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L’Ordre du mérite

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L'ambassadeur de France a Ottawa. Philippe Guelluy. a remis au president de l'association des Anciens combattants. Pierre Alcide. les insignes de Chevalier de I‘Ordre du Mérite. - page 4

FRANCDPHONIE

le Ioup a hurlea lafontaine

(lidlsiiliil ‘Vi‘t‘ui‘ \liiiii'lli‘ t‘l I .l liililllt'llt‘ ml.iqiietii~oiit sii I.l|ll' daiisi-i les tiaiiioplioiies tip Hm! "lt‘Illli' It' I‘lllllllt‘l

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ONTARIO FRANQAIS AC FO-Toronto

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Ix’olgi'i-w II‘I" imiii iIlll' ioiis Ii-s Iiaiiioplioiies w I” I‘lilili l: . es i la i Iioillit‘ I\ ’i —Page$

INTERNATIONAL

Ces femmes kamikazes (2) \.lli‘l\ \ lad so iwin Ilt' siii ll‘ plieiioiiieiie des li-iiiiin Liiiiil 1/! It Ilt'l( Ill‘llll‘ Iles soldats i'ii . hit, ’i ~ill4ill\ llli goinerneiiieiit It >l‘iillssi‘lll a se relieller.

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sun SCENE

Festival de Niagara-sur-le-Lac uni. I‘ll‘i' llll .i tail seandale dune en l"i|\ l ii \rai regal

a lit‘ pas niaiiquer!

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TOURISME

Les plages du Debarquement I .i «llll‘ tlt‘ ii.ii ll' I'Il \iii'iiiaiidie otlre de 'tl.l)."[illlilllt‘\ plagiw iiiais o e soiit aussi des Ill'll\. I Ii.iie§es iI'I Iisloit‘i' I’i'lile \ lsile

de la iote iioi'maiide.

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PLEIN AIR

Polar Bear Express

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Francophonie plurielle a Harbourfront Du 25 au 27 juillet: Souad Massi, Perdu L’Nord, Marie-Lynn Hammond, etc.

Dominique Denis

Nous sonimes en l’an 2003 apres Jesus Christ. Non seulement la trancophonie résiste-t-elle encore et tou- iours a l’envahisseur, mais elle rayonne, se métisse, s'exporte. El atteint nos fives avec une fréquence des plus encourageantes, revenant a Harbourtmnt les 25, 26 et 27 juillet, le temps du festival Francophonix.

S'il est tonseient de la reference a l’oeui're de (loseinny, Derek Andrews, directeur artistique a Harbourfront, a liaptise t e lesti\ aI a\'ee une idee precise derriere la téte. ~ Ie tenais a donner a I'eyeiiement une identite nouvelle, iin iioin .ieeroelieur {i la connotation niusieale, celle des sons de la traneoplionie.»

Mais eoninie e'est toujours le eas a Harboiirfroiit, la iiiusique y partagera l'.iffielie avee les autres lomies d 'e\pression, dont Ia litterature, le theatre et les arts culi— naires. L'n eoiip d'oeil a la grille contirine que l‘raneoplionix se \‘eut une courtepointo.‘ bigarree, et non iine eoui erture pure—Iaine. ~l‘n wi‘esentant des artistes issus de differentes eul— tiires, tl'Atrique oeeidentale, du nionde arabe, des‘ Antilles, et en les nielaiigeant aux musiques tradition— nelles d';\niei'ique du Nord, nous ai'ons m‘e une prtr graniniation qui tombe dans ee qu'on a tendanee a qua- Iit'ier de Her/i eoiitirnie Andrews.

t e dei'nier est pai‘tieiilierement tier d'ayoir pu s'as— siirer Ia presenee de bouad Massi, une auteure—eoms positrit e algerienne qui tait des i'agues a trayers Ia tran- toplioiiie. ~I IIe represeiite I'energie creatrice d'uiie ieuiii' lemme arabe. Son oeuvre est tres' torte et originale, iiiais eii iiienie temps, eIle ineame une tendanee dans notre soeiete, |e dirais meme Line eyolution, L in pennet .i des \ on romnie la sienne de se taire entendn-m

\leme les artistes representant les traditions quebe- mises retletent l’oiwerture du neo-trad .s'ur d 'autres Iiori/ons, eoninie l‘erdu I.’Nord, qui n’liesite pas a enipriiiiter a d'autres idiomes iiiusicaux ««l’our moi, ils iniarnent iine approelie stiniulaiite, caraeteristique des ieiines Qiieliei ois qui iitiliseiit la tradition dans leur

Le groupe Swing De Paris sera en spectacle les samedi 26 et dimanche 27 juillet

demarche d’auteurs-compositeurs», de eoiitiriner Andrews.

