Somalno du 31 that au 6 Iuln zoos — vsxnsss o 3 FORUM Mettre fin a I'agression sexuefle L’agression sexuelle demeure un probleme de’vastateur dans notre société. Vous croyez peut-étre ne connaitre personne qui en a été victime, mais plus d’un tiers des Canadiennes affirment qu’elles ont été victimes d’au moins une agression sexuelle apres l’age de 16 ans, selon une enquete réalisée en 2002, en collaboration avec les ministeres responsables de la condition feminine aux niveaux federal, provincial et territorial. D’apres cette meme enquete, a peine 10"” des femmes victimes d'une .igression sexuelle le signa- lent [1 in police. Les femmes vic- times d'agress‘ion sont plus nom- breuses que vous le Croyez. L'agression sexuelle est entouree de mythes. Si l’on demande a quel u'un ce qu'est l'agres‘s‘ion sexuelhe, il repondra probablement que c'est quand un inconnu force quelcxu'un a avoir des mp mrts‘ sexues en faisant preuve dc violence physit ue. On se fait une image d’une rue le som— bre ou une femme se fait attaquer au hasard par un homme violent. Alors que c‘est en effet les femmes qui sont les plus souvent victimes d'agression sexuelle, l'image d’un agresseur inconnu est fausse. La vérité est que 80% des victimes d’agression connaissent l’accusé (Statistique Canada, 2002). De plus, l’a ression sexuelle ne se limite as a es rapports sexuels forces. lle consiste en tout acte sexuel non désire’, que ce soit des attouchements, l'exploitation, des blessures ou le viol. L’agression sexuelle se carac— terise souvent par une manipula— tion psycholofique ou emotion— nelle qui force ’autre a participer a ces actes non désirés. La réalité de l'agression sexuelle et les mythes qui l’en— tourent font en sorte qu’il est diffi- cile pour les victimes d‘en parler. Vu que la victime connait souvent son agresseur, elle peut avoir de la difficulté a croire que cette person- ne aimée ou respecte’e a voulu lui faire mal. Elle peut finir par Se cul- pabiliser et se convaincre que c’était de sa faute, ce qui en aucun cas n’est vrai. Meme si la victime ne se cul a- bilise as, il peut étre toujours if- ficile ’en arler a cause du poids de la famil e ou de la communauté et de la sti matisation de l’agres- sion sexuel e: il y en a toujours ui pensent ue si une femme a té victime ’une a ression sexuelle c'est u’elle l’a ien cherché en s’habil ant de faqon provocante, en se comportant de maniere aguichante, etc. 11 faut ue nous luttions contre ces idees pré- concues. Aussi, est-ii evident que l’agres- sion sexuelle nous concerne tous, que ce soit directement ou indi- rectement, et nous devons tous lutter pour l'éradiquer. Le Mois de sensibilisation aux agressions sexuelles en Ontario, qui est le mois de mai, représente une excel- lente occasion our en parler et pour sensibiliser 1e public. Cependant l’agression sexuelle est une re’alité quotidienne a laquelle il faudrait ue nous pensions tout au long de ’année. - Lorraine Hudson, Oasis Centre des femmes to Canada: république cle bananas? Je suis absolument découragé de la faqon dont les choses se déroulent actuellement 3 Ottawa. Comment ne pas l‘étre? Rien ne nous démontre que les choses se déroulent dans l'intérét de la nation. Les tactiques de l'un ou de l'autre ne font en sorte que de sauver la peau de l'un et le parti cle l‘autre. Les plus bafoues ici sont encore les électeurs. ("est a croire qu'on en a touiours rien a foutre, que cette bande de 'ueulards ne me’ritent pas notre attention une fois elus. It apres‘, on se demande pourquoi les ieunes delaissent la politique et ne s'intéressent plus au ays. Le I’arti liberal du Canada a vole’ MON argent pour payer illegalement des Fens pour faire de la promotion contre mon option po itique (en plus de sen mettre plein les poches de cet argent que j'ai ga é). J'ai alors erdu par une minuscu e marge mon referendum. 