Semaine du 17 au 23 février 2004 — L'EXPRESS o 3 Un nom pour le College francais Le conseil d'école du College francais cherche un nouveau nom pour l’établissement de la rue Carlton. Cette ecole secondaire ublique francaise mérite, en eft'et, un vocable plus su tantrel que celui qu'elle porte presentement. C est l’occasion de proposer des noms qui s’enracinent clans le atrimoine franco—torontois. En Ontario francais, es conseils scolaires, conseils d’écoles et membres de la communauté ont trop sou- vent eu tendance a doter les institutions d’enseigne— ment de noms insi ' 'ants tels ue Pavilion des jeunes, Franco‘jeunesse, ité collégialelee plus, une foule d’é— Coles primaires catholiques rtent des noms ui con- viennent a des paroisses Sacre-Coeur, Saint-oseph, Saint-Antoine, Sainte-Anne, etc.) mais pas a des lieux d’enseignement qui identifient une communaute’ cul- turelle,. Si les francophones en Ontario connaissent peu les artisans et artisanes de leur développement, c’est en partie Saree ue nos institutions ne portent pas les noms ‘ ces eaders. I] y a, bien entendu, quelques heureuses exceptions, ici méme a Toronto, telles que les écoles secondaires Etienne-Brfilé et Mgr-de- Charbonnel, l’école prirnaire Laure-Riese et le Pavilion Centre me’dico-social communautaire, Ie Theatre francais de Toronto et le Centre franco hone de Toronto, pour n’en nommer que que ques-uns, auraient du étre baptises autrement. On a rate l‘occa- sion de donner a ces institutions le nom d’un pionnier ou d’une pionniere franco hone de Toronto. Le conseil d’école du ollé e francais a eu la bril- lante idée de rebaptiser son institution et il est a espérer que les décideurs ne maqueront pas d’honorer une fi— gure marquante de la francophonie torontoise en don- nant son nom a une e'cole sise en lein coaur de la ville— reine. Les ssibilités sont multipfés. En voici quel ues- unes : Ecngsecondaire lean-Baptiste-Rousseaux, cole secondaire Napoléon—Antoine-Belcourt, Ecole se— condaire Robert-Gauthier, cole secondaire Charles- Arsenault, cole secondaire Micheline—Saint-Cyr. C’est le Conseil scolaire public du district Centre- Sud-Quest qui rendra la décision finale. Je me perme- ts de lui fairie eux suggestions. D’abord se doter lui- méme d’un nom ui respite la fierté franco-ontarienne (et non pas la désignation géographique). Ensuite inviter un membre de la Socie’té d' istoire de Toronto 21 siéger sur le comité qui évaluera les propositions Omer-Deslauriers. Mais il reste qlili’un trop grand nom- b 'cs arborent des voca- bre de centres, écoles et lieux pu bles mal choisis. Les Centres d’Accueil Heritage, le recues. Une telle expertise ne peut que donner plus de poids au processus de selection. — Paul-Francois Sylvestre “Deb—at sur la la'icité : 1a neutralité del’Etat Je viens de lire le texte de Francois Be eron (L’Express du 20 au 26 jan- we? sur la la’i‘cité francaise et plus précisément sur l’interdiction des signes religieux. Un point important en est ur- tant absent: la neutralité de ’Etat. Votre texte ne presente pas non plus le cote athéiste de la revolution francaise qui a fortement influencé cette loi de la la'icite', pour ui, au- dessus de la souveraineté u peu- plekil n’y a pas de dieu. A cote des libertés individuelles existent aussi des libertés collectives comme la souveraineté par exem- ple. H en est de méme ur la la'ici- té. L’idée est, qu'au—del de nos con- fessions ou opinions politiques, nous parta eons tous un tat en commun. et Etat doit étrie neutre pour le bien de tous. Cette lai'cité nous unit sur ce qui nous rassem- ble. 1e vous épargnerai de plus les tr‘es fréquentes connections entre intégrisme et hijab dont la manifes- tation du 17 