Senioine do 18 on 24 janvier 2005 - l'EXPIlESS O 3 FORUM A“ la chorio en Ontario menace les droits des femmes Continuer a permettre l'utilisation de tribunaux privés et religieux expose les femmes a une perte de leurs droits dans les litiges reliés a leur biewétre et a celui de leurs enfants. C’est la position d’Oasis Centre des femmes, la seule agence de services a Toronto pour les temmes francophones victimes de violence. Le rapport de l’ancienne ministre Marion Boyd, remis au Procureur énéral, recommande le maintien de ’arbitra e reli 'eux dans les cas re- levant u drort de la famille et du droit de succession. Mme Boyd est elle-méme a l’origine de la Loi sur l'arbitrage, adoptée en 1991, a l'e’poque oii elle était procureure générale dans le cabinet néo-démo— crate. Cette loi permet déja a des tri- bunaux religieux (par exemple, juif ou catholi ue) de gérer des cas en dehors es cours de justice regulieres. Quand nous avons rencontré Mme Boyd en consultation le 23 aout dernier, elle a reconnu qu'elle n’avait aucune donne’e ferme pour affirrner que les droits des femmes n’avaient pas été bafoués dans les cas réglés dans ces tribunaux religieux privés depuis que la loi est entree en vigueur. Son affirmation que ces tribunaux privés fonction- nent bien ne repose que sur des anecdotes. Et elle s’appuie la-dessus our recommander que l’on accorde e droit aux communautés musul- manes d'utiliser des tribunaux s'ins- irant de la charia. C’est tout a fait inacce table pour les femmes que nous esservons et qui sont souvent tres intimide’es par l’opinion de leurs communautes religieuses ou autres a ne pas quitter une relation violente. Méme si le rapport de Mme Boyd recommande des mesures ur assurer, notamment, que les emmes décidant de passer par un tribunal religieux ont été bien con- seillées sur leurs droits, ce n'est pas suffisant comme rotection. Nous deman ons au Procureur general, Michael Bryant, de bien : réfléchir aux recommandations de Mme Boyd. 1] se doit d’entendre lui- méme les objections des firou de femmes les plus vulnérab es. jus- tice ontarienne a l’obligation de pro- téger les droits cherement acquis de toutes les femmes. Oasis Centre des femmes compte de nombreuses musulmanes parmi ses employees et ses clientes. Oasis souscrit au respect des droits des femmes a choisir une vie sans vio- lence et sans harcelement, a con- tribuer pleinement a la société ontarienne. - Lise Marie Baudry, présidente Oasis Centre des femmes l'intégrotion des immigrants doit passer por l'oueptotion des voleurs fondomentoles mnodiennes Les raisons qui poussent des indi- vidus a quitter leur ays pour s’ins- taller ail eurs sont iverses: recher- che d’un mieux—étre social, besoin d’un environnement de paix et de sécurité pour les enfants, volonté de poursuivre des études, etc. Devoir refaire sa vie dans un autre pays n’est pas chose aisée, mais plutét un vrai parcours de combat- tant tant les embfiches peuvent étre multiples. Cependant, le nombre des candidats ‘a l’immi ation ne cesse de s’accroitre d année en année et l'Ame’ri ue du Nord en énéral et le Candgia, en particulier, evient de plus en lus une destina— tion risée. La qua 'té de vie serait meil eure, et sa reputation e pays respectueux des libertés indivi- duelles et des droits de la personne a franchi les frontiéres. Les immigrants choisissent le Ca- nada entre autres pour le fait qu’ils peuvent y vivre en relative sécurité, exercer 1a profession qui leur lait, assurer a leurs enfants une mei eure education, dire ce qu’ils pensent sans étre inquiétés. “Gar 1’autre raison qui incite les immigrants a s’installer au Canada est l’exercice effectif des libertés d’ex ression et de resse aranties par a Charte cana ienne es droits et libertés qui leur permet d'y vivre librement en respectant les lors de ce pays. La persecution, les menaces de mort, le non-respect des droits de la personne, 1e manque de liberté d’ex- pression, monnaie courante dans les pays ou la démocratie a peine a s’établir, justifient tres souvent le départ vers l’exil. Les immi ants qui s’établissent au Canada p- ent ainsi aux consé uences acheuses de l’absence de democra- tie que peuvent subir leurs compa— triotes restés dans leur pays. Dans les nouvelles