IO 0 l'EXPltESS — Semaine do 4 no to octobre 2005
llVRES
Iln conte or) In beauté intérieure est plus importante
que I'enveloppe charnelle
"Ill-FRANCOIS SYlVESTllE paullrantois@sympatiro.ta
L’écrivaine Nancy Vickers a une fascination pour les fées et les loups. Elle a aussi une imagination débridée et un penchant pour les histoires fantaisistes. Cela l’a con- duite a écrire Le Rucher do l’Ange, un conte de 250 pages, dont l'his- toire baigne allegrement dans un univers onirique tantot décapant, tantét déboussolant.
Comme l’architecture du conte est un peu compliquee, l’auteure a sent] le besoin de resumer les lieux de l'action et les personna yes avant d’en entamer le recit. es lieux incluent, entre autres, des iles qui torment un royaume appelé Tom- beflammes, une planete du Petit Prince, un rocher de I’Ange et une baie des Trepasses.
Les personnages comprennent,
our leur part, un dictateur de la geauté, une fee des Yeux, un bor- me, un idiot, une louve, un geant bossu, une enfant-tronc et une en- tant-fée qui est «une fenE‘tre de l'ame sur l’Univers.» Autant d’in— grédients qui mijotent dans une sauce on les epices piquent notre curiosité.
Le dictateur de la Beaute se nomme Narcisse et il transforme l’ile Ronde en ile de Vénus. «Il est défendu de sourire, de rire ou de pleurer dans l’ile de Vénus (car) ces manifestations sentimentales creu- sent le visag > de rides qui conferent
au sujet une disgrace prematuree.»
Narcisse a com'aincu les habi— tants qu'un humain n’est qu’une coquille exterieure qui doit ressem— bler a Line belle statue. l’our habiter l’ile de Venus, un entant doit pos— seder tous les attributs classiques de la beaute des l'age d'un an et demi.
ll devient des lors un zombie klt‘ la beaute, incapable de rerer on d’acceder a la magic du jour qui se change en nuit.
Narcisse est un dictateur obsede par le culte de la beaute. Or, a trop vouloir detier la nature, on risque de s'eloi yner de l’image revee et de ressemb er a un monstre. C’est ce que curtains personnages ont com— pris. A leurs veux, la beaute inte— rieure est beaucoup plus impor— tante que l’enveloppe c 1a melle.
Pour faire passer ce message, l’auteure se toume vers Antoine cle Saint-Exuperv, auteur du I’i'tit l’rim‘e. Elle s'ins wire largement (et
eut-étre trop lacilement) de la ameuse citation: «les yeux sont aveugles, iI taut chercher avec le C(l’ut‘»; cela devient la prophetie dont l’enfant-fee se fait la mes- sagere.
La thématique «apprivoiser l’au- tre» se glisse aussi dans l’architec- ture du conte et rend malheu- reusement l'allure L ’un cliche.
Nancy Vickers a une imagina- tion débridée. ll ne taut donc pas s'etonner qu'un personnage ait une voix de sirene capable de charmer les serpents.
Cette sirene peut chanter pour u’un ami clevienne un papillon (il aut deux papillons pour butiner les
groseilles dans la nuit magique).
Rien d’etonnant, non plus a ce qu’un enfant niirifi ue sorte du cocur meme d’un roc er... ou a ce que les caresses de l’homme aient «une saveur de fruits lourds et sucres» lorsqu'elles sont appliquees
Rasmm; des clmpilres precede/Its
Le reverend were des Roches a résenté son liuron, C haawa, au oy. Ce demier est convaincu
désormais que les «Sauvages» exis»
tent. ll est plein de bonnes diposi- tiorLs.
2.
Chaawa traverse la France de Louis XIV
Le Roy nous avoit fait mander un coche et son cocher. ll s’en vint mes— me nous souhaiter hon voyage, nous avertissant des dangers qui pouvoient se presenter sur le long chemin qu'il y a de Paris a l'Alsace.
Un valet nous aCCompagneroit, duement arme d'un pistolet en cas d'attaque par les brigands qui es— toient legions aux pa'is de l'est oii duroit, depuis tantost trente annees, une yuerre interminable.
C aawa s'assura alors LUL‘ sa hachette, son arc et ses eches estoient bien dans nos bagages, a
franCOphone \V’IVii'ti: lx/liFUX
a Line louve.
