2 0 l’EXPRESS - Somnino do II no 17 odohro 2005 le prix de lo molurilé pour Michele Mnllenu 3 SUITE DE [A UNE «Cela cormspondait tout a fait a ce que 0 voulais, t'XPllt ue la romanciere Je me suis mise a leurer et le titre s est im osé naturellement. Quand on oit sociale— ment, on ne voit pas la meme chose a chaque assage de la vie», cm‘itinue-t-elle, d'ou la passation ce pouvoir nouvel elanm Michele Matteau ne compte pas s’arreter entre le cognac et le porto, le cafe creme et le whiskv et, en si bon chemin et travaille actuellement sur un autre enfin, le lait chaud, mais avec, tout de meme, un dol 7t roiet. «0n est mordu ou on ne l’est pas. J'ai encore de de brandy. Lors u'on lui demande ce qu’elle va faire e lionnes heures devant moi», confessevt-elle. Et peut-étre l la bourse de 500i 5 attribuee aux gagnants du l’rix, elle encore de beaux succes aussi. VOLEl NOL-VELLES GENénAnous AVEC LE SUUTlEN DE mmG’umuw revient sur son statul precaire de pigiste. «Quand je recois une somme d’argent comme celle— ci; il me semble que ie n’ai pas a courir apres un contrat», dit-elle rassuree. Ce prix 'a rendu heureuse et va sans doute relancr-r les ventes du roman, «Le livre est paru avant Noel et je suis sure que cela \'a lui redonner un l l l I-Q . ' l' ' " \‘lm ’ W" . we. _ "“"’"”“m n m- l « : HAlllE KYM mucus, suns sun some mu vac Investment u mun us run a! sail sausimmt ransom“: ~ - u m I ‘ OETTE FlllE-LA DE JOAN MCLEOD — TRADUCTlQll DE OLIVIER CHOINIERE MISE EN SCENE DE JOEL BEDDOWS UNE sauce REPRESENTATION‘GRAND PUBLIC lE JEUDI 13 OCTOBRE A 19H MATINEES scuumes nu 11 nu 14 ocrusms COPRODUC , lON DU THEATRE EA CATAPULTE (OTTAWA) ET DU THEA'I'RE LA SElZlEME (VANCOUVER). FN COLLABORATION AVEC LE THEATRE FRANCAIS DU CENTRE NATIONAL DES ARTS (OTTAWA) LA VIOLENCE CHEZ [ES FILLES - lnspirée du meurtre de Reena Virk 3 Victoria en 1997, Bette fills-la racon- te l’histoire d'une adolescente tantét drfile, tantfit touchante, qui a les préoccupations de toutes les jeunes filles de son age : l‘écnle, les vétements, sa mére. .. et sa gang. Une fille vraiment comme les autres? RESERVEZ MAINTENANT! ., ....... 416.534.6604 - 1.800.819.4981 www.theatrefrancais.com BERKELEY STREET THEATRE 26, rue Berkeley (FRONT & BERKELEY) l STEPHANIE KVM TOUGAS DANS I l l l l l l l l l l ....x.,ia. 'Théétre frangais de Toronto 4‘”?! 3 ’H APE-“Hint” GUY MIGNAULT WWW.THEATREFRANCAIS.COM L’EXPI&SS VIII" CREATIVE TRI'ST % I um nu Ina-cm! nu wan vole-m VIA Rail (‘anmfi lt'urlemx (.u/utnl/ur the A m h LA 'ONDAYION TNI ONTARIO THILLIUI TIILLIUH FOUNDATION DI L'ONTAIIO l torontdarts‘council H An arm a mom body at th. Clly ol Yaronlo ONVAIKO Ann COUNCIL (mum ms Ans or L‘ONVAIlO Potrlmolm Canadian canndlon Homage Conseil des Arts du Canada Canada Council C.) for the Arts i l l lo llnmbée cle l'or noir élnil prévisible SUIlE DE LA UNE Des le debut des années 7U, plu- sieurs economistes et spécialistes des questions pétrolieres ont emis la these que les evénements politiques qui ont déclenché le processus de hausse des prix pétroliers, ont en uelque sorte masqué une tendance 3e fond du marché des hydrocarbu- res qui, en tant comme matiere;pre- mieres fossiles, sont des pri uits non-renouvelables et disponibles en quantité limitée. Selon eux, pour disposer de pé- . trole en quantités suffisantes, le prix du baril devait augmenter a un niveau suffisamment élevé permet— tant de rentabiliser l’exploitation des Eisements plus difficilement accessi— les ainsi que le financement de la production du pétrole non-conven- tionnel, comme celui des mers pro- fondes, des schistes bitumineux, des sables asphalti ues, etc. Une autre t ese soutenait l’idée que le quadruplement du prix du pétrole clécidé par l’OPEI’ [Orga- nisation des 8a 5 exportateurs de pétrole] en 1 7., s‘est fait avec le consentement de l’administration américaine qui était devenue de plus en plus inquiete de la dépen— dance énergétique des Etats-unis, devenus importateurs nets de pro- duits pétroliers depuis 1948. La necessite de rentabiliser les 'isements americains, bien plus dit- lEiciles et couteux a exploiter que ceux du Moyen-Orient ou le cout de production d'un baril est excessive- ment faible, pourrait egalement avoir joué un role dans la flambée desprix de l'or noir. A l’époque, la hausse des prix pétroliers permettait egalement aux Américains de renforcer le statut du dollar, devenu fragile par l’effon— drement du systeme monetaire intemational en 1971. La baisse du prix du pétrole dans les années 80 et au cours de la decennie suivante, en raison de l'an- archie et du manque de discipline des pays ex ortateurs, a en quelque sorte fait ou lier le déséquilibre pro— fond du marche pétrolier mondial, entretenant l’illusion que le prix du baril subissait seulement l'influence des aléas olitiques et était donc deconnecte des réalités economi- ques et techniques. En dévoilant les tendances lour- des de l'industrie pétroliere, la mon- tée en fl‘eche du prix du baril durant l'été 2005 a completement balayé ces illusions. De nombreux experts s’ac- cordent our confirmer que la forte hausse u prix du baril est une réal- ité irreversible et incontoumable a Votre expert Volvo Vente et service : 416-231-1984 ybolvlnfi’robertvolvoxom Yves Boivin Plus de 25 ans en afiaires! S450 Dundas Ouest (entre 427 et Kipling) du Grand Toronto : VOLVO pour la vie 0 Posters 0 Brochures o Flyers . 