démocraties africaines, par exemple, qui n’ont de démocrate souvent que le nom, vouloir exercer son droit de liberté de parole peut vous couter la vie comme vient encore de nous le rouver ce cas de Deyda Haydara, joumaliste gambien léchement abat- tu de trois balles a la téte Clans la soirée du 16 décembre dernier a la sortie de son bureau. Deyda Haydara, directeur de publication et co—propriétaire de l’hebdomadaire The Pomt, correspondant de l’Agence France Presse et de Reporters sans frontieres depuis de nombreuses années, était reconnu pour sa rigueur professionnelle et sa viru- lence dans la critique des dérives du pouvoir en place. Plusieurs fois menace, son jour- nal a été deux fois victime d’incen- diaires en 2003 et 2004. Deyda Haydara vient allonger la longue liste des joumalistes africains qui ont du payer de leur vie leur volon- té de simplement exercer leur pro- fession. Mourir pour avoir pensé, pour avoir écrit est inadmissible. Au Canada, ou le respect de la M./Mme Rue Ville Téléphone Vale: «other: B Cheque 0L mondot {7 Visa/Master Cord: ABONNEM'EllToN liberté d'expression est un acquis, on pent avoir du mal ‘a s’irnaginer qu’ailleurs, cela ne soit pas ainsi. Et pourtant! Le Canada doit tester vi- gilant face au res de cette liberté, tant au niveau e ses relations avec les autres pays ou cela ne constitue pas encore un acquis qu’au pays meme, en veillant ‘a ce ue tous ses ressortissants, qu’ils sorent nés au Canada ou immigrants, respectent cet acquis. La resurgence des vieux reflexes n’est pas a exclure. Quand on a vécu aussi longtemps et durement dans un contexte socio- olitique ou la nsée unique est a norme, ou la divergence d'opinions n’est pas autorisée, la tendance a reproduire ce moule de pensée dans lequel on a été forge reste tres forte. Les immigrants au Canada, vic- times du man ue de liberté d’ex- pression dans eur pays, qui ont décidé de s’y installer pour fuir ce contexte, ne doivent jamais oublier d’ou ils viennent et ont le devoir d’éviter de faire subir aux autres ici ce a quoi ils ont échap ’ la-bas. L’intégration, qui oit aboutir a one veritable interaction entre les arrivants et la société d’accueil, sup- pose l’acceptation des valeurs fon— damentales de la société d’accueil. En ce qui conceme le Canada, ces valeurs fondamentales re sent sur le socle de la liberté. Li rte pour toutes et tous, liberté pour chacune et chacun, liberté de dire et de penser, liberté d’écrire, liberté cle rever. Se souvenir qu’ici au Canada, on ne bnile ni les journaux ni les jour- nalistes est la condition sine ua non pour prétendre exercer un eader- ship quelconque de rassemblement des communautés immigrantes au sein de la société canadienne. Vouloir arler au nom d’un groupe aussi diversifié que les commu- nautés immigrantes sans accepter la contradiction, sans accepter la divergence d'opinions, s’avere une erreur monumentale des leaders de ces communautés. Et je ne permettrai jamais a de telles personnes d’oser affirmer u’elles me repre’sentent, car je suis a ergi ue a toute forme de brimade de la li rté des autres, allergique ‘a la pensée unique, aller 'que a l’in- terdiction de penser, de ire, d’écrire et de réver. Au nom de tous les miens dans la piraofession, au nom de De da ydara, respectez les libertés ’ex- pression et de presse! Jugblolouo“ leur est a en famille. créa-t-il la (17 promenades en barques. isbonne ( des resca ’5. Ben voyons! Avez-vous remar ue’, dans les joumaux recents, la ub de Holt Renfrew. Une pauvre jeune fille, a l'air ien malheureux, appuyée de travers contre un mur. Elle porte un splendide manteau de fourrure qui semble lui aire honte. On la com rend. Elle pense surement aux clochards qui gélent de ors au coin de la rue. A moins qkil'elle ne vienne de voir la derniere émission de BB sur 5. pour les bétes et son presidents de la A nitrous roam! les bonnes intentions de lo Creation [15 sont d‘un beau jaune doré, sur le blanc de la neigle, les ipis que font les chiens. ll ors p us facile de repérer le ter— ritoire qu'ils ont balisé. Dieu a pensé a tout. C 'est sur le méme principe de finalite qu‘Il a voulu que les melons soient coteles afin de les rendre plus faciles a partager Bemardin de Saint Pierre (ca devait arriver avec un