Un autre personna ye est adopte war one louve qui l‘al-laite; il s’agit Lt‘ Marissa (nom signitiant maree) et ('est elle qui tient le role de messa'ere d'amour et de to- lerance. l" e ecoute et devient une vague; elle respite et devient une tleur. Marissa aide les gens “a briser le mur des apparences, a l'aide de
iles Yeux, a depose au faite du rocher de I’Ange, le jour de sa nais- Stillt‘t‘. H
Ceux qui connaissent bien Nancv Vickers savent que sa petite-
2e édition du Dictionnaire Guérin (les poéles d’iti de 1606 0 nos [ours
lln instrument inrontournable
Mllillll DESMII‘IS-IIIYINIMN mdosiarlaishoynnomun®|oxpressto
[a 2"" édition de ce dictionnaire, rédigé par Réginald Hamelm vient de paraitre. Revue, corrigée et au- gmentée, cette oeuvre osséde maintenant 1373 pages. uvrage de re'férences incontoumable, il
. est sfirement celui qui contient le
plus de notices sur les poétes cana- diens de langue francaise.
L’editeur, Marc-Aime Guérin, vou- lait un ouvrage contenant une page sur tous les poetes du Canada, ceci pour éviter d’oublier ceux et celles
l'u‘il de verite cltt‘ st mere la fee 1 qul ne fontpartied aucune chapelle l “ ’ . ou ne sont pas choye(e)s des cn—
tiques. Comme Guerin l’écrit dans sa preface, ce dictionnaire est «um
I instrument d'intormation, tous sont r, egaux et l’inégalite’ se produira
fille slippelle Marissa et qu’elle est .
nee, comme la srotagoniste du
conte,un soirdel iuillet.llssa\ent 1 aussi que le tils de l'auteure 5e ‘
prenomme Karim, tout comme le
jardinier et geant bossu du conte.
Realite et fiction font bon ménage. Une scene m’a d’ailleurs rappelé
une promenade que i’ai etfectuée ‘ '
un an passe avec Nancy Vickers. 1 Nous marchions dans un cimetiere 1 d’Ottawa et nous avons été attirés S
par une ierre tombale au—dessus
de lat uel e toumoéait une roue de
chevi es colorees. on retrouve un Jardin des anges ou cles certs-volants flottent autour des
r, dans le conte, ,
pierres tombales des bébés assass- I
mes. En toumant la demiere pa e du Roclier de I’Ange, je me suis ait la
re’flexion suivante: voil‘a un conte ; qui clame haut et fort - avec fan- ‘
taisie et elegance - que la beauté se
3 out tous les deux été interviewe’s ar Mme Jean a la télévision.
coniugue a tous les temps et, ar- 3
tant, que la difference a sa ace
dans notre société. De plus, 'écri- ‘
ture s’avere finement ciselc’e et sou- .
vent rafraichissante.
Nancy Vickers, Le Rocher de l'Ange, ‘
mute, Ottawa, Editions du Vermillrm, 200:3, 200 pages, 18 $.
wra- de main. Ceste precaution fit beaucoup rire sa Majeste.
La traversee des villes remplit d'admiration Chaawa. En revan- che, bien des demeures de nos cam- pagnes lui rappeloient sans mal les cabanes d'ecorces des Hurons, quoi- qu’elles n'eussent point la forme de leurs longues maisons.
Nous vismes bien des fois de miserables paysans, accourus au bruit de notre équipage, tendre la main vers nous, suppliant qu'on leur donnast quelque monnoie.
Dans ces occasions, Chaawa ne manquoit pas de me demander Wourquoi le Roy, qui avoit de si beaux habits et vivoit dans tant de luxe, ne pouvoit point vestir et nourrir tous ces manants aftamés, en lambeaux. _
- Tu vois, me disoit-il, nous au- tres, Hurons, n'avons point de Roy et de Reine. Nous sommes tous egaux. Tous pauvres, certes, mais jamais l'un de nous ne vivroit aussi insolemment que vos seigneurs, sans partager tout ce qu'il a avec le reste de la tribu.
Au 285, Shuter St.
ACTIVITIES FAMILIALES
Groupe de rencontre pour parents et familles francophones ayant des enfants de 0 a 6 ans.
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Au sous-sol (Shuter / Parliament)
naturellement.»
Ce qui signifie que, bien connus ou non, prolifiques ou non, géniaux ou non, tous les poetes de ce dictio— nnaire ont recu du re'dacteur le meme traitement: date et lieu de naissance, études, cherninement de vie, activités littéraires, liste de la
plupart de ses oeuvres, extrait d‘une critique sur l'un de ses recueils ou sur son oeuvre en gene- ral.
Le tout se termine par quelclues vers de sa poesie, choisis ar l au- teur - ou d’apres les ant ologies lorsque nécessaire.
Bien entendu, Guerin et Hamel ont soliicite l’aide de tous les edi- teurs franco hones de chaque province ou es assmiatiom; fran- cophones provinciales, afin de repérer les poetes de tout le pays, qu’iLs en soient originaires ou non, y compris les auteurs oubliés par l’histoine littéraire. Les banques de données antholo iques ont aussi foumi les renseignements man- quants.
