10 . i'rxrnrss - Somuino do is an 24 ionvior zoos 100° anniversuire de lo nuissnnce de Christian Dior Dans le domaine de la haute cou- ture, le nom de Christian Dior a triomphé pendant toute une decen- nie, soit de 1947 a 1957. Encore aujourd’hui, les parfums Dior con- tinuent de donner a leur créateur une renommée intemationale. Et ce mois-ci, on parlera sans doute de l’homme avec ostentation, puisque le 21 janvier marque le 100‘ anniver- saire de la naissance de Christian Dior. C’est a tlranville, en Normandie (France), que Christian Dior voit le jour le 21 ianvier 1905. ll passe une entance aisee aupres de ses parents, pins ouvre une 'alerie d'art en 1928 pour exposer ties wuvres de tres grands artistes tels que l’icasso, Salvador Dali et lean Cocteau. Mais la crise boursien' ruine ses amnts et le ieune Christian doit ermer sa galerie. l’lus tard, vers I915, il apprend Ies techniques do dessin de mode et vend ses croquis a quelques grands couturiers, iusqu'a ce qu'il soit mobilise en I939. A son retour, il entreehe/ lucien lelong, tres celebre couturier trancais de l’epoque, pour L 111 il dessine des collections entienes tie \etements pendant plusieurs saisons. in 19%, Christian Dior quitte liicien Lelong et tonde sa propre maison de couture, sise au 30 de l'avenue Montaigne a Paris. En 1947, il presente sa premiere collection inti— tulee la ligiie Cm‘olle. lille a l’etfet d'une veritable revolution. La presse l_A PRliMll‘iRl' DISTINA'I‘ION (iAS’I RONOMKLUI FRANCAlSl 131’ 'I'ORON'H) ol ’1 R "" n, 4539. lOllS 11$ IOURS Dl llll§(l1)Ul\ltAlilNl\ MlNUll 315 rue King ()uest, Toronto MSV 1l5 (entre les rues lohn et Peter) \N’\r\"\rV./\1/\RCl l SCUM l\ll-.ll.l.l{l ll} l‘ll on . 'u «(on at... -, A L'AFFICHE DES LE 28 JANVIER L EN NOMINATION AUX s. ,\l *‘k‘k‘k‘k «Gérard Jugnot offre la plus belle performance de sa carriere l Le jeune Jean-Baptiste Maunter créve l'écran!» Michel ‘nierrten, Le Journal de Monti-ell **** «Un pur enchantement! Un conte vralment charmant, gorgé de beaux moments d'émotton, de grace ausst.» Glllel Carton-I, Le Solell «Un film extrémement attachant! Jean-Baptiste Maunter posséde non seulement une votx angéltque mats ausst une presence remurquabte Marc-Andre Lunar. I.‘ hate Alliance Atlantis et L’Express vous invitent a la premiere torontoise de LES CHORISTES le jeudi 27 janvier a 19h30 au cinéma Varsity, 55 rue Bloor Quest, 2’ étage 25 paires de billets a donner : premiers arrives, premiers servisl ll suffit de téléphoner 3 Esther au 416-465-2107 ‘ .14. w - la'l lt.r\l\l( ital: l'écraul» ’ A” mia'i'iri mini I »-x--‘- n-I‘ —— J En 1947, Christian Dior présente so premiére collection, Io Ligne (orolle. américaine la baptise The New [mi/x. Cette collection marque le retour d'une mode feminine eclatante, avec des carrures etroites, des seins exageres, des corsa ves sangles et des jupes bouffantes. En 1954, le Size/x look se signale par des vetements courts et sans corsage. Jacques Rouet, partenaire du couturier, contribue au succes planétaire de la gritfe qui sera amplifié par l'apparition du pret—a- wrter, des accessoires et des par- ms. , Aux Etats-Unis, Christian Dior riecoit l’Oscar de la mode, mais le suc— ces n’aura jamais ete complet sans la creation de sa maison de partum et l’apparition de sa premiere fragrance chy ree intitulee Miss Dior (1947). Ce par m est commercialise, on debut, dans un flacon Baccarat en torme d’amphore. Plus tard, on le retrouve dans un flacon of: ap arait le motif pied-de—poule du PTweed. l’uis d’autres arfums s’ajoutent: Diormnlr (1949), an fmiche (1953), Diorissimo (1956) et Dior/inky (1963). En 1955, Christian Dior embauche comme assistant Yves Saint—lament. Deux ans plus tard, 1e 24 octobre 1957, Dior meurt d’une crise car— diaque a Montecatini (ltalie); il a seulement 52 ans. Sa gloire intema- tionale personnelle n’a dure qu’une décennie, mais cela a sutfi pour le faire entrer dans la legende de la haute couture. En 1966, la maison Dior lance sa premiere fragrance masculine, Elm saiivage, créée par Edmond Roudnitska. Ce arfum pour homme devient ur. cfiissique. En 1972, Roudnitska compose egalement Diorella, «le parfum dont je suis le plus tier», dira-t-il. Vingt ans apres la mort de Dior, les affaires continuent de rouler. En 1985, on assiste au lancement de Poison, parfum ambre, fleuri et epice. En 1988, c’est la creation de Fahrmhm‘t, suivis de Dime (1991), de