nom pareil!) a beauco disserté sur ce sujet de la finalité de Creation. Comme son contemporain, )ean-jacques Rousseau, Bemardin trouvait que tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ainsi Dieu uce noire pour qu'elle soit plus facile ‘a attra rsur esdraps blancs. Dans ses Etudes dt’lll Nature 1788) Bemardin soutient meme que les inonda- tions sont une invention divine qui permet de jolies ll est bien dommage qu'il ne soit plus de ce monde pour expliquer tous les bienfaits des catastrophes dues aux raz-de—marées actuels. Entre nous, ce n'est pas une trés bonne ub pour les dieux en general. Voltaire en avait touche un mot au moment de cette autre catastro- he sismique que fut le tremblement de terre de 755). Mais les théologiens doivent pouvoir expliquer tout cela mieux que les sismologues et surtout trouver une justification qui ne fera qu'augmenter la foi Aux emieres nouvelles, Dieu punit le touriste pour les péchés commis. Les autres trinquent pour l‘exemple. Pub fourrure et BB furieuse Je dois avouer que je n'ai vu que des bribes de cette emission, me rappelant le tem s émouvant on elle e’tait nue dans ses films et sur les a 'ches parisiennes. C‘est la quelle a du rendre les fourrures en horreur. A TVS, e e est venue habillee. Drucker 1a rencontre, d'abord dans une breve sequence qui ne devait pas étre destinée au public. ll est en tenue décontractée, enre ouvrier qui en a marre du boulot. ll lui dit: «Alorsfli maintenant, on se tutoie!» En e’tat d'infe’riorité te’le’vi- suelle, elle acquiesce. On est entre gens du monde artis— tique. Puis on passe au sérieux, le plaidoyer bien connu u de success. Elle a rencontré trois épublique francaise — Giscard PIERRE Lion pleon@loxpross.to d'Estaing, Francois Mitterand et lac Lies Chirac — qui, dit-elle, l'ont recue «a Lfiras ouverts». On s'en serait doute. Elle n'a pas mélché ses mots de reproches. ll n'ont rien fait pour les chiens, les chats, les phoques et le reste. La, j'ai encore un peu oublié mais, dans ses invectives ~ «merde alors!» — est revenu souvent le mot «cul», qui paraitra injurieux 2) dan- cuns. Un peu plus, on lui ferait on proces ui, probablement, lui serait Line utile u . On a pu voir la erme de BB, bien émouvante avec des rescapes de «personnes animales» — comme on dit en canadien politiquement correct — de tout poil et de toutes plumes. Parmi eux, un sanglier fonceur et d'énormes cochons, sfirement mieux nourris que les mOmes du Tiers-monde. Elle a ap elé I'un de ses gorets, débordants de graisse: «Rillette! llaillettel». Est—ce que ce ne serait pas une mauvaise pensée freudienne? Appelle- t-elle aussi ses lapins «Civets»? Pour les habituer en douceur. Mais ce n'est pas possible une idée pareille. BB doit bien étre ve’ge’tarienne! ”i; M» Faits d’hiver Puisque l’on parle des animaux, notons qu'ils ont eu plus de flair que les hommes puisque pas un elephant, pas un lapin, pas une béte n'est morte dans le cata— cgsme du terrible raz-de-marée qui a tué plus de 1 l 000 personnes. Tous les animaux se sont retrouvés sur le haut des collines. Comme au temps de l'arche de Noé. Un souvenir, peut—étre ue Dieu n'en était pas a son premier deluge. 11 y a des étes sympas, comme ce chien qui a tire de l'eau un homme qui l'avait attrapé par la patte. ll y en a de moins sympas, comme ces rottweilers qui ont tué un be’be' de trois ans en Colombie—Britannique. On dit que ce sont les maitres qui sont res onsables et non les tueurs. De méme, faudrait~il laisser ibre la vente des armes sous prétexte que ce sont les criminels les seuls responsables? fit!!! Humour chirurgical On va opérer un patient. Il est sur la table d'opération, terrorisé, a demi conscient. Il voit des gens, tous en blouses blanches et bonnets blancs. lls affutent des ciseaux, des couteaux et mettent des masques, puis des gants. Dans un sursaut de lucidité, il s'écrie: «Ah! Je vois que ces messieurs ne veulent pas laisser de traces!» ein, f “r “S III!” a 95 ans Rencontre de concertation des minorités Abonnement au Canada: 605/un on, lOOS/deux ans. A l’etranger : ISOS/un on. Indus TPS 7%. l’EXPRESS est poblié tous les mardis, 50 semoines par anneo. ABONNEMENT PAH TELECOPIEUR: 416/465.3778 empreinte cle solidarité Dans l’édition de L’Express du 