Depuis, en page 1,]oseph-Fnédé- ric-Auguste Achintre, né a Besan- con en 1834, arrivé au Canada en 1861, et en age 2, Jose’ Acquelin, né a Montréa en 1956, iusqu’a Josée Yvon, décédée en 1994 ( age 1338) et Paul Zumthor, décé é en 1995 (page 1339), le Dictiormaire est un jet continu de A ‘a Z de poetes oeuvrant ou ayant oeuvre au Canada.
En plus de ces 1339 poetes, un
Rn—ymond lévesque et Martel Dubé, recompensés par la gouverneure générule
; MONTREAL (PC) - Le chansonnier Raymond Lévesque et le dra- maturge Marcel Dubé sont au nombre des lauréats des Prix du ou- 1 vemeur général pour les arts de la scene cette année. lls recevront eur rix des mains de la gouvemeure générale du Canada, Michaélle Jean,
e 4 novembre 5 Ottawa.
Les deux iauréats francophones se retrouveront en terrain connu uisqu'ils
n raison
de ce qu'il avait alors déclaré et de a réaction de l’intervieweuse, Raymond hévesque s'interroge sur l'accueil que lui réservera Mme Jean. L'artiste de
77 ans avait alors protesté contre le fait que des immi
grés de date récente
avaient été autorisés a voter au referendum. 11 a relaté qu'elle n'avait pas du tout ap récié son intervention. Pour Marcel Dubé, les choses se sont .1 présentees autrement. 11 a apprécié que tout en l'interviewant, Mme Jean ‘ s'interrompe et lise des passages d'un de ses recueils de poemes. Les autres laure’ats qui recevront chacun une bourse de 15 000 $ sont le pianiste de jazz Oliver Jones, le choné raphe Peter Boneham, la comédienne Jackie 1 Burroughs et le fondateur e Much Music, Moses Znaimer.
en Alsace
... .. "mafia » an». ~ -~'~ i
J'estois fort embarassé de lui respondre mais lui remontroy que la justice n‘est point de ce monde et que le Royaume des Cieux appar- tiendra aux déshérités.
- La belle affaire! me réplique mon insolent. Si c'est cela ta charité chrétienne, je nenierois bien mon baptesme!
Nous fusmes tirés de nostre dis- cussion théologique par le bruit d‘une cavalcade.
##ll'fiil
Le coche est attaqué par des bri- gands que Chaawa abat d’un coup de fleche et scalpe tout simplement, au grand effmi du pere des Roches.
nus-o
- Seigneur Dieu, m‘esclamoy-je, pardonnez-lui! — Le Sei eur n'a rien a me pardon- ner, ré ique Chaawa. Ne viens-je point e sauver la vie a des person- nes de grande vertu? Alors ue ces bandits-la méritent 1e sort u ils ont eu. Je ne scavois que repondre. J'essayois seulement de convaincre mon Sauvage que scalper n‘estoit point diFne d‘un chrestien. Mais comme i a réponse a tout, il me tait remarquer que les chrétiens ne pleurent ere sur les pescheurs ue des émons torturent a petit eu dans notre enter! Ni sur ceux que l'on brusle sur nos bflcher en ce bas monde.
- Mon Dieu! aidez-moi donc. ll faudra un jour refaire le catéchisme pour les Hurons!
Comme nous approchions de Strasbourg, la vie sembloit avoir repris un cours quasi-normal. ll y avoit des champs bien tenus, des
. ,,......,,§.,..,..,. . vignobles qui n'avoient point est sacca és, des paysans bien habillés qui sen alloient sans doute a la messe.
Nous rencontrasmes un gros capucin, suant et soufflant, avec un énorme crucifix sur la poitrine. ll marchoit en se dandinant pénible- ment d'une jambe sur l'autne, tout en égrenant son long chapelet de buis. H estoit suivi d'un colporteur.
Un vieil home a longue barbe, pauvnement vestu, cachant sa mi- sere d'une cape bien crasseuse, coif- fé d'un chapeau haut—de—forme, fort cabossé, avancoit tout courbe’ sur la petite voiture a deux roues qu'il poussoit devant lui.
11 transportoit un veritable bazar de vieux vestements et toutes sortes d'objets bien usés, ustensiles de cui- sine, béches, pelles et mesme des petits sacs de pommes de terre. Il voulut nous vendie du dra .
- C'est un Juif! nous lanca le capucin. Ne lui renez rien! Ou alors, marchandez.
Ie n'avois point l'intention d'a- cheter quelque étoffe que ce fust et j'eus bien du mal 51 en convaincre le malheureux marchand.
Je dus expliquer a Chaawa ce qu'estoit un Juif. Cela me valut une nouvelle lecon de tolerance de mon Huron ui ne comprenoit point pourquor tout le monde devoit croire dans le mesme Dieu.
