de Lafontaine, dont l’ob- jectit est de fonder un musée patrimonial dans ce village de la Baie Georgienne de souche canadienne franoaise. V MM” lll‘ [3.11 lirii'ild'i
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lLlES HllERS 11 y a 35 ans : Le francais officiel
at Queen’s Park
Paul-Francois Sylvestre C’est le 22 juillet 1968 que l’Assemblée legislative de l’Ontario décide que chaque député pourra dore’navant
s'adresser a la Chambre dans l’une ou l’autre des langues officielles du Canada. Cette ouverture au bilinguisme se fait sous le r‘egne du premier ministre John P. Robarts qui coprésidera, plus tard, la Commissmn sur l’unité nationale. C'est d’ailleurs a la fin des années 1960 ue le gouveme- ment de l'Ontano commence a reconnaitre la spécificité de la communauté francophone de la province, notamment en établis- sant des écoles secondaires publiques de langue francaise.
Comme il est question de recon- naissance lin uistique a Queen’s Park, j’en pro ite pour rappeler cer- tains faits peu connus du public. Saviez—vous, par exem le, ue le premier député franco one a faire son entree au conseil es ministres est Alfred Evanturel, du comté de Prescott? Ce deputé liberal remplit les fonctions de ministre d’Etat, de 1904 a 1905. Alfred Evanturel a aussi l’honneur d’avoir été le seul francophone a occuper le fauteuil de President de l'Assemblée legisla- tive. Libéraux et consen'ateurs le choisissent unanimement en 1895 et de nouveau en 1898.
Saviez-vous qu'un Franco— Ontarien a été Procu reur general de l’Ontario? ll s’agit de Paul Leduc,
deputé liberal d'Ottawa—Est et min-
Elysabeth Marois \/—\
L’intérieur de nos logis artificiels est pour ainsi dire 1e fast-food de la Vie modeme citadine. Notre vie joumaliére est étouffée par l’ur- banisation et l'industrialisation, ce qui fait que la nature est devenue pour nous une étrangére. Nous passons beaucoup trop de temps a ’intérieur. Notre environnement a haute technologie fait que nous travaillons sous l'éblouissement de lumieres fluorescentes et nous respirons de l’air rassis recyclé a perpétuité. Nous sommes con- stamment exposés a des matériaux toxiques, des roduits chimiques et de l’ameub ement synthétique. Tous ces éléments combinés ne peuvent que ronger notre santé a petit feu. Il est temps d’y mettre un terme car notre bien-étre est en jeu.
Pour se ressourcer et retrouver son cote enfantin, quoi de lus revigo- rant u’une fuite vers es aysages remp is de verdure. En site reposant, ou l’on entend le frisson- nement des feuilles, le bruit de l'eau vive et le roucoulement des oiseaux. Un endroit ou l’on prend le temps de suivre des yeux un papil— lon a l’affut; de sentir le parfiim des arbres; de cueillir des fleurs sauva es; de iardiner; de méditer, voire e s’amuser. Ce lieu allechant n’est as une brochure de promo- tion e vacances pour le Club Med mais bien une simple fugue vers un chalet.
Un chalet est synonyme de paix, tranquilité, sérénité, liberte et spon— tanéité. Un chalet ne devrait as etre une demeure ou l’on dep oie
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Alfred Evanturel,
istre des Mines de 1934 a 1940. Le premier ministre lui demande de rem alir, parallelement, les fonctions de rocureur general pendant une courte periode, soit d'ai‘ril a octobre 1937.
SavieI-vous que l'actuel grettier de l'Assemblée legislative de l’Ontario est un Fraiico-(httarieii de Sudbury? ll s'agit de Claude l,. Desrosiers, nomme a ce poste le ler octobre 1986. ll est secretaire de la section ontarienne de l'Association des parlementaires du Commonwealth et de la section ontarienne de I'Assemblee pan
seul francophone a avoir occupé Ie fauteuil de President de I’Assemblée legislative de I'Ontario.
lemeiitaire de la Francophonie Au til des ans, il a ete conseiller pour I'Union inter Mirlementaire en listonie et en lettonie (1992), au Cambridge (199341994), en Lituanie (1994) et en lla'i'ti (1995).
Saviez—vous que l'Assemblee legislative de l'Untario a adopte la loi de 200] sur l’enilileme tranco~ ontarien? l.e clrapcau a ete hisse pour la premiere t'ois devant l'edi- tice de Queen's Park, le 24 iuin Ztltll. la loi a recu la sanction roi'ale, le 29 llllh letll. V
pun/trainers” si/iiipiilii uni
GRATllGN
Les escapades estivales
son statut mais plutot un reluge qui definit la personnalite de ses pro— prietaires ainsi que les choses C'Ul eur tiennent a cieur. l.es chalets es plus sympathiques sont ceu\ qui associent 'humour, la hardiesse, le contort desim'olte, la siinplicite, la familiarite, l’intimite et un certain aspect pittoresque. (irace a l'utilisa- tion d'elements du passe, distillee avec des items d'auiourd'hui, on peut creer un style tout a tait charis~ matique et rafraichissant. le quali— fierais ce genre de decoration : une
decoration accidentelle interes‘ sante.
l’uisqu'un chalet n'es‘t nullement svnonyme de perfection, son
charme se retrouve tres souvent dans la com alementarite plutot que dans la similitude de ses accessoires et de son ameublement. l’our don— ner du caractere a un chalet, il est souvent interessant de laisser un stvle brut et raboteux a beaucoup d’éléments structuraux. ll est important de considerer clu'un chalet n'est ms un duplicata de notre vie urltaine, c'est pourquoi nous ne devrions pas y rechercher le luxe usuel auquel nous sommes habitues.
