Somaino do M an 20 Io’vrier 2006 - l’EXPRESS ' 7
Saddam Hussein empéché Ile hoycoIIer son procés
11111111111 HENMOUI 1
Associated Press
BACDAD-Furieuxd‘étre for- cé a comparaitre a la reprise de son proces a Bagdad, Sad- dam Hussein a de nouveau vociféré lundi dernier contre les Etats-Unis et le iuge. Les procureurs, qui veulent accé- lerer les choses, ont fait lire des témoignages et compa- raitre d’anciens dignitaires pour tenter d’établir l’impli- cation directe de l’ex-prési- dent irakien dans le massacre de Douja'il.
Saddam Hussein, renverse en avril 2003 et capture en 111‘» cembre suivant, est accuse avec sept autres hom mes du massa- cre de pres de 150 chiites a la suite d'une tentative d’assassi- nat le visant en 19142 dans le vil- lage de Douiai'l, au nord de Ba— gdad.
Les inculpés de ce premier d'une dizaine cle proces sur le regne du rai's (1979-2003) en- courent la mort par pendai— son.
Mais depuis le debut du proces, le 29 octobre devant le tribunal special irakien (TSl), les recits souvent poignants de tortu- re et d’emprisonnement presentes par 26 témoins n’ont pas permis de remonter iusqu’a l’ancien maitre de Bagdad, pas plus que les 23 autres temoignages lus lundi dernier par les procureurs.
L'accusation compte beaucoup sur d'autres pieces du dossier et l’audition d'anciens hauts respon— sables, mais les deux premiers pre» sentes lundi dernier se sont mon— tres peu cooperatifs.
Ahmed Hussein Khudayer al- Samarrai', chet du bureau presiden- 111111111984 a 1991 etde 1995111511112;
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L'ex-rois tomporoit en (our depuis le 29 octobre dernier.
declare tout ignorer des evene- ments de Douja'i'l.
«Ie ne suis pas qualifie pour 111- moigner dans cette atfaire11,a t- i] declare
Confronte a on document date de 198-1, portant s11 signature et di— sant que Saddam Hussein avait rav 111111 «l'exécution des détenus de Douiai‘l», il a repondu: «Je ne me souviens pas. Je ne me souviens de rien du tout».
Hassan al-Obeidi, officier du renseignement de 1980 a 1991, a quant a lui conteste le role qui lui etait impute. Comme Al—Samarrai’, il a dit avoir 11111 force :1 témoigner. Tout cela au grand amusement de
Dentree de 1e11, Saddam llus~ sein s'en est pris au urge Raout Abdel~Rahman, dont la 111-11111» st“ euge 1111'1l suit dessaisi du dossier, etant issu de la mi- norite kurde persecutee sous Saddam Hussein et ayant 11111 condamne 11 la prison :1 vie par 1‘ontuma11 darts l1s annees 70 pour acti\ ites 1ontre l i tat le magistrat a remplace depuis le 29 1am ier son 1ollegue ega lenient kurde Ri/gar Mohane med Amin, juge trop patient avec les accuses.
Mais Saddam Hussein veut egalement en 1ie1‘oudre avec le nouveau president 1111 tribunal. «l’ourquoi nous ave/.- \'ous amenes de force? Votre autorite vous donne le droit de iuger l'accuse par contuma- ce. Essayez—vous de surmonter votre propre petitesse?1-, a—t—il crie. «La loi sera appliqueem a riposte sur le meme Abdel—Rahman.
Et de retorquer a se qui se plaignait de avoir ses avocats que ceux—ci avaient quitte la salle de leur
1 l l
l'accu»
des conseils avaient 1111 com— mis d'office. «Honte et des— honneur sur vousl», a encore lance l’accusé, aioutant ayant de s'asseoir: «A has les agents! A has Bush! Lon- gue vie a la nation!»
Son demi-frere et ex-Chet du renseignement Barzan lbrahim a pour sa part lutté contre les gardes qui lui tenaient les bras pour l’ame— ner dans la sallei 1] a 11111411 d’étre re< mis en liberte pour suivre un trai~ tement contre un cancer. «Je suis en train de mourir et vous me tuezl», a-t-il hurle au juge AbdelvRahman.
Celui-ci a ordonne un examen medical et lui a dit de s'asseoir. L’accuse s'est assis.“ par terre, dos au magistrat, pendant que l’audien-
vro re yr13 11129 'anvier et 1 ue ‘ _ , 1 , . i p i’ l l ' position a Damas, lancien chef
la chute du regime en avril 2003, a Saddam Hussein,
ce continuait.
Une nouvelle opéraIion diminue les IIIanres de réIablissemenI Il'Ariel Sharon
JERUSALEM (AