Semaine du 10 au 16 aofit 2004 — L'EXPRESS 0 5
Toronto saute, danse et vibre au rythme des
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Soca, calypso, ragga...
Au Canada, un nombre estimé de 500 000 personnes, anglophones et francophones, sont issues de la com- munauté noire et des Cara'ibes. Le samedi 31 iuillet était our eux l’oc- casion de revivre un Eéritage com- mun. La 37‘ édition du festival Caribana a attiré environ un million de visiteurs ui, toute la joumée, ont dansé au ryt e de la soca, du reg-
ae et du calypso. La parade du 31 iuillet était le point culminant de trois iours d’activités dédiées a la célébration de la culture antillaise. Des 10 h du matin, des camavaliers aux airs d’oiseaux du paradis ont envahi les rues de la Ville-Reine pour un défile’ haut en couleurs étendu sur 3. 7 km le long du boule- vard Lakeshore. Certains avaient fait le voyage de New York ou encore de l’Oregon pour assister a la parade, l’un des plus grands rassem-
lements culturels en Amérique du nord. Originaires des Cara'i'bes ou simples curieux, les spectateurs y sont allés de leurs déhanchements
uand ils ont entendu les chars éverser leurs premieres notes de musique. En téte de la parade, le maire de Toronto, David Miller, a affirmé que le festival Caribana incamait ce ue la Ville de Toronto avait de meil eur a offrir. Comme a son habitude, la parade a fait étal de costumes spectaculaires. Or et argent de tous cétés, ailes irisées,
Le téléphone cellulaire: la télécommande du futur ;
Virginie Lapierre
SMS Message Service) est a un stade embryonnaire en Amérique du Nord. Seulement 4% des usa ers de téléphones cellulaires a fir- maient envoyer ou recevoir au moins un SMS parjour d'apr‘es un
Le marché des (Short
sondage réalisé par ricsson Canada en 2003. Toutefois, selon jason Kerr, de l’Association Cana- dienne des Telecommunications sans fil, cette technologie est en pleine expansion: «l'utilisation des SMS a plus que doublé entre 2002 et 2003».
Qu'est-Ce que le SMS? C'est un ser- vice offrant un systeme de comm u- nication sans fil, permettant aux usagers d'envoyer ou de recevoir des messages alphanumeriques courts de 160 caracteres. Ceux-ci sont recus via l‘ecran d’un tele- phone portable. Ces messages textes, ou textos, n'ont cesse de rendre de l'ampleur et de voir eurs utilisateurs proliferer, surtout aupres des moins de 25 ans,
Parlez-vous texto? Yasha Sekhavat, consultant en nou- velles technolo'ies, soutient que «l'utilisation degMS par les adoles- cents permet d 'echapper a la sur- veillance des parents.»
En effet, si l'adolescent prefere échanger avec ses pairs via cette technologie, c'est qu'elle est dis— crete. Aussi, poursuit-il, «<cette appropriation rapide des SMS par les jeunes a eu pour effet, peuta'tre a tort, de catevoriser es SMS Comme un media pour jeunes branches. ll demeure que les ado— lescents ont contribue au deve- loppement de la technologie en construisant un langage en se bas— ant sur l'aspect instantane, ludique. interactif et viral du medit
Le langage SMS s'apparente a des codes, re ondant aux con— traintes imposees par la technolo- gie (comme le maximum des lot) caracteres). ll consiste en un lan- gage phonetique, tout a fait irreverencieux de la langue. Or, l’utilisation de ce langa ye pourrait jouer un rt'ile im ortant L ans le ren- forcement de 'identite collective des ieunes
«Les jeunes se sont approprie la barbarie du SMS; pour eux, le SMS
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L’utilisation de SMS par les ado- lescents permettralt d’échapper a la surveillance dos parents, selon certalns experts. Photo. AFP
n’est pas un argot, c’est une langue en soi», aioute M. Sekhavat.
De plus, il est interessant de noter que l'utilisation des SMS modifie le ra port a l’espace et au temps. En ef et, la telecommunica- tion mobile permet d'etre en con— tact et present malgre la distance. l’ar exemple, comme le mentionne l'ethnographe iaponaise lto, alors que le groupe se rencontre physiquement, le ou les membres absents vont signifier leur presence avec d’incessants SMS. Selon elle, «Ia notion de presence se dissocie peut-etre desormais cle celle du lieu en etant reassignee a un reseau social qui s’etend au-dela d'un seul endroit.»