janvier a Paris nous a montré la teneur par des slogans homophobes ou des slogans du genre «le Coran est notre constitu- tion», et Sur le fait qu’un historien négationniste y était. Cette loi clarifie les choses et beaucou de musulmans la voulait come 9 moufti de Marseille des responsables socialistes ou des associations comme «Ni pute, ni soumise». Regardez cette loi non pas sous l'angle de l’interdiction mais sur les avantages qu’elle ap orte. Les croix gammees sont inter ites également et ca n’est pas un grand mal, croyez-moi. - Arnaud Lefebvre Défense du francais: pas de loi 101 a la sauce suisse BERNE (AP) - Cool, crash, task force, e-mail... Les anglicismes envahissent la lan e francaise en Suisse, des cours e recreation aux entreprises en assant par les médias, voire 'admimstration. Estimant que la coupe est pleine, plusieurs députés romands veu- ent instaurer des garde-fous dans le domaine public. Pas question toutefois d'une loi 101 comme au Québec ou de «loi Toubon» a la sauce helvéti ue: l'idée est plutflt d‘inciter que 'imposer. «Utiliser 'task force' pour 'grioupe de travail' ou rebaptiser 'Swissmint' l'ancienne 'monnaie fédérale', c'est aberrant», s'emporte le dé uté Didier Berberat (PS/Neuchatel). Ces demieres années, les interven— tions arlementaires invitant la Confe‘ ération a prendre des mesures pour endiguer le flot de termes anglais se sont multipliées. A la motion de Bernhard Hess (DS/Beme) de 1999 réclamant une loi pour la protection des langues nationales ont succéde’ l'interven- tion de Jean-Jacques Schwaab (PS/Vaud) en 2002, puis une ques- tion au ouvemement de son col— legue 2lean—Claude Rennwald (PS/Jura) l'an demier. A chaque fois, le gouvemement a renvo é notamment au projet de loi sur es langues en cours. Auteur de l'initiative parlemen- taire visant a ce que la deuxieme langue officielle ensei ée soit une langue nationale, Di ier Berberat ne cache pas une certaine irritation. «Je re rette la montée de l'anglais dans ’la vie courante, mais cela releve de la responsabilité individu- elle. Par contre, je n'admets pas que la Confederation se livre a ce genre de 5 ort». ans son viseur figurent notam- ment les appellations des offices fédéraux. Le Neuchatelois s'e’léve contre cette mode consistant a singer tout ce ui Vient des Stats- Unais. Une ten ance qui s'explique aussi par le fait que les Suisses alé- maniques «aiment bien montrer qu'ils savent l'an lais». S'il est hors e uestion d'aller aussi loin que la loi 01 au Québec, exclusif du francais dans la public- ité commerciale, M. Berberat estime ue l' tat doit montrer l'exem le. ela conceme l'administratlon, mais aussi les entreprises dont il est actionnaire majoritaire, comme La Poste ou Swisscom. Le député compte dé oser des amendements en ce sens ans le cadre de l'examen dela loisurleslan es. Pour le dé uté ves Christen, 1e francaisetla gues continentales euro , sont en danger. Le radial vaudoia n‘écarte pas dim-A blée la «solution extreme» consis- tant a interdirie l'anglais dans l'ad- ministration. Plus nuancé, le liberal genevois Jacques-Simon Eggly met en garde contre tout dogmatisme. Il faut éviter autant que possible les angli- cismes dans les documents officiels, mais la souplesse s'impose lorsqu'il s'agit, par exemple, d'organisations internationales. Connu pour son langage chatie’, M. Eggly parie sur l'incitation plutot que sur la contrainte. «Ie ne crois pas beaucoup a la défense de la langue francaise par la loi», explique-t-il. Une prudence artagée par le démocratechre’tien minique de Buman qui envisa e une loi-cadre, assortie par exemp e de directives our l'administration. Député du Valais et mem— bre de la commission de la culture qui se penchera sur la loi sur les langues, Oskar Freysin er estime lui que le probleme est oin d'étre anecdotique. ll participe d'un affaiblissement général du niveau de maitrise lin istique. Et de dénoncer la «p0 ution des angli- cismes», qualifiant d'idiotie pure; l'utilisation de «task force» pour «groupe de travail» ou de «Super League» pour designer l'ancienne «Ligue nationale A» de football. I] promet de «faire du tapage» pour défendre la primauté du francais. Le projet de loi sur les langues définit l'usage des langues offi- cielles par les autorités fédérales, mais ne regle lpas la question des anglicismes. I appartiendra aux parlementaires d'ap rter d'éven— tuelles précisions. gouveme- ment déposera son projet de loi au Le Canada,m terre d’asile pour terroristes? OTTAWA (AP) - Le Canada est une des «destinations favorites . des terroristes et des criminels intemationaux», selon un récent rapport de la direction de la recherche du Congres américain rendu public. «Le Canada a servi de base impor- tante que ce soit pour les activités criminelles internationales ou pour le terrorisme», note ce document publié par la Bibliotheque du Congres, qui cite notamment l'af— faire Ahmed Ressam. Cet Algérien avait été arrété en 1999 alors qu'il s'apprétait a tra- verser la frontiere canado—améri- caine dans le but de commettre un attentat ‘a l'aéroport de Los Angeles. «Une couverture sociale généreuse, des lois sur l'immigra- tion laxistes, des poursuites trop u fréquentes, des sentences trop égéres et une ties longue frontiere facilitent les mouvements vers d'autres ays, particulierement vers les tats-Unis: ces elements font du Canada une destination de choix pour les terroristes et le crime orgamse’ international.» Intitulé Nations Hospitablc to Organized Crime and Terrorism (Nations hospitalieres pour le crime organise et le terrorisme), le rapport a été finalise en octobre dernier. Le document fait état de la col- laboration récente entre les autorités canadiennes et améri— caines dans la lutte contre le terror- . isme, de méme que des efforts d'Ottawa pour renforcer ses lois antiterroristes. Toutefois, les auteurs doutent qu'elles soient suf— fisantes. Selon eux, «l'identité de démocratie libérale» du Canada empécherait l'adoption de mesures plus musclées. Le lporte-parole du Groupe de ‘ survei ance intemational des lib- ertés civiles, Roch Tasse, a our sa . part affirmé «qu'a moms dei devenir un Etat policier, nous pou- vons difficilement nous conformer a leurs attentes». . an ’98 non ‘ (1884-1939), il mene parallelement _ ‘HUMOURIE e COL Du sexe des dragons et des hélicoptéres Séverine dessine. Elle est dans une pe- ment male, foulait la route, element riode de dragons. Elle s’est mise en Pierre femelle. llyavaitla tout uns mbolisme colere parce qu’on a cru que son ' un peu tireparlescheveuxl est loin de demier dragon était un dinosaure. Pour Leon tout expliquer! arait- \J—\ Qui dira jamais ainsi pourquoi la moi, il y acpeu de difference. Si, il. D’abor un dragon crache e feu alors qu’on n’a pas de reuve que les dinosaures aient jamais ait ca. Ensuite, le dragon est plus léger. ll vole tandis que peu de dinosaures ont été capables c e cette prouesse. Le seul point com- mun, veut bien admettre Séverine, est que les deux especes ont une sorte d'ar- réte dorsale épineuse, J’ai fait remarquer a Séverine qu'elle avait fait des ailes d’anges a son dragon. On sait que l'aile d’an e a un profil arrondi, plutot doux, comme l’exige la onction. On s’attendrait a l’oppose’ pour le . dra on. — s-tu déja vu de vrais anges? m’objecte Séverine. Je dois avouer que non, malgre une education religieuse assez poussée. Mais j’affirme, par contre, que