14 au 20 décembre, nous pouvions lire: «Pas de consensus a la reunion de concertation des minorités.» Et bien je dois souffrir d’un étrange mal, car mes souvenirs de cet événe- ment sont tres différents du récit raconté dans le journal. D’ailleurs, avant méme d’avoir lu cet article, j’avais fait une entrevue a Radio-Canada, le 13 décembre en matinee, encore impregnée de la solidarité de tous les gens presents a la rencontre de concertation du 11 décembre a Toronto. Vous savez, peut-étre ai-je bien révé, mais apres plus de 25 années en développement des communautés, je crois avoir constaté ce qui a été semé cette joumée-la en Ontario. Notons que je ne suis pas seule a avoir observe cet élan de solidarité, car des observateurs, des allies stratégiques cles com— munautés, ont observe ce qui s’est assé et plusieurs ont partagé leurs impressions et appreciation du trava' accomp ' par autant de gens et cela en si peu temps. Lors de cette rencontre memorable de plus de huit heures, les 125 leaders des organismes de minorités raciales et ethnoculturelles francophones de tous les coins de la province ont dialo é et meme débattu de sujets d’im— portance, d’enjeux et de priorités et ce a, avec une ouverture sur la société dans la uelle ces hommes et ces femmes vivent pleinement. L'importance de se oter d'un cadre provincial de concertation et de confirmer des valeurs qui soutiendront ce travail collectif ont été précisés. Il est vrai qu‘une seule joumée ne peut permettre la discussion en profondeur de tous les sujets essentiels au develop ment socio-économique d'une collectivité, mais je suis convaincue que c est bien parti. la fin de cette sesswn, quelle fut la surprise de voir autant de ens désireux de mettre l’épaule a la roue et de soutenir cet effort collectif en développement. Combien d’organismes peuvent se vanter du fait que les bénévoles se bousculent a leur porte pour s'impliquer activement? Trois ovations ont conclu cette rencontre, entre autres, aux bénévoles qui ont organise l'événement, et aux partici antes et participants. Et bien a toutes ces ovations, j'en ajoute une uatrieme: Aux 125 personnes résentes le 1 décembre a Toronto, je vous applau- dis chaleureusement. ous m’inspirez grandement et je suis privilégiée de cheminer a vos c6tés. - Ethel (606 Super Rabais 4 0% Utilisez ce coupon pour recevoir L’EXPRESS chez vous pour 1.203 par numéro — salt 40% du prix de 2$ en kiosquel PRIX EN KIOSQUE mojuscules s v.p A . ,. p' Vomr cour Code Prov. $ 60.00 , Vous EPARGNEZ $ 40.00 Prix bosés sur 50 numéros courriel Exp: ABONNEMENT PAR TCLEPHONE: MES/465.2107 ABONNEMENT PAR LA POSTE (avec paiemenll L‘EXPRESS. 17 Av. Carlaw. 2' stage. Toronto. MAM 2R6 <,,_ .___h _.4 i” , . L , n ‘ ~ Fyomlotion de I'ACFO PIIIL-FIIIICOIS SYLVISTRE paulfrunrois@sympatiro.ca Les 18, 19 et 20 janvier marquent un important anniversaire en Ontario francais. Ces jours-la, en 1910, s’est tenu le grand Congrés d’éducation des CanadienSofrancais de l’Onta- rio. Quelque 1 200 délégués, représentants attitrés des 210 000 francophones de l’Ontario, se réunirent au Monument national d'Ottawa pour une convention nationale qui devait souder les groupes ispersés a travers la province, pour étudier l’état de l’éduca- tion en langue francaise, pour donner une direction sage, ferme et uniforme aux efforts de toute une communauté et pour former un bloc devant l'opinion ublique. Le résultat a été la ondation de l’Association cana- dienne-francaise d’éducation d'Ontario (ACFEO). En janvier 1910, on jette donc les bases du remier organisme provincial e defense des droits de la minorité d’expression fran— caise clans cette rovince. Les statuts u nouvel or a— nisme précisent que l’ACF O aura pour objectif: «la juste revendi- cation de tous les droits des Canadiens—francais d’Ontario et l’in- fatigable surveillance de leurs in— téréts» et que ses membres seront «toute personne d’origine francaise, Ecrivez au Forum des lecteurs! N’hésitez pas a nous faire part de vos opinions sur l’actualité, sur on article de L’Expmss ou sur tout autre sujet qui vous tient a coeur. Utilisez 1e coum'er électronique: expmsfllexpmto ] Date limite: vendredi I midi, ] pour le journal de la genuine l suivante. - l l l Longueur maximale: 