[)’ailleurs, Ie contenu du mes- sage importerait moins que la tre uence de l'envoi de messages ouLle geste de telephoner.
l’arallelement, le rapport au temps a egalen‘ient change. Comme le souligne lto, «si vous ave]. on telephone, vous pouvez etre en retard», le temps se prolonge. On assiste a ce qui pourrait etre appele Hun i'amollissement du temps». be
tabou, comme le”mentionne Ito, n’est pas d'etre en retard mais d’oublier son cellulaire ou encore d’étre a court de batterie.
Le m-commerce Les adolescents d’aujourd’hui seront les consommateurs adultes de demain. Cette generation est férue cle nouvelles technologies et se les approprie avant les autres. Selon une etude du NOP Mobile Users. 97% des adolescents a yés de 14 et 15 ans possédant un cel ulaire utilisaient les SMS en 2001.
L‘importance des enjeux concer- nant le comportement des adoless cents est indeniable. En effet, 1e pouvoir d’achat des adolescents, princi aux utilisateurs des SMS, a considbrablement augmenté du‘ rant les demieres années, Comme le souligne Jacques Nantel, pro- fesseur de marketing a HEC Montreal. Le temps du etit argent de poche est révolu, ’adolescent dispose d'un veritable budget ui ne peut étre négligé par les gran es mar ues.
C est donc dire a quel point il est primordial de com rendre le com- portement des ado escents en tant que consommateurs et de savo'ir comment communiquer avec ces demiers.
Howard Rheingold, grand visionnaire qui avait prédit l’avene- ment des communautés virtuelles bien avant l’heure, avance que la prochaine revolution qui boule- versera les sociétes sera celle du mobile et du m—commerce, permet- tant la géolocalisation des consom- mateurs grace aux telephones de troisieme generation.
Les opportunités pour le m— commerce sont énormes, tout comme le defi, pour les firmes, d'élaborer des solutions d'ubiquité
our le consommateur «mobile».
n effet, our ce demier, le tele- phone cel ulaire est de plus en plus enclin a clevenir «la télécommande de sa vie».
Rln’ingold Howard, (2002), ”Smart
Mobs: The Next Social Revolution”, , d’un
Perseus Publishing
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longues traines portées par les rois et les reines du festival; un cortége enchanteur composé de aillettes et de colon’s vifs ouvrait le al. Crée en 1967 a Toronto, le festival Caribana a été calqué sur Ie camaval des iles de la Trinité. Le méme déploiement de musique, de nourriture et de gaieté festive caractérisent les deux év‘ene— merits. L’année demiére a Toronto, le festival antillais avait accuse’ les con- trecoups du syndrome respiratoire aigu sévere (SRASl et du mauvais temps conjugué pour n’attirer que 400 000 visiteurs. Cette année, le ciel s’est dé agé au moment du défilé méme SI d’aucuns ont trouvé que la parade avait perdu en force et en mtensité. Ce n’était certes pas l’opi- nion des quelques danseurs invétérés qui, sans arvenir a s’ar- réter, ont prolongé a féte jusqu’en soirée.
— Marta Dolecki
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Antilles
_______ S©ClllETlE--_. .................. ‘ Premiereaccréditation syndicale
dans un Wal Mart au Québec
MONTREAL (PC) - La semaine demiérie, la Commission des rela- tions de travail du Québec a accordé une accréditation syndi- cale our un premier Wal-Mart au QuéEec, celui de Jonquiére au Saguenay.
ll s’agit du meme magasin ou la tentative de syndicalisation avait échoue’, en avril demier. Et il s’agit du meme syndicat, celui des Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce (TUAC), affilié a la FTQ. La Commission des relations de travail a accorde' l’accréditation syndicale apres s’étre assurée que le nombre de cartes d’adhésion au syndicat mprésentait la maiorité des em loyés.
) svndicat s'attend toutefois a ce que le geant américain du com- merce de detail ne baisse pas les bras aussi facilement. «ll y a tou— iours possibilité d’en appeler, cer- tainement, parce que c'est l’agent d’accréditation qui a accrédité, suite 3 son enquete. Alors la, Wal-Mart peut de’poser une requete pour con- tester cette ciecision-la et ce ne serait pas etonnant qu’il 1e fasse non
lus», a admis en entrevue M. )uis Bolduc, adioint au directeur canadien des TUAC.
En fait, des le 20 aout prochain, la commission tiendra une au- dience, afin de statuer sur la description de l’unité de négocia- tion et des personnes qu’elle vise. Les parties sont alors susceptibles de s’affronter.
Andrew Pelletier, porte-parole de Wal-Mart Canada, a indiqué que le detaillant n’avait pas encore de’cidé, lundi, s’il ferait appel ou non.