5a fait maintenant dix ans, je le sais main- tenant, que ce n'était alors qu'un vol. On m'a volé mon pays. On m‘a vole mon argent. On a vole encore une fois ma contiance. Voila un geste que je n'aurais jamais ensé possible de in part d'un gouvemement membre u G7, sup vosement modeme, émocratique et responsable. ,e chapitre vient malheureusement alourdir la liste des actions é uvantables prises par les dirigeants cana- diens contre es francophones. Ils s'ajoutent aux rapport Durham, pendaison des Patriotes, 1e «show de la Brinks», le bill 63, la Loi des mesures de guerre, la Loi anti-manifestations et toutes les autres tentatives d'étouffement des élans d'affirmation nationalistes québécois. La souveraineté du Quebec est absloument inevitable maintenant. Le Canada est corrompu et utili- sera toujours tout ce qui] a en son pouvoir, légal ou non, pour présewer ses frontiéres. Une chose qui m‘inquiete dorénavant: que va-t—on inventer de nouveau, maintenant, pour m'intimider et me forcer a demeurer Canadien contre mon gre’? Risquerais—je de me faire arréter si je vote «oui»? Va-t—on remettre les mesures de guerre lors d'un prochain referendum? Si j'ai une carte de membre du Bloc ou du Parti Que’bécois, suis-je sujet a l'écoute électronique? On n'est pas encore rendu la mais, salt—on jamais? On utilise déja mon ar ent contre moi. Le Cana a est devenu une république de bananes qui manque énormément de sérieux. — Mathieu Lapointe Montreal #— : .. v. , \. VOICI ENFIN CE QUI TE SOULAGERA, NATHALIE. '05 GRAIN DE SEl. — Pentecote buissonniere Deux jours sous la pluie. Montreal est quand meme une ville qui a bien du charme. Meme si parfois ca mandue un peu d'arbres lor u'on arrive de Toronto. ais l‘humeur chaleureuse es Québécoises et des Que’bécois fait Vite oublier le béton. Ie ne manque jamais la cathédrale avec ses peintures relatant les miseres que de méchants Iroquois firent subir aux saints ma 5. Les Brébeuf et autres. En ce temps-la, on se faisait torturer volontiers pour aller au ciel. En Occident, la mode est passée. ll y a de saines lectures a la disposition des croyants dans cette église. Une revue, qui doit s'appeler Iésus, Marie, Joseph —— Dieu me pardonne si je me trompe de titre — nous donne une dizaine de pages de textes sur la Vie e et notre saint pere le nouveau ape, qui occupa les onctions de l'ancien lnquisiteur es temps passes. On 19 dit homme admirable en tout avant les memes vertus d'intransigeance que son prédécesseur. Nous voila rassurés. Si vous ne savez pas quoi faire de vos prochains loisirs, la revue vous offre, moyennant 5 $, des cours d‘été pour fabriquer des chapelets de plusieurs sortes. Profits: bénédicnons garanties de la part de la Vierge Marie. - Pierre Léon Ne (lites Se connaitre, c'esl s'aimer plus 0 «e-mail» 0 cu «Almons-nous les uns les autres» De L'Axom, la revue de la Société des I’oetes francais, publiée a Paris, j'extrais ce passage pour les lecteurs