Et ourquoi il estoit interdit d'ouvrir boutique a ceux qui ne croyoient point au Dieu des chrestiens.
Apres toutes les de’solations que nous avions vu'és, Strasbour nous parut la merveille des merveilles.
Chaawa n’en croyoit pas ses yeux lorsque nous traversasmes la place de la cathédrale.
index contient a la tin une liste par ordre alphabetique cle 324 noms - je les ai Comptes - de pix‘ites qui n'ont pu ou n’ont pas voulu repondre a la demande de Guerin et consé uem— ment ne sont pas dans le Diction— inure.
A'outorLs qu'une l'nste des ouvra- ges e reference occupe plus d'une— demi douzaine de pages et que le Dirtiommire possede aussi un index des pseudonymes de nombreux poetes. C’est ainsi que i’ai de- couvert le poéte Barabas, un detenu dont 1e public ne sait rien. On le retrouve dans le Dictiimmiire, sa photo remplacée par 1e nom de son recueil, La race coiim’dite, evidem— ment ecrit en cellule carcerale, et
ublie par l’éditeur Rene Coulom- E...
Malgré de tres graves problemes de santé et une intervention chiru- rgicale extrémement risquée, Regi- nald Hamel a travaille assidument pendant trois ans a cette deuxieme edition. Comme pour la premiere, maintenant épuisee, il l’a tait gra- tuitement afin ue ce dictionnaire puisse etre ven u a un prix abor- dable.
PL”- , N - Plate cm 21' Festival
international I I do poesle I O O 0‘ a Trors-Rmeres TROlS-RIVIERES (PC) - Au cours des 10 rochains jours, Trois-Ri-
viéres Vibrera au rythme de la po- ésie.
Pas moins de 300 activités reliées a cet art littéraire seront présentées dans les bars, restaurants, muse’es et aleries d'art de la ré ion.
n tout, ce sont plus de 110 poétes des cinq continents qui con- vergeront vers la cité de Laviolette durant cette période pour partager leur passion des mots.
L'événement s'e’tendra jusqu'au dimanche 9 octobre. Dan Bigras re- vient avec un nouvel album intitulé Fan.
11 n'avoit jamais vu pareil edifice, élevé a la gloire de Dieu. Je dois dire que j‘estms presque aussi estonné que lui. Toutes les églises que je con- noissois estoient de pierre. lcelle est d'un joli gres rose et sa fleche est bien impressionnante
- i’oun “oi m pas .ous .iricster, suggeia C aawa, pou assister a la messe? J'aimerois voir comment est taicte ceste grande eglise.
Je dus lui expliquer que, hélas, de méchants here’tiques, que l'on appeloit protestants estoient main- tenant les seuls a pouvoir officier dans ceste cathédrale. Des que 1e Roy de France auroit affermi son pouvoir, on rendroit la cathédrale au culte catholique, qui est celuy du vray Dieu avecques lequel on est infailliblement saulvé en benoist royaume des Cieux.
- Quelle est donc la difference entre ceste religion et la nostre?
- [1 y en a peu.
- Ne croient-ils pas en Dieu?
- Si faict. Mais, par une incro— yable aberration, ils ne croient point en la Vier e Marie, les anges et les saints! Et i 5 se confessent a Dieu et non aux restres sans l'absolution desquels llS sont damnés pour le- temité.
- Ont-ils vraiment tort?
- Chaawa, ne dis jamais cela. C'est impie et si les catholiques t‘at— trapent, tu seras grislé, escorché, tenaillé, empallé, espaulte‘, des- membré, fricassé, escarbouillé ou bruslé vif!
Et voila que mon effronté me réplique:
- Les Hurons torturent les gens pour choses plus sérieuses!
A 5141'er
Un Huron en Alsace
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Pierre Léon
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280. rue Slater. C. P, 1046 Ottawa (Ontario) K1P 589
L72?
Commission canadienne de sureté nucléaire
AVIS D’ANNULATION D’AUDIENCE PUBLIQUE
I'examen environnemental préaiable de la proposition de Cameco Corporation concernant la production de quantités commerciales d'un mélange de dioxyde d‘uranium faiblement enrichi (UFE), ie traitement des déchets dans un circuit (to recuperation des déchets. et la production d'un mélange d'oxyde de dysprosium et de dioxyde d'uranium naturei (MDU) a son instaliation de Port Hope. on Ontario.
En raison du retrait de la demande de Cameco Corporation relativement au projet précité. l'audience publique portant sur I'examen environnemental préalable qui devait se tenir le 20 octobre 2005, a Port
Tél. : (613) 947-0247 ou 1 800 668-5284 Tétéc. : (613) 995—5086 Courriei : interventions@cnsc-ccsn.gcca