lorsque j’allais a l’école, j’avais un petit copain dragon qui avait des ailes pointues. Je m’en souviens tres bien. J'ai raconté a Séverine toutes les blagues u’on se faisait et combien il était utile, ce tit dragon. ’est lui qui entretenait le feu du po'ele a is dans la classe, en hiver. A la re’cre, il nous allumait, en cachette, les ci a- rettes que nous fabriquions, nous, les garcons, avec es bouts de viome. Séverine ne veut pas me croire. J’ai alors hasardé, sachant qu’elle commence a dessiner parfois des bonshommes un u érotiques : — C ’est un garcon ou une fil e ton dragon? Haussement d'épaules. —— T’es betel Tu sais bien que les dragons c’est comme les anges, ca n’a pas de sexe! —— Ah! bon. — Oui, parce que ca n’existe pas, les dragons! Et les plus! — egarde l'hélicoptere qui passe. Lui non plus n’a pas de sexe. Alors, il n’existe pas? ll parait ue c’est plus compliqué que ca. On va tomber dans a grammaire ou la philosophie. ll va fal— loir attendre encore un peu our apprendre que nos ancétres - les prétendus lndo— uropéens - avaient toute une mythologie qui a attribué un sexe a ce ui est devenu un genre grammatical. D’apres les ant ropo- logues, la Terre, nourriciere, était considérée comme femelle, ainsi que les arbres porteurs de fruits; la Mer, jugée bizarrement infertile, était neutre; 1e pied, élé— _-i[.iES 14 Il ya 140 ans lune est masculin en allemand alors ue le soleil est féminin? Le francais n'a us que deux genres et bien malin dlirait pourquoi le fauteuil est masculin et la chaise féminin. Quand on adopte un mot nouveau, la langue he'site souvent entre les deux genres, comme elle l’a fait pour automobile puis plus tard pour autoroute. Au moyen-a e, on di- sait UN fourmi/UNE fourmi -, le genre grammatical distinguant le sexe. ll est cocasse de voir que la seule forme moderne est UNE FOU RMl, qui n’a garde’ que I’article feminin et Ie nom masculin! Dans la langue populaine, les fluctuations de genre sont courantes, surtout dans les noms commencant par une voyelle, tels que autobus, erreur, ouvrage, etc. Au l7e siécle, amours, delices et orgues étaient féminin au pluriel et le sont restes dans la langue lit- téraire! Alors u’ils continuent a etre masculins au sin- gulier dans la angue ordinaire. Les psychanalystes ont de belles theories sur l’ina- nimé en anglais qui est grammaticalement neutre et devrait étre rendu ar «it». Mais ils font remarquer que les bateaux sont feminins et les voitures des hommes également. ll taut was mal d’imagination perverse pour sexualiser ainsi JCS objets inanimes alors qu’ils ont depuis longtemps un genre bien établi. Pour les animaux, dire «it» pour un elephant est vraiment manquer de sens de l'observation ou étre aveu lé par la grammaire! Mais je me demande si l’ang ais n’est pas en train de changer pour tout ce ui est sexué. On sait déja que la plupart des animaux a- miliers semblent suivre la marque grammaticale indiquée par le sexe. Le chat pose, en anglais plus qu’en francais, un probleme métaphorico—grammatical scabreux! Pour revenir aux helicopteres, voici une petite blague d’un niveau élémentaire, ui exigera votre indulrence! Mais il y a des jours ou on est fatigués! C’est ’histoire du gendarme qui dit au capitaine : —— Regardez! Mon ca itaine, une he'lico tere! —- Ce n’est as UN he'licoptére, recti ie le capitaine. C'est UN hélicoptére. —— Ben, mon capitaine, repond le soldat admiratif, vous avez de bons yeux.