La qualite de la programmation est d'aiitant pliis iemarquable que Francophonix etait a la merei de nom' breux aleas, tant logistiques t iie politiques. ~( ‘es temps- i i, peu d’artistes trancop iones se prodiiisent en [\merique du Nord», note Andrews. «C’est une eonr sequence de la guerre en lrak et du froid aiiierieain taee a la culture tranqais‘e, qui ont entrainé certaines eonipli- « .itions, notamment sur le plan de l’immigration.»

l’our Michael Tait, directeur artistique responsable ites autres aspects de la programmation, ee .sont des eon~ traintes budgetaires, plus que politiques, qui expliquenl que I'important yolet litteraire de l'éyenenient piiise

niaioritairenient aii sein des eommunautes francostoron— toises. Mais l'absenee d'intertenants venus de loin n’est aueiinenient refletee siir le plan de la qualité. «Avec la eoinposante ininiigrante, nous n'ai'ons eu aucun mal a troui er des artistes de grande qualite pour le festival, \ oiiiiiie |.i draiiiatiirge Marie-Lynn l'lammond», rap- peIIe—t—il.

Selon Tait, le niandat de eette edition inaugurale de l‘l‘dlit‘tiplitil‘lh etait double. iiNous‘ \'oulions' rassembler le plus de cultures possible, tout en retlétant tine multiv tude de tormes d'eqwession artisti Lie, qu'il s'agisse du theatre, de la lit‘tion, du eontes, de a danse ou des arts eiiliiiaii'es.~

(SUITE EN PAGE 2)

Visite du Vieux-Toronto outer au luxe des annees 30

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D’hier a aujourd'hui: lajisTgenTEmway reproduit celle qu’organisait Gray Line en 1930 au départ de

l'hétel King Edward.

Charles-Antoine Rouyer

Découvrez le Vieux-Toronto depuis la fenétre d'un ancien tramway remis a neuf et goutez ensuite au que du «King Eddy» pour un traditionnel «High Tea».

Voii‘i Ie programme de la toute HOUYUIIC \‘isite guidee otterte par I'entreprise (iray Iiiie, a la demande de I'llotel Meridien- King I'dward pour niarquer Ie ltltl' aniiiyersaire t ette annee de l’et.iblissenieiit de Iu\e.

I.e \'ieii\-'Ioronto est eertes loin du eliarnie du Vieiix-Moiitreal ou du Vieux— Qiiebee. I’oiirtaiit, iI reste quelques vestiges dii berteaii de loroiito, aneieiinenient la ville de York, nee dans Ie quartier du Marthe Ht law renee \ers la fin du XVlll' sit-t Ie

|,e.s passagers eniliarqiient au 17 de la rue King lzst, deyant I'liotel ~King Eddy», dans iiii antien tramway (W38 oii I993 seliiii les ioul‘s), .i Illilltl, tous les dimanch- es. l,e \eIiii‘iile aux tormes arrondies, de ioiileur \R'llit‘ el rouge Bordeaux, s'ebrai‘i- Ie alors en direetioii du qiiartier de la distil— Ieriel iooderliani

l.e «in Ull remoiite ensuite \'ers Ie Nord itisqu'au quartier (abba etown puis rt‘\'lt‘lll \'ers la rue Yonge le lTong de la rue (arlton. l'antien tramway, qui d’ailleurs ne manque pas d'attirer les regards des iassants daiis la rue, pique ensuite \‘ers le at eii enipruntant l'awnue Spadina, tait un eroeliet \‘ers le l'ort York de I793 et tra— Verse le site de I'exposition nationale (ou se troiii e I'eniplaiement dii fort Rouille des lirant‘ais \‘ers WW) I a \‘isite re\'ieiit

ensuite a I’hotel Ie long de la rue King.

Le trajet de la visite, dependant des rails disponibles, depasse en fail les limites du Vieux—Toronto en tant que tel, soit la rue Front actuelle, au bord du lac Ontario a l'ept ue, la rue Queen au Nord, la rue Berke ey a l'list et la rue Jarvis (autrefois New Street) a I'( )uest.

Cette visite en tramway reproduit a yrai dire une visite de la ville qu'organis‘ait Gray Line en I930 au art de I'Hotel King Edward «Nous ébrons Ie IOU anniversaire du King Eddy», explique en frangais Tony Cousens, le directeur— eneral de I'hotel, «et dans les années 19. , Cray Line offr'ait uiie visite du “Olde Towne Toronto” et un High Tea traditionnel dans‘ le lobby de l'hotel. Et nous avons, ayec les celebrations [du IlXt aruiiversaire], recree ee pro rramme qui ya partir tous les dimanclies a partir de jui let iu.‘ u'a sep- tembre et les années suivantesfle mai .3 septembre, tous les dimanches et sur demande lors d'autres joumees aussi.» -

Au fil de la yisite, un guide attire l’at— tention sur differents edifices tout en insis— tant sur deux personalités torontoises d'alors le pronioteur de l'hotel, M. (iooderham (proprietaire de la distillerie et de l'edifiee triangulaire sur la rue Front) ; I’architecte qui a dessine l'l'lotel King Edward, M. Iennox, qui a notamment (oneu l’ancienne mairie de Toronto.

