8 o l'EXPRESS - Somoino do to on Io moi zoos MUSIQUE lo sovoureuse recette do Tom Poisson DOMINIOIIE DENIS ddenis@lexpress.to Dans la vraie vie (si une telle chose existe), il répond au nom de Jean- Michel Couegnas, mais le pseudo- nyme de Tom Poisson convient mieux a ce faiseur de chansons francais dont la démarche sans pré- tentions est balisée d’influences de haut niveau: «une goutte de Brassens, une pointe de Nino Ferrer, un zeste de Dutronc, une" pincée de Souchon, un doigt de Salvador». Avec de telles références, c’est les yeux fennés u'on achete un ticket pour entrer gans l’univers de Tom Poisson fuit des chansons (Audio ram), ne serait-ce que pour voir 8] le bougre se montre digne de son pantheon. Verdict? Uri album qui multiplie les petits bonheurs sans prétention, qui mise sur la varieté sans donner l’im- ression d’un examen d'entree a ’universite de la chanson. En autres mots: oui, Tom est a la hauteur. Pour ce qui est du materiau brut de ses chansonnettes, le bougre n'a pas réinventé la roue, puisque neuf des onze chansons de l'album trai- tent de la gente feminine. Mais ras— surez—vous: on est loin du «le- t’aime-alors—pourquoi-toi-tu- m'aimes-pas?». Omnipresente et omnipotente, la Femme selon Tom Poisson est aussi polymorphe: maitresse coquine ou mere celi— bataire, voisine de palier ou amine rieuse, premier baiser dans la cour d’e’cole ou collegue de bureau que l’on drague gentiment pres de la machine a cate, Bret, rarement un disqtie ecrit sous l'intluenee tlt‘ l‘amour t‘sHl it ce point reiouissant. Si votre ete a besom d’une lxinde-son intelligente et ensoleillee, \‘Uus ne \‘ous trompet‘e/ pas en mordant a l’hamecon de ce l’oisson—ci. rtux nrvu, nus m conic! Autant il est difficile d’effacer le sou— v'enir de Daniel Lavoie incamant pitoyablement Felix Leclerc dans la recente teleserie de Claude Foumier, autant il est imperatif de le faire our aborder sans préiupes Moi mon iii/111' (CSl Musique), lalbum que Lavoie a tire de l’experience. Si on a retenu Lavoie pour ce role, c'est parce qu’il savait, a l’op- ose d'un acteur, rendre credibles lZ's interpretations a l’ecran de l’oeu— vre du barde de l’lle d’Orleans. On ne s’etonnera donc pas que cet album trahisse le meme es rit, reprenant une quinzaine de chan- sons avec un extreme souci de fide— lité, tant a l’esprit qu'a la forme. La guitare de Thierry Garcia imite a la perfection les arpeges mouvants sur esquels flottaient les melodies de Felix (et qui, plus que tout, definis— saient le solide musicien qu’il était), tandis que la voix de Daniel s’ins- talle confortablement dans un re— gistre plus rrave et sombre, avec iuste ce qu’i taut de tremolo pour completer l’illusion. Mais v'ue la disponibilite de l'in— tegrale de Felix sur CD, a quoi peut bien servir un hommage qui frise l'imitation? Une seule réponse vient a l’esprit: ceux qui connaissent surtout Felix de reputation (ou qui associent le prenom aux statuettes de l'Adisq) rise uent d’acheter Moi mon Folix par a ection pour Lavoie. En plus de quelques incontour- nables (Bozo. Ll’ tour do l'llt’), ils y decouvriront une poignee de perles de permis de vente d’aleool Muzik 15 Saskatchewan Road Noodle Bowl 348 Bloor Street West. Toronto Shakespeareworks lne. (Ashbridge's Ba) Park) Alexandria Place 5555 Eglinton Avenue West Units l03—l07. lilobieoke Toronto (zone de plein air) Yuyakegumo 1202 Dantonh Avenue Toronto (lone de plein air) llcensingtmageu.on.ea Avis de demande I675 Lakeshore Boulevard East 32 v Ontario Les c’tablissemcnts suivants ont presentc' une demande 21 la Commission des aleools et des jeux dc l‘()ntario pour un permis de vente d‘aleool. contormément it la Loi .vur luv permis (I'd/cool .' Demande de permis de vente d’aleool Horticulture Building/Exhibition Place Toronto (y