Teridre poison (1994), Dulce Vim (1995), Dime pour Homme (1997), Earl Dolre Vito et Hypnotic Poison (1998). En 1999, le partum l’iidore remporte un énorme succes et represente a lui seul un Chiffre d'affaims de 130 millions d'euros l'année de son lancement, En 2000, c’est la creation de Remember Me, uis celle de Forever and Ever en en 2 )1. La maison Christian Dior a été rachetée, en 1968, par le groupe LVMH qui fabrique lui—meme presque tous ses parfums dans une usine située a Saint-Jean—de—Braye (Loiret). Un musée Christian Dior, situé a Granville, présente depuis 1997 l’exposition Modes di’ vie qui regmupe modeles et accessoires de la maison de haute couture, qui sont relies aux fetes on em ~s marquantes de la vie, que ce soit gbal des debu— tantes, le manage, 1a maternité, etc. Recherche: Paul-Francois Sylvestre a .4 VMIAIHINS Des bibliothéques qui nvivent I'imuginntion Au (our d'un quortier résidentiel, lo sottursole de leoside ressemble, over son toit en troupe débordont lorgement les murs, ii une gronde moison de Frank lloyd Wright. CLAUDE BERGERON cbergoron©lexpress.to Le XXI' siécle a commence sous des auspices favorables a la Toronto Public Library et ses nombreux usagers. Chaque année du nou- veau millénaire a vu l'inauguration d'une nouvelle succursale. Plus encore, chacune d'elles est di ne de mention pour la qualité e son architecture: des intérieurs bien éclairés oil l'es ace est modelé de tacon a les ren re chaleureux, voire envofitants. Ce soin prodigue au traitement de l'espace inteme s'inscrit dans une pratique remontant a 1994, année oii ut inaugurée la succursale Lillian H. Smith. L'extérieur fantaisiste de ce «chateau» de la rue College a retenu l'attention; mais l'inte’rieur, avec son grand puits de lumiere central haut de quatne étages et autour duquel s'enroule l'escalier, est tout aussi spectaculaire. Trois ans plus tard, la succursale Oakwood, bien exposée a la lumiere naturelle, a elle aussi exploité les effets combines de la lumiere et des volumes pour créer un autre inte‘rieur sculptural, Faconner des intérieurs qui sont autre chose que des lieux indifférents et indifferen- cies semble avoir été l‘objectif rinci— pal vise dans les demieres iblio- theques a voir le iour. A la succursale d'Eatonville, dont l'horizontalité est soulignée avec insistance, l'espace inteme se déploie comme un éventail depuis l'entrée. C'est surtout 1e traitement du plafond qui renforce cette per- Btttets d'avton alter-retour a partir de seulement 199$ + T.P.S. Forfatts avec condo nu village a flanc do montagno. manta-pantie, billets d'avton at transferts a partlr de 499$ + T.P.S." {PLUSDE SKI 51 moms DE comm: Dos forfeits unique: at excluslfs. Troisiéme année a succes. Du t3 Moran 25 mars 2005! L0! taxes «Wt et les frais connexes sont compris (saut la T.P.S. applicable). Veuittez appeter thette au (905) 845-6631 www.ultimateski.ca ception. Celui-ci se fragmente en surfaces de niveaux legerement decalés que délimitent de longues obliques se diffusant dans diverses directions. Le plafond a l'air de se dépouiller progressivement pour finalement arriver a reve’ler la char- pente et les dalles gaufrées du toit plat. Ces vagues c ui se deferlent au platond confondent en une seule unite le vaste espace qu'elles sur- plombent. Celui-ci est, par contre, rigoureusement compartimenté par la structure et le mobilier. Au milieu de cette Frande piece unique, les ran ylies n 'éta eres s'arrétent, com- me lies dents c on peigne, sur un ali- gnement de colonnes et, tout autour, des alcoves aux contours an yulaires et diversement eclairees de 'nissent les lieux affectes aux differentes fonctions. Au coeur d'un quartier residen- tiel, la succursale de Leaside ressem- ble, avec son toit en croupe débor- dant largement les murs, a une rande maison de Frank Lloyd alright. Son plan tres ordonne prend meme des allures acade- miques. Le hall d'entrée se termine sur le comptoir du prét. ll donne a droite sur une salle polyvalente et a gauche sur la grande salle de lecture ui s'ordonne comme l'interieur 'une église. Un vaisseau central eclaire par une claire-voie est flanque de «bas- cares», l'un reserve au coin des petits et l'autre aux rayons de livres. La salle des ioumaux occupe le «sanc— tuaire» que clot une grande mroi de verre arrondie en segment e cercle semblable a une abside. Formant un ecran comme l'iconostase des églises