« ("est en fait la yisite du Vieux Toronto et de ses environs», precise Tony Cousens «C'est a bord d'un \‘ieux tramway his» torique qui part de I'hotel, .sur King, et d'abord nouiiparlons beaumup du promo- teur M. Goo erhani, L ui est Ie promoteur du Kin Edward Hotel mais aussi de beau- (‘oup edifices historiques a Toronto et aussi de l'arehiteete l .ennox qui a signe l'arr

chitecture de plus de 70 a 81) editiees a Toronto.»

(ilane au til de la promenade d'uiie lieure trente, un detail inatteiidu sur la couleur des aneieiiiies plaques de rue de Toronto, autrefois bleues ou jaiiiies : les plaques des rues list—(‘iuest etaieiit jaunes (la course du .soleil tl'l{st en (luest) et eelles des rues NordSud etaient lileues Ielles menent yers Ie Iae Ontario). Seloii iiotre guide, «1‘ code \oiilait ainsi taeiliter I'orien— tation des‘ nouyeaux immigrants dont beaueoup etaient analpliabetes.

Au terme du pareours eii traniwai, k 'est une autre \‘isite qui commence alors : eelle de \‘otre palais, pour le I Iigli lea tune sorte de diiier-gouter ser\‘i traditioniiellenient entre l7li et th).

Apres une petite deeeption ~ Ie the nest mallieureusenieiit pliis serii dans le superbe salon d'origiiie, ayee ses eaiiapes fleuris et ses longues tentures \'l‘llt'\ aii\ fenetres, ear iiige trop grand pour Ie laible nombre de clients de nos ioiirs A, i'opte ai ex beaueoup de lionlieur pour iiii the lad} (irey. Ce recent inelange est une \ariaiite plus fine du liarl ( Lrey a la berganiotte, soil iei un the partume aux /estes d’orange et de eitroii el seiilenieiil iiiie ll‘lM lie de ber ganiotte.

Sur la table, iin plat a pliisieiirs etages propose ses petits eaiiapes sales .iii\ etages inle‘rleurs el all siiiiiliiel Ies desserts silt‘res liiitre autres, iiii pudding ile pain minia- ture eoiffe d'une N‘lll tranilie de saiimoii fume tond litterallenient daiis Ia I‘Ulltllt‘ Une petite tartiiiade de poiilet \\ .ildort sur pain aux litil\ et aiix raisins siii resale assure Ia transition les niets siit res

ISUlTli [1N l’A(;|. 2i

Apres une verrue et un ongle: une dent d’Elvis

MlAMl (AP) -- Apres dix jours de mise aux enchéres sur le site lntemet d‘eBay, une dent censée appartenir a Elvis Presley ainsi

u'une boucle de cheveu et un

isque d'or n'ont pas trouvé pre- neur... avec un prix de départ de 100 000 dollars.

les proprietaires de ces preeieuses reliques, residant dans le sud de la liloride, ont annonee qu'ils avaient l'intention de les vendre separé- ment et de les remettre aux eiielieres.

Une annonee qui a eoiistitue un .soulagenient pour Ioni Mabe, une tan pure et dure du King, proprie— taire d‘une i'errue appartenant a This et peut-etre d'uun onglev du t‘lianteur.

Les propriétaires des objets, qui out an salon dc (airfare, (mt retiré la

dent de leur magasin

oil ils exposaient les reliqucs depuis une dizaine d’années.

«I'adorerais ayoir la dent», reeoiinait eette artiste viyant en (ieorgie qui se noninie elle—meme la ureine du King». ”la \‘errue aurait iine eopine et nous pour- rions rei‘onstituer Ie King par moreeaux .ii'aiice-t—elle.

les em’lieres pour la dent, qui aiirait ete arraeliee de la bouehe du ~Kiiig~ elie/ un dentiste, ont com- nienre Ie R iuillel et ont pris tin ven- dredi a 23h. l:Iles ont atteint iusqu'a deiix millions de dollars, niais le site ellay a relaiiee les eneheres niardi soir paree que les premieres etaieiit iiigees tantaisistes, a e\p|ique Anthony Delrontes, con— sei'\'ateiir de la collection.

I es proprietaires des objets, qui possedeiil un salon de couture a lort I .iuderdale, ont retire la dent de Ieui niagasin ou ils exposaient les reliques depiiis une di/aine d aiinees. (IL ela devenait trop eher de niaintenir la securite», a e\pliqiie M, |)el5oiites.

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