600 mots L’Express ne publiera pas d‘écrits haineux ou diffama- toireslaredactionseresewele droit de faire une selection lpamiileslaexteszecus,deles j a et d'en retoucher la \ q té grammaticale et orthographique. le 25 septembre 2004, Jean Poitier devient pre'sident de I’Assemblée des rommunaute’s fronro-ontariennes. co-ontariennes (ACFO) en 2004. Il est intéressant de noter ue ce 95* anniversaire de l’AC ‘O coincide avec le 55* anniversaire de naissance de son president actuel, Jean Poitier. Originaire d’Orle’ans, Jean Poirier voit le jour le 17 janvier 1950. ll est a ent de dévelo pement Cle l'ACéO lorsqu'il écide de selancer en olitique. Poitier se ait e’lire députe li- béral du comté provincial de Prescott-Russell au cours d’une election complémentaire en dé~ cembre 1984. Réélu en 1985, 1987 et l990, il demeure un des artisans dc l’adoption de la Loi sur les ser- vices en francais (Loi 8). Durant son mandat de de- puté, il remplit la fonction de president pour l'Ontario, et charge de mission pour les Amériques, de l'Assemblée par- lementaire de la Francophonie. Lorsqu'il quitte Queen's Park, Jean Poirier devient president de l'ACFO de Prescott et Russell et s’engage dans un combat vif et direct avec le gouvemement Chrétien sur le sous-finance- ment des communautés aca- diennes et francophones. En 2001, la Societé Saint-Jean- Baptiste de Montreal lui remet le Grand prix Séraphin-Marion. Le 25 se tembre 2004, il devient president e I’Assemblee des com- munautés franco—ontariennes. résidant dans la d’Ontarion. L’Association canadienne-fran— caise d’education d’Ontario devient I’Association canadienne-francaise de l’Ontario (ACFO) en 1968, uis l’Assemblée des communautés an— province Le iournal des trancophones de Toronto depuis 1976! Editeur: Jean—Pierre Mazaré Redactrice en chef: Magdaline Boutros Joumallste: Marta Dolecki Chronlqueum: Roland Bacn, Claude Bergeron. _ Mireille Desjarlais-Heynneman, Dominique Denis, Bernard Dionne. Suzette Dulac, Gérald Fillion, Martin Franooeur. Sophie Hautcoeur, Pierre Karch, Virginie Lapierre. Mario Leduc. Benoit Legault, Pierre Léon. Gabriel Racle, Jean—Therese Riley, Charles-Antoine Flouyer. Paul-Francois Sylvestre. Jacques Touré. Valery Vlad. ‘ Photographs: Nicolas Masson Correction: Valéne Intraligi m Agences: La Presse Canadienne (PC). Agence Science Presse (ASP) ! , Publictté: Aklilou Etaya Abonnements: Esther Vlad 3 1 Services pedagogiques: Paul Ceurstemont Imprlmerie et services graph use: Centra Web 416465-6665 Editeur associé: rancors Bergeron Fonoé en 1976. L Express as! public par [Express do Toronto Inc at so vein un puma] Independent do toute aflllla- non polmque oornrnunautaire ou oommeruale Les opinions emtses par les wretalres des articles ponies dens L Express n'engagont qu‘euxmémes Nos dironiqueurs at nos correspondents no sont respmsables que 095 am 0195 qu‘ils out scones Les articles non sugies so veulent stnctement informants et sont la responsabilite do redacteur on cnet Tous les drorts do reproduction or d'utitisanon d‘arlicles st d’llluslrations sont proteges at no pouvent étre ob- tenus qu‘avec le consenlernent explicate 6cm do In direction une responsabtme n est assumee envers is material redactionnel non solllcne Une srweloppe-retour damn! attranchae don aooornpagner tout emu do material a retourr ner apres utilisation Tomas les lettres adressees a L Express el/oo a sea redacteurs sont consoderees comme 613m pour fin de publication a moms d'indicatms contraires ecrnes L‘Fxpress 00019 2 S on kiosqoe tabommnt 3 [Express coins 60 S pour on an 00 100 s pour deux ans au Canada. 150 S pour un an a I'stranger non ramboursa- ble et Incluant la TPS Des rants Spéclaua s appliquent aux aborinemonts de gouge comme les students Les tents de DUNK‘Jie sont assoelés an processus mandactunei do looms! at no son! pas stews en tendon de son aspect uservrce» datum au paragraphs 44 de la Lot do l'tmpa sur la revenu. 11445R Pour réservsr do Vesper/0 ptmttcnarm clans L'Express veulllez oontader Ia mection 17, avenue Curlew, Toronto M4M 2R6 Canada 3 g a SS XP ’«3 a Telephone: (416) 465-2107 Telecoplour: (416) 465-3778 Courrtel: expressOlexpi-esuo Site Internet: www.lexpress.to Accord canodlen do vents par to posts n“ 0040028044