L’entreprise se «preoccupe grandement» du fait que l’accredi- tation ait été accordée sans nouveau vote, a-t—il toutefois aiouté. «Nous nous demandons si cette decision reflete vraiment la volonte des
employés», a-t—il dit depuis Toronto, lors d'un entretien télé- phoni ue.
M. elletier a par ailleurs assure ue Wal‘Mart n’avait aucunement lintention de fermer l'établisse- ment du Saguenay, a la suite de la decision rendue par la Commission des relations de travail. «Nous ne fermerions as le magasin a cause syn icat», a-t—il ciéclaré. «Seules des raisons économiques
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nous lnciteraient a fei'niei' tin maga- sin», a precise le poi‘te—pai‘ole la requete en accreditation qui vient d'etre accordee avait ete deposee Ie o iuillet derniet:
L'emploveur avait ionteste Ia composition de l'unite de negotitv tion, mais meme inalgi‘e les desau cords concernant les tramilleurs Lui devaient ldll'L‘ partie de l'unite d’accreditation, «le i'etiiiei'ant tle svnclicat) jouit dii caractere representatif requis par la loi-~, a statue la commission dans sa deci- s‘ion. «Rien ne s'oppose donc a ce c ue, conformement a I'ai‘ticle ZH du
ode du travail, l'agente de rela— tions du travail accredite le requérantn, a encore statue la com— mission.
Selon Mme Marie—losee Lemieux, du svndicat des l'L'AC, le syndicat serait ««fortement majori— taire» cette tois—ci. lors de la prom dente tentative, il a\ait perdu par huit voix, rapportait—elle. l’ouniuoi la tentative de svndicalisation at Cllt' été fructllt‘use t‘t'tte ltIls-t l? ««l t‘ lendemain du derniei' vote. on a repris la campagne svndicale.
On a rencontre les gens. Plusieurs personnes ont tait le conse tat qu’elles avaient pt‘tll-t‘tl‘l‘ man»
t in" one belle occasion de se doter do n d roit de parole vis—a-vis de cet emploveur—l‘a. On a continue la sig- nature de cartes et, lorsqu'on a eu l'assurance u'on avait un nombre confortable de signatures de cartes, on a rede mse une nouvelle requéte en accreditation», a expliqué Mme lemieux.
La section locale 503 du syndicat des ’li'availleurs unis de l’alimenta- tion et du commerce comptera donc tous les salaries du magasin, a l’exception du gérant du ma asin, des assistants-gerants, des gerants de ravons, des employés de bureau, des employés de l’atelier automo— bile, du gerant de soutien de nuit, do gerantdprincipal au service a la clientele, u gérant du personnel, des agents de sécurité et de toute personne automatiquement exclue par la loi, precise-tam dams la déci- sion. Aux dires de Mme Lemieux, le syndicat comptera «plus d’une centaine de travailleurs» sur une possibilite d’environ 150. Mme l..emieux se dit «tres fiere» d’avoir obtenu Line premiere accreditation svnclicale pour un Wal-Mart. «J'ai tres‘ confiance en l’avenir. Les gens nous ont fait confiance. On travaille sur ce dossier depuis plus d’un an.»
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Sollicitation de l’opinion publique concernant l’intention de renouveller le permis d’exploiter une maison dc soins infirmiers des établissements suivants
Altamont Nursing Home. Scarborough Cheltenham Nursing Home. North York Harold and Grace Baker Centre. Toronto labdara Lithuanian Nursing Home. Etobicoke Leisureworld (Zaregiving Centre - Etobicoke. Etobicoke Rockclitle Nursing Home. Scarborough Trilogy Long Term Care. Scarborough
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M \lllh .iiw tlt'\ toiiiniruliii’r \ nit tit-x opiillum et (it'\l\'(‘/ en .l\l\t'l’ le iiiiii'nten' tlt' l'A Same
et (les soin~ tll‘ longiir llllll'i \oll\ poilu’l In Lure iuru-nir piir t‘lrll llll plus tzird le l5 septembre .2004 .i | .lill't'~‘l‘ \|l|\.t|lli‘ llll'itlt’llr I'll \i‘rlll ill l.t lrll air In Illalsillh llt‘ wiiix iiitiriiiit'n \llllhlt‘rl‘ tlt‘ l.i \llllt |‘l ilrw \oiin tlt' loiigiie tlllrt‘i' tlt‘ llllllarlo llii‘itlioii tlt‘\ l'l.lllll\\r'llll'lll\ tlt‘ with llt‘ longur- tllll't‘t‘
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