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Sans tomber dans le piege des Wrevisions alarmistes d’il y a 20 on _ ()ans prophetisant la tin imminente du petrole en raison de son epuise- ment accéléré, il taut reconnaitre qu’en tant que ressource epuisable, celui—ci ne eut pas etre ex wloite sans se soucier des graves et serieux problemes de disponibilite a long terme. Seule une gestion rationnelle et programmee des reserves dis— ponibles ou potentiellement exploi— tables peut nous eviter des chocs et les désagreables surprises surve— nues recemment. Cependant, une telle gestion est rendue im ossible en raison de la multiplicite des acteurs et des déci~ sions sur la scene pétroliere intema— tionale et des interets individuels et divergent-s qu’ils poursuivent. A chaque hausse du prix du baril, les grandes compagnies pétrolieres, s’en donnent a cwur joie pour gonv fler leurs bénéfices, tandis que les pays exportateurs, en mal de egitimite, rem lissent leurs coffres pour financer eurs ambitions oli- tiques a coups de etrodol ars. Finalement, en taxant ortement les produits raffines, les pays consom- mateurs cherchent a assainir les finances publiques afin d’assurer leur reelection. La crise pétroliere actuelle est egalement révélatrice de l’inco— hérence et du manque d'efficacité des rincipes de l’économie de marc é qui s’intéressent seulement aux phénom‘enes a court terme en ignorant les besoins et impératifs a long terme. En temoignent par exemple le réchauffement de la planete et de l'effet de serre provo- ué par la consommation immod- erée des sources d'ener yie fossiles ou, encore, le faible déve oppement des sources d’éner ie renouvelables (eolienne, solaire, tfierntique, biocar- burants) qui ont ete negligées arce que financierement peu rentab es. Du pétrole, a la fois source d’énergie et matiere premiere strate- gique, et du prix de son baril depen- dront la stabilité ener vetique mondi— ale et l’avenir ecologique de la planete. La récente augmentation du prix du pétrole est egalement l’occasion d’une prise de conscience d’une realité qui ne peut plus étre ignoree. Au Cameroun, le cholera esl Ie roduil de 'incurie SUITEDELAUNE «Ce don est un signe de delivrance et de grand espoir», declarait ainsi, ivre de bonheur, Mvogo Onana, un habitant de Douala, lors du démar- rage d’un forage offert par une entreprise privee locale. Un en— thousiasme justifié puisque seuls 30% des menages en zone urbaine et 40“., en zone rurale ont acces a on point d'eau de la Sociéte nationale des eaux du Cameroun (SNEC.) Au milieu des années 90, la SNEC, en pleine restructuration apres les accords avec le Fonds mo- netaire international et la Banque mondiale, avait fermé les bomes- fontaines publiques car les mairies ne payaient plus les factures. Elles ont ensuite été privatisées mais, non rentables, elles ont été progressive- ment fermées. Malgré une demande croissante, la SNEC, toujours en attente d’un éventuel repreneur depuis 1999, n’étend plus son re'seau. Son der~ nier investissement d’envergure da— te de plus de 20 ans. En dé it des efforts récents, le nombre de ora es reste trés insuffisant. «1e suis par ois obligée de faire pres d’une demi- heure sur place dans l’attente que la file arrive at mon tour», se plaint Nadine, habitante du quartier Ter— gal a Douala. Boire sain ou manger La grande majorité des Came- rounais est donc contrainte soit de consommer de l’eau souillée soit d’acheter de l’eau potable au rix fort. “Mes enfants font pres ’un kilometre a pied afin de puiser de l’eau de source», s'apitoie Clotilde Ngavap, all est evident que les gens vont continuer de se ravitailler dans des puits tant que la SNEC ne sera pas presente partout», deplore le Dr (lnignianiouena Oumarou, direc- teur de l'hopital du district santé de Nylon. Dans de nombreux quartiers de la ville, les families achetent l’eau chez leurs \‘oisins lorsqu’ils dis- msent d'un branchement sur la . NEC. «(Nous vendons cinq litres d‘eau a 5 FCFA», affirme Bertrand, un vendeur d'eau qui en a fait une bonne a ffaire. l is operateurs privés ont egalement saisi la perche et multiplie les six‘ietes de captage et de distribution d’eau minerale. La bouteille d'un litre et demi est ven- due entre 250 et 4le FCFA (0,40 et (toll liurosl. lrop cher dans on pay.» on plus de la moitie de la opulation \‘it avec moms d'un dol ar (500 FCFA) par lou r.