de L'Expres‘s: «NE DITES PLUS ' email'... car ‘e.mail' est une abréviation de l'anglais 't'lt'ctroilic mail' (courrier électronique) alors‘ que nous avons la meme abréviation en trancais pour dire la meme chose: 'courriel'. Certes il a fallu que ce soit les Canadiens qui, sans doute lus attaches que nous a la défense e la langue francaise, inventent cette abreviation, laquelle a ete admise ensuite comme substantif par I'Académie francaise. N'ag rravons‘ pas notre cas: chaque ois que nous utilisons un mot d'an ylais, Ce sont des dizaines de mots rancais que nous ietons a la poubellel'» Les Francais s'aperqoivent qu'ils doivent aussi hitter pour leur langue. ll est vrai que c'est un oete qui s'adress‘e a des poetes! ais il est bon de savoir que l'Académie francaise tient parfois compte de notre creativite langagiere! — Mireille Desiarlais-Heynneman M./Mme Rue Ville Téléphone Valle: «Other: l Visa/Master Cord ABONNEIVI'Ellplu —- [ 7 . Cheque ou mondot La culture est l’ame d’un peuple, La langue est sa parole. La culture fait de la langue plus gu’un code linguisti ue, omme l’ame fait e l’homme un étre humain, Au lieu d’une brute. L'étude de la culture mene a la com— re’hension Bun peuple. . .. La communication entre deux peu- les ene a l’acceptation. .. L’acceptation mene a l’amour. .. Et n’est—ce pas Dieu qui nous a dit: Aimez-vous les um; les autres? Optimiste, je crois que malgré nos defauts L’humanité est en train d’évoluer. Nous sommes plus que Homo Erec- tus‘ Nous sommes plus que Homo Sapiens Peu a peu nous devenons Homo Spiritus our leur dicton: ratemjté. Saluons la France Liberte. Egalité. scients D'étre des Esprits de lumiere venus sur Terre Devenir membres de l’arc—en-ciel de la tribu humaine Pouvons-nous ap rendre la com- assion au lieu de a haine? ouvons—nous apprendre la foi, le pardon et la charité? Mois, je crois que nous sommes ici our nous découvn'r t pour apprendre a mieux vivre nos Vies. Soyons amis. — Yvonne Germaine Dufault INFORMATION La Galerie Bertossini, dont il était question dans l’article intitulé (“om do asset‘s cent anqais» li n“ de L'E , l3st située au 783, Queen EastéToronboNous pouvez contacter la galerie an 416-466-3659 ou par oourriel a l’adresse galeriebertossini @bellnet.ca lES HIE_RS_._.._;I*§ H y a 75 ans Naissance de Micheline Saint-(yr, animatrice des arts PAUL-FRANCOIS SYLVESTIE paulfrontois©sympoticaco Robert tels que Gilles Vigneault, Charlebois et Nous soulignons cette semaine le 75' anniversaire de la naissance de Micheline Saint-Cyr (1930-2002). Cette Torontoise d’ado tion a joué on role de premier p an en tant qu'animatrice des arts dans la com- munauté francophone de la Ville- Reine. Née le 6 juin 1930 3 Hull (Quebec), Micheline Forest épouse le 'ourna— liste Jean—Ra mond Sath . Le cou le s’inst e a Toronto en 966 et Mi eline Saint-Cyr fonde 1e centre culturel La Chasse—Galerie en 1968. Son objectif est de diffuser la culture, les arts et les traditions du Canada francais. Seule directn'ce ndant plus de dix ans, Micheline ‘ t-C anime, sous un meme toit, une g erie d'art, une salle de conferences, une librairie et toute une gamme d’ate— liers. Elle offre des cours de musique, de inture, de theatre et de danse; e e organise des con— ferences, des soire’es de poésie et des expositions; elle met sur pied un . cine-club pour jeunes et adultes. Pendant plusieurs années, Micheline Saint-Cyr presente