Les alanchers se distinguent meme s ils sont grossiers et seule— ment recouverts d'une peinture fraiche, de couleur Vibrante ou neu— tre, Pour les agrementer, souvent, un tapis tait de sisal, qui par lions heur resiste a l'liumidite, rehausse une piece.
La plupart des teneti‘es devraient etre larges et tres peu ciecorees Muir laisser la nature nous enrober. f'ar contre, les fenetres des chambres a coucher et celles ties salles de hain devraient nous (ittrir un sens d'intimile. 1 es chambres a coucher semblent beneficier ti'uii caractere apaisaiit lorqu’elles sont
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Le iournal des francophones de Toronto depUis 1976! Editeur: Jean-Pierre Mazare Rédactrice en chef: Catherine Bachaalani Journaliste: Laurence Dupin Chroniqueurs: Lowse Boyer. Lamia CharIeDOis. Dominique DenlS, Bernard Dionne. Marta Dolecki, Gerald Fillion. Pierre Karch. Mario Leduc Benon Legault Pierre Leon. Vincent Marchildon. Nathalie Prezeau. CharlesrAntOine Rouyer, Paul~FlanQOIS Sylvestre. lvayla Dingilova Emmanuel Biston. Elysabeth Marcis. Eric Cader Publiclté: Aklilou Etaya Correction: Estelle Maltais. Paul-FranQOis Sylvestre Abonnements: Esther Vlad Services pédagogiques: Paul Ceurstemont Imprimerie et services graphiques : Centra Web (416i 465-6665 Agences La Presse Canadienne (PC). Asseoaied Piess (AP). Agence France-Presse (AFPi, Agence SCience Presse (ASP)
Fonda an 1976 L Express est Dllltllf‘: ii." I F wress (11> Tum/mi Mi 0! se veiil 'iH ,oiirrial iiirfmx-iirtai ll "1’ loiite afti H liation polmque C(irnrniinaulaire on I iiiviiiierr iale Les opinions niriises par les siqrialaiies ties articles primes itaris L'Express n engagenl 11“ m” ménwa NW. | riioiiiriiieiirs at iiris Corrosiioriilauls rie soot vesimnsablfls \lllf‘ ties arti cles qa'ils out Signes Les articles ltOli siqiw‘s se vriiileul strimemeiil Intoiiriatils rat soiii la restmusahilite ‘lll redairteiii en chat Tous les drons rte raprmiiriioii oi rt‘iiiilisaiioii rtariirtes e! (1 illustrations siiiii iirriteges at iw Win/(”ll one on lenus on aver. I9 consentemeiit expiii up at in rte Ia direction Aiiriiiw insimnsatiiiiie ii as! assume-e eiivers te mate raoaciiorinel non solllcué Um- pow-tom») retoiii 'lururiul atlrarii im- itoil diiCOlYlpdgflPl tout erivoi rte iiialeriei‘ a re 9‘ r a l Express i-toii a ses inrtm tours soul \ oiisiiteiees, mmmg oiilraires mules l E rpmss unite 2 3. an kiosiiiie, Lahonnemerii 'aiix ans au (,.iii lild l')(l S [your on an a leiiaiirwi non rpmmm, sable at incluanl la ""5 Des tarits spot iaiir s .ii . iriiiiaul aux atioo \emeuls ife iiroiipc, r‘ornme les mud-ants La; la
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peintes en \ ert. Noublioiis pas que cles his a clt‘llx c‘itiges soili un clti)l\ iudicieuxl
5i l'espace le pei'met, la .salle de seiour se de\ rait d'a\'oir plus d'un sofa; ele preference le sota‘lit qui multipliera l'espac e a coucher. Quelques cliaises occasionnelles eparpillees dans la wiece peuvent aussi etre eventuel ement trans— wortees a l'exterieur lorsqu'on en a lwsoin. Un petit truc pertinent est d'ax'oir recours a des housses car elles sont la\'ables et elles nous don- nent aussi l'option de changer de decor en un tournemain. Chose importante : dans tout chalet t ui se respecte, l'indispensahle ciaise bei‘cante doit trou\'er sa place!
l.es cuisines peintes en iaune donnent l'impression d'etre partic— ulierement intimes. Des etageres plutot que des armoires pleines de \'aisselle depareillee revetent un caractere \‘ieillot. l’our un soupcon de style L‘lldlllpt‘lrt‘, la suspension de poelons ou d'ustensiles au mur ou au platond est une alternative charmante. LTne table c ui s'allonge ou plusieurs petites tabHes qui peu- \'ent s'abouter sonl une solution tiet‘fee pour recevoir une tonne de monde pour un festin.
Imagine/nous clans ce chalet, dans cette cuisine iaune, devant une pointe de tarte aux lileuets et une tasse de the! N'eprouVe/‘Vous pas tin sentiment tie nostalgie et ne peiiseI—x'ous pas que ce menu a un gout particiiliei‘emeiil ditin?
l)e\'inette du mois : Quelle est la couleur la plus utilisee pour l'e,\~ terieur cl'un chalet ou d'une maison tie campagne?
[Ii/siiln'l/i Marois Allows/‘8 788‘?
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