eompris zone de plein air) Présenter des observations jusqu‘au : 4 juin 2005 Présenter des observations jusqu‘au : 5 juin 3005 Toronto (zone de plein air seulement) Presenter des observations jusqu'au : 4 juin 2005 Demande relative a des installations supplémentaires l’résenter des observations jusqu‘au : 5 ~iuin 2005 Présenter des observations jusqu’au : 4 juin 2005 Tout resident de la municipalite qui desire presenter des observations relativement a une demande peut le i‘aire par cent a la Commission Veuille/ inscrire votre nome adresse et numero de telephone. Si une petition est presenter: it la Commission. veuille/ indiquer le tion) de la personne ii eontaeter. Remarque : La (‘AJO remet a l'auteur d'une demande de permis une eopie de toute objection reeue. Les objections 1111011)]in ne sont pas prises en consideration. Les renseignements personnels sont reeueillis aux termes de la [,oi .\ur lt'v [)(‘I‘mlv (Iii/(mil. dans le but premier de determiner l‘atlniissibilite a un permis de vente d‘aleool. line eopie (lL‘ toutes les objections reeues est remise a l'auteur de la demande. ('es renseignements peuvent egalement étre divulges aux termes de la 1in vur I'm-(1‘s ii l'i/ilurmulimi ('I la pm/et'nml do It) VIP/"710th Les questions relatives :1 la eollecte tle renseignements doivent etre udressees a In on an ehei tle la Direction de l'inscription et de la delivranee des permls. (‘omiiiission ties alcools et des jeux de l'()murto. ii l‘adresse postale ou electromque ou aux numeros tle telephone eirdessous. Les observations doivent etre envoyc‘es a . Direction de l'inscription et de la délivranee des permis. (‘ommission des aleools et des jeux de I‘Ontario. 20. rue Dundas ()uest, 7r étage. Toronto, ON MSG 2N6. Tel. : 4l6 326-8700 ou l 800 522-2876 linterurbains sans frais en Ontario). Télée. : 4|!) 326.5555. (‘ourriel : For information on this advertisement in lziiglisli. please write to. Licensing and Registration. Alcohol and (taming (‘ommission of Ontario. 20 Dundas Street West. 7'" Floor. Toronto. ON MSG 2N6. Tel: 416-326-8700 OR 'l‘olI-free in Ontario: l-800-522-2876. Fax: 4l6-326-5555. Ii-mail: Iieenslngtrvageoonxa meconnues (In mar )i'i'sl [his [ll me): An monit' t‘lou) qui pourraient bien les inciter a dppl‘tdondll‘ leur con— naismmce de cette teuvre aussi vaste que variee. noun: mm l! pom nu JAll :laude nuuuaru l’ *u importe vers quelles contrees — Brésil, Afrique — ses peregrinations musicales ont pu l’emmener, Claude Nougaro revenait inva- riablement au jazz, sa principale source d’inspiration, d’ou il tirait son phrase et une bonne partie de son repertoire (on pense a ses adap- tations magistrales de Dave Bru— beck, Sonny Rollins ou Nat Adder- ley). ll était donc naturel qu’il boucle son parcours artisti ue par une escale chez Blue Note, 'eti uette L ui est au jazz ce que eutsc e Grammophon est aux classi ues. Déja atteint du cancer orsque débutérent les séances d’enre— gistrement de La Note l7lt’llt' (Blue Note ~ EMl), Nougaro n’a pas eu le temps de mener a terme ce roiet, et c'est avec tristesse qu'on écouvre les versions instrumentales de Toulouse et Armstrong, sachant qu’el- les attendaient cette voix ui s’est éteinte trop tt'it, meme si e le a su «tenir la mort a distance» tout au long des seances lors desquelles Nougaro etait entouré de la creme du jazz europeen, dont le trompet- tiste Stephane Belmondo, le saxw phoniste Stefano di Battista et le merveilleux chanteur belge David Linx, qui lui donne la replique sur Danse: sur moi. A l'onpose de Brel, qui a livre' son plus be album en guise de coda, alors qu’il combattait la méme ma— ladie, Nougaro n’avait peut—etre plus de grandes chansons en lui, ce ui explique la nature retrospective ce IJl note I'llt’llt’. Mais l’album ren» ferme sa part