clans les salles de spectacle de Toronto les tours de chant d’artistes québécois Pauline Julien. [a Chasse- Galerie ferme ses rtes en 1980,a1a suite de ifficultés financiéres. Au cours des demieres années de sa vie, Micheline Saint—C fonde le Centre Alpha- oronto et consacre ses energies a la] habétisa- tion des adultes ancopho— nes de la Ville-Reine. Le 14 mai 2002, la Société d’his— toire de Toronto décemait son prix Jean-Ba tiste- Rousseaux a Miche' e et Jean-Raymond Saint—C r. Exactement deux mois p us tard, le 14 iuillet 2002, Micheline Saint—Cyr s'éteint. L'année suivante, la Société des écrivains de Toronto crée un prix lit— téraire en l’honneur de cette animatn'ce culturelle hors pair. Soulignons aussi, cette semaine, le centieme anniversaire de la naissance de l’écrivain Francois Hertel (né le 31 mai 1905 a Riviere-Ouelle, Quebec). Son vrai nom est Rodolphe Dubé, prétre jésuite Sui a jadis enseigné au College u Sacré-Cmur de Sudbury. Ce poete, philosophe, essayiste, Micheline SaintCyr a la (hasse-Golerie vers I978. photo: (ICU do I‘llnivsrsitt d’Ottuwn, Foods to Gusto-Golan ((6), N913“. romancier et dramaturge quitte les ordres en 1947. Par ses écrits, il demeure en uel ue sorte précurseur de la évo ution tran— uille au Quebec. Membre de l Académie canadienne—francaise e’t auteur d’une quarantaine de livres, Francois Hertel est décédé a Montreal le 4 octobre 1985. mowscules s v p. Apt. _. Code Prov. courriel Abonnement ou Canada bOS/un on, lOOS/deux ans. A l'e'tranger . lSOS/un an lnclus TPS 7% l’EXPRESS est publié tous les mardis, 50 semoines par onnée. monument mt Téttcomcua: 41 455.3173 Super Rabais 4 0% Utilisez ce coupon pour recevoir L'EXPRESS chez vous pour l.20$ par numéro — soit 40% do prix de 2$ en kiosquel PRIX EN KIOSOUE EPARGNEZ $ 40.00 Prix basés sur 50 numéros Exp. A NEMENT PAR TELEPHONE: HIS/465.2107 ABONNEMENT PAR LA POSTE (avecpa mentt L‘EXPRESS. 17 Av. Carlaw. 2" élage. Iotonto. WM 2% Ecrivez an Forum des lecteurst N'hésitezpashnousfaireport devosopinimssurt’actualité, mmarticledeL’ ou WW Date limits: vendudlimidi. pourtcioumnt debutante stoma. . maximum” L’Expms ne public“ pas d’écrits hatneux ou diffusin- timbrédnctionniélervele droit de him no: sélection mule-mm.deles etd’mretoucherla mm “ Le iournal (les trancophones de Toronto depuis 1976! Editeur: Jean-Pierre Mazaré Redactrico on chef: Magdaline Boutros Joumallstes: Marta Dolecki, Hugo de Grandpré. Régis Coussot. Chronlquours: Claude Be Dominique Denis, uzette Dulac. Gérald Fillion, Martin Franooeur, Sophie Hautcoeur, Pierre Karen. Virginie Lapierre, Mario Leduc, Benoit Legault. Pierre Leon, Gabriel Flacle. Charles-Antoine Flouyer. Daniel Soha. Paul-Francois Sylvestre. Jacques Touré. Photographs: Nicolas Masson. Apnoea: La Presse Canadienne (PC). Agence Science Presse (ASP) Publiclté: Aklilu Etaya Abonnements: Esther Vlad Services pedagogl uoo: Paul Ceurstemont Enprlmorle at services graph use: Contra Web 416-465-6665 dltour mocié: Francoas Bergeron Fondanwr: Jean Mazaré ron. Mireille Desjanais-Heynneman. «was dun-LEW“. WmlflQL'EwmutpiMpuL’Em-udnrorwtolm unwaumoumali .comrrmm ‘ mammesm «m-WnuwwmudouLoidul'mpawbr-imu. lT-Nsfl Pourosorvovdal‘oapaco MIMI-arm datumdflm 17, avenue Carlawfioronto MM 236 Canada T‘t‘phono: (416 465-2107 T‘lécoplour: (416) 465-3778 Conn-tot: express. xpnu.to Site Internet: wwaox Accorucnnadlondovontopnrlnposto n°004002 .10