orthodoxes, les e’tageres des vidc’ocassettes iso- lent encore davantage ce coin retire. L'éclairage artificiel, dissimule par les caissons du platond, crée dans cette sorte de salon une ambiance plus feutree qu'ailleurs. Dans tout l'intérieur, l'abondante menuiserie de chene se decoupant sur des murs blancs renand une chaleureuse ambiance LC contort domestique. Elle met aussi en evi- dence, jusque darts les moind res ele— ments, cette distribution claire et ordonnee qui caractérise autant le decor que les principales parties du plan. La succursale Maria A. Shchuka est la seule a comporter plusieurs étages. Le rez-de-c aussée, reserve aux enfants et au coin des joumaux, est tres bien éclairé, mais cet espace est de peu d'intéret, sauf le puits de lumiere qui perce l'intérieur jusque au-dessus de la toiture. judi— cieusement place entre le comptoir Anvlsu in Hour to: u photo: 3than publique do Toronto et la cage d'escalier, il ciemarque l'es ace du hall de celui de la salle de ecture. En meme temps, il eclaire la ca Ye d'escalier fermee par un gran pan de verre qui permet d'y exercer une surveillance, A l'etage, la salle de lecture entoure un espace haut de deux etages, a l'intérieur duquel s'ali— Ynent trois colonnes our mieux aire sentir sa presence. {one d'elles s‘éleve meme iusqu'au pan incline qui ferme le puits de lumiere pour produire un élan vertical qui la dotinit comme un repere, sorte d'obélisque, dans le voisinage du comptoir et de la sortie. Le jeu des volumes et de la lumiere anime cet interieur d'une qualite sculpturale qui seduit. Ces trois bibliotheques sont des creations chaleureuses, fantaisistes et meme fascinantes. Elles cherchent a exciter l'imagination et susciter chez l'obsen'ateur une reaction de ses facultes intellectuelles et sensi— bles. Toutes trois s'inscrivent dans une tradition qui a maintenant dix ans et qui doit se poursuivre. ll taut souhaiter que l'approche stricte- ment rationnelle et fonctionnelle, caractéristique des années 50 et ()0 et c ue l'on retrouve dans la succursale de St. James Town, inaugurc’e il y a trois mois, soit une exce tion et non le début d'une nouvel e tendance. Cette bibliotheque est bien eclairee, surtout le coin des petits. Son plan ordonné permet a l'usager de s‘v retrouver facilement, Elle parait meme amenagee dans un long corridor qui conduit a l'espace destine aux enfants, affectee de tous les inconvenients du bruit et de la circulation inhérents a one piece de cette nature. Croissunce des enchéres d'oeuvres d'urt (PC) - Apres une excellente année 2004, 1e marché de l'art — de la revente - au Canada devrait con- tinuer de croitre en 2005, disent des experts, meme si une certaine cor- rection pourrait avoir lieu. «Nous nous dirigeons vers un neu— vieme gain annuel cette annee, ce qui est hénomenal, avec des ven- tes tota es qui ourraient dopasser les 35 millions g», affirme Anthonv R. Westbridge, de Westbridge Fine Art Ltd, de Vancouver, un incon~ toumable avec ses publications sur- le marché de l'art au Canada. Ces 35 millions 55 et plus our l'exercice 2004-2005 qui prend in le 3| juillet prochain se Comparent au\ 32,5 millions 35 de 2002-2003 et aux 34 millions 35 de 20032004. L'automne 2004 a probablement ete la meilleure saison iamais con- nue au Canada, selon lui, avec des ventes de 20 millions 55, Les grandes maisons ont probablement ete elles- memes surprises de leurs perfor- mances, constatant que les prix d'adjudication ont dans plusieurs cas dépasse, et souvent de loin, leurs estimations pre-vente. En juin, par exemple, la maison onner War. dington de loronto a vendu un tableau du fondateur du Groupe des Se t, Lawren Stewart Harris (188549 0), intitule luke in Teniiieimri, Northern Sketch IX, pour 524 _ )0 $, en incluant les trais d'en- can. [I ne s'agit pas d‘un record ab- solu pour l'artiste, rnais l'huile sur panneau ne tait que 30 cm X 37,5 cm et son prix a depasse de presque cinq tois l'estimation qui en avait ete latte. Autre tait saillant de 20 H: Sothe» bv's Canada, en association avec la maison Ritcliies, egaleinent de '11» ronto, a reussr a obtenir 55 000 Fr: mur un tableau du Montrealals l‘tli/ lirandtner (1896-1969), soit 15 000 S de plus L ue son evaluation. Sothebv's a epilement vendu un RlOpt'llt‘ (192. A2002) at- I95] an cours de la meme vente de novem- bre dernier, pour 460 000 i». ll avait ete estime entre 300 000 95 et 400 mu ‘5