de bijoux: en lus de nous offrir le bouleversant onlieur qui pourrait lui servir d'épitaphe, le petit taureau a rencontre un an ’ dans la voix de la soprano Natha ie Dessay, qui dessine un sublime con— trepoint a la mélodie d’Autour dt' minuit, le fameux Round Midnight cue Nougaro avait poétise de sa acon inimitable. .et irrempacable. L4 4. a ,4. ,. sun sctut Impe’rafl'f pre'sent: Trembloy désincorné iiuoo I)! eminent hdegrondpre©lexpress.to On aurait pu s'attendre, au lever du rideau mercredi soir au Berkeley Street Theatre, 3 ce que la voix de Michel Tremblay re’sonne dans la remiere réplique de Robert La- onde. Apres tout, lmpératif pre- sent, la demiére piece de Tremblay, posséde une aura de subjectivité capable de susciter ce genre d’idées (profanes) chez le spectateur. Or, c’est l‘incamation tres person- nelle d’un Claude torture, haletant et intense, que Robert Lalonde donne a voir dans la suite du Vmi Monde?, presente du 5 au 15 mai par le Theatre francais de Toronto dans sa production originale du Theatre cle Quat’Sous de Montreal. Dans une mise en scene sobre mais efficace, Andre Brassard, le compagnon de longue date de l’au- teur des Bellos-Soeurs, illustre a mer- veille les difficultes de communica- tion entre les étres et la volatile rea- ‘ lite interpretee par tout un chacun a , sa mamere. Lorsque Wajdi Mouawad, alors directeur artisti ue et co-directeur yenéral du Quat Sous, a demande a ichel Tremblay des nouvelles de Claude et d’Alex du Vmi Mandel it y a quelques années, le resultat ne * s'est pas fait attendre et l'auteur et dramaturge accouchait quelques mois plus tard d’lmpt‘mtifpresent. Le ieune Claude (Robert La- londe) causait dans Le Vrai Monde? un cataclysme en s’inspirant, pour l’ecriture de sa premiere piece, de membres et d’histoire de sa famille. Son pere Alex (Jacques Godin), furieux, brulait le manuscrit, le forcant a s’exiler. lmpi‘rrntif present remet en scene, 20 ans plus tard, Claude et Alex dans une chambre d’hopital, ou ce demier vit ses demiers iours, souf- frant d'Alzheimer. Claude, main- tenant un auteur recormu en milieu de carriere, tente de rattraper le temps perdu en parlant a son pere qui, lui, ne peut ni communiquer ni apparemment comprendre quoi que ce soit. Dans la petite salle du theatre, les performances solides et assurées § des deux comediens‘ ont en majeure partie rendu justice au texte de remblay. Et bien que celle de Lalonde, plus dramatique (parfois trop), ait pu sembler a certains 16, RUE CHURCH (sun or. FRONT) mun “summons: (416) 363-0838 ( l’Rl Mll RI DISTINA'! ION (iAS | RONOMHLUI. FRANCAlSl [)1 IORUNH) ll; tue king (lui-st, loronto \l5\” ll; tenlre les rues lohn e1 l'eter) \\"\\'\\" MM“ l l \ ( 'OM Robert lalonde (ti genoux) et Jacques Godin. moments o acifier le pro os et alourdir inc ument l’ensem le du premier acte, il demeure néanmoins toujours impressionnant de voir ces deux « rrands» de la scene québé- coise a ’teuvre sur les planchesi L'approche générale de Brassard demeure minimaliste, a l’image de l’oeuvre. Longs silences lourds et évocateurs, minimisation des acces- soires - qui se limitent a deux fau- teuils roulants symétriquement placés de part et d’autre d’une douche au gros pommeau chrome; l’esthetique cede toute la place au monologue desespe'ré de haine, de peur, d’amour et de mépris présent dans chacun des deux actes. Une trame sonore plus texturée que musicale accompagne ces epanchements. L’intéressante utilisation du temps et de l’espace — que l’on ne peut devoiler ici sans risquer de compromettre l'un des moments les photo: Pascal Sandal plus savoureux de la piece — acheve de dormer tout son sens ‘a l’teuvre, dans une dimension originale, novatrice et captivante. En écrivant une suite au Vmi Mot‘ldt’7, Michel Tremblay a