‘ 1E- Naissance d’un des premiers dramaturges franco-ontariens Paul-Francois Sylvestre On a souvent tendance, en Ontario francais, a faire remonter les orig- ines du theatre franco-ontarien aux années 1970. Pourtant, il s'écrivait et se jouait des pieces francophones 100 ans plus tot 3 Ottawa. Des dramaturges tels qu’Augustin Laperriere (1829- 1903) et Régis Roy (1864-1944) ont fait figure de précurseurs a ce chapitre-B. Cette semaine marque le 140e anniversaire de naissance de Régis Roy, dont voici un bref apercu de sa contribution. Régis Roy est né a Ottawa le 16 février 1864. Fonctionnaire fédéral au ministere de l’Agriculture (1882— 1884) et au ministere de la Marine une carriere de joumaliste et d’écrivain. Membre actif du Cercle littéraire de l’lnstitut canadien— francais d’Ottawa et membre a vie de la Société historique franco- américaine de Boston, cet écrivain photo : Jules Alexandre Castonguay / Archives nationales du granules (1896), On dmrandc m1 iu‘ti’ilr (1896), Nous divorgons (1897), , L'aubr’rqc iiu nmnéro 3 (1899), muse dc Baptiste (1905), [u visite dc Climnpoiremi (1908), Pour Iv premier prix, (1910), et L'mlt‘it’ dt’ Baptiste (1930). Historien a ses heures, Régis Roy publie aussi .. des ouvrages tels que " l'Armorial du Canada frang‘ais (deux volumes, 1915-1918) et [4’ Regiment do Carignan : son organisa- tion ct sun expedition en t, Canada (1925). On lui doit aussi des romans, dont Le Manoir lumté (1927), et un recueil de oésie intitulé La Main is)’ fer (1931). Régis Roy est décédé le 23 aout 1944 21 Ottawa. Grace aux recherches de Mariel O'Neill-Karch et de Pierre Karch, les aauvres de Régis Roy commencent a étre mieux connues. En effet, ces deux chercheurs torontois ont déja publié Choir dc prolifique collabore a plusieurs publications, dont Lt Pays laurcn- tion, La Revue mnudienne, Le Monde illustré, b2 Revue moderne et Le Droit. De 1893 a 1896, i1 fait paraitre 22 contes et nouvelles dans le Monde Canada / PA165147. Membre de la Société des auteurs dramatiques de Paris, Régis Roy écrit une dizaine de pieces de theatre. On lui doit, entre autres, les nouvvlli’s rt dc (antes de Régis Roy (2001), aux Edi- tions David; ils pré arent actuellement une édition e ses textes dramatiques. qui impose notamment lusage Parlementala mi—mars. illustré. textes suivants Consultations pauifmncoisCrDsympatico.ca r,~).fi. , ,7," , ., .. , ., , , ”W," , , W, , ,,W,,,W__,_ W ,,,,p,,, ,7~,,ifi _. - . Super Rabais 4 0% Utilisez ce coupon pour recevoir L’EXPRESS chez vous pour 1.203 par numéro — soit 40% du prlx de 2$ en kiosquel Le journal des trancophones de Toronto depuis 1975! Ecnvez all Forum Editeuerean-Pierre Mazaré des lecteurs! N’hésitez as a nous faire de vos opinions sur Lamia: Rédactrloe en chef: Ma daline Boutros Joumallste: Marta Dolecki Chroniqueurs: Louise Boyer. Lamia Charlebois. Dominique Denis, Bernard Dionne. Marta Doleoki, Gerald Fillion. Pierre Karch. Mario Leduc. Benoit Legault.Pierre Léon. Nathalie Prégeau. Charles-Antoine Ftouyer. PRIX EN Kl E sur un - 1 L'Erpress Paul-Fran ois Sylvestre, Valé Vlad, Eric Cader, Nicolas Masson. 7 7 OSQU sur toutar:i1ct;d;i' ui v03: m Publfcné: Aklilou Etaya Zomlon: Annie Dussaussoy M. / Mme miuxubs 5 VP ti t a U . . ql Abonnements: Esther Vlad fl: él coexirque z e cour- >< Services iques: Paul Ceurstemont , , , A , , ,V -, , , , . , , ectro 1 I I ] lmprimerle et services gra lques : Centra Web (416) 465-6665 Rue Apt. - . — Agences: La Presse Canadienne (PC), Associated Press (AP), VUTRE ,COUT expressélexpressto .._‘l Agence FrangaPresse (AFP), Agence Science Presse (ASP) dlteur associé: Francois Bergeron . , ‘ a Date limite: vendredi a midi, , , V'He PFOV- COde $ 6 O . O O pour le journal de la semaine mffiilili'fim' nsmfiiewogminfiia‘s Lefogflféfisglfim Egli‘i‘éi'rgls'oes 322:3; 3503:3335 sulvante. (L1; qu‘ils gimmfizumm swaggzlfihifiiamgt inbrmamgtztngm rresponssgm 333393 . . 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