pour- suivi son mm culpa artistique, iusti- fiant au res de ses procl'ies ces par- celles ’existence empruntées au nom de la creation littéraire. Le fait que ce rapprochement s’opere avec le pere, aussi virtuel puisse—t-il étre, confere a lnzpemtil présent une place quasi—historique au coeur de l oeuvre de l’auteur. Son incamation par les artisans du Theatre de Quat’Sous la transcende, lui donnant un ton per- sonnel qui, s’il ne sonne pas touiours juste, a le mérite d’étre refléchi, accompli et bien execute. lm ératif francais est présenté jus— qu an 15 mai au Berkeley Street Tlim- lre. Pour infommtions: 410—534~boll4. 'I'VA so prépore t‘i prendre d'ossout Toronto molgré dos roots importants KARI"! FORTIN Presse canodienne MONTREAL (PC) - Le dévelop- pement de nouvelles chaines spé- cialisées et la relance de la station Toronto 1 cofiteront chers mais la prospérité future de TVA en dépend, ont insisté vendredi les dirigeants du réseau, en exhortant les actionnaires de faire preuve d'«un peu de patience». Pour son premier trimestre, clos le 31 mars dernier, la filiale de Quebecor a de'claré un bénéfice not de 2,9 millions $ ou 0,09 $ par action sur des revenus de 96,7 mil- lions 35. Au cours du trimestre corres- pondant l'année demiere, l'entre- prise avait enregistré un bénéfice net de 8,3 millions $ ou 0,26 $ par action. Son chiffre d'affaires était alors de 85,9 millions $. D'apres la direction, cette baisse marquee de la rentabilité est la consequence des importants inves— tissements nécessaires au lance- ment des canaux LCN Argent et Mystere ainsi qu‘a la relance de Toronto 1. Et si l'on en croit le chef de la direction financiere, Pierre Buron, ces projets continueront de peser pendant quelques années sur les résultats de TVA. D'apres lui, il faudra en effet trois ou quatre ans pour qu'ils atteignent le seuil de rentabilite. Jusqu'a maintenant, les résultats des canaux numériques sont «conv formes aux attentes» mais leur his- toire est bien courte. LCN Argent n'a commence a diffuser que l‘hi- ver dernier. Quant a Toronto 1, un an a peine apres sa mise en onde, c'est deja «une entreprise a rebétir.» M. Buron s'est abstenu de dire combien d'argent serait necessaire. «Son positionnement n‘est pas clair nous avons l'intention de transformer la programmation en l'axant sur le divertissement et la télé-réalité, tout en restant proche de la communauté», s'est—il con- tenté de dire. Quebecor Media, qui chapeaute TVA, ne s'en cache pas: il s'agit d'exporter 1e modele de conver- gence mis au point pour Star Academic qui a rempli les coffres de ses filiales québecoises de téledif~ fusion, d'e’dition, d'lnternet et de distribution numerique. L'editeur de journaux Sun Media, qui est coproprietaire de Toronto 1, participera d'ailleurs a sa relance en moussant ses emis- sions, par exemple. TVA songe aussi a se lancer dans le marché de l'edition au Canada anglais. Pour l'instant, la compagnie édite 42 magazines * tous en francais — qui traitent notamment de decoration, de mode et de vedettariat. Au premier trimestre, les revenus de cette division ont atteint 19,1 millions 33, ce qui représente environ 20% des revenus totaux de TVA. Les acti~ vités de distribution de films ont pour leur part réColte' 4,5 millions $ comparativement a 2,7 millions 55 a la meme période l'an dernier. Dans un communique, le nou— veau pdg de TVA, Pierre Dion, s'est dit satisfait des résultats du groupe pour les trois premiers mois de 2005. «Nous sommes convaincus que toutes ces actions entreprises aujourd'hui vont concourir au suc- ces du groupe dans l'avenir», a—t—il insisté. ‘6 8 éducotion U Plus do dix onnéos 'expe'mence » Communication » Production télévisuollo Production multimédio Formation (‘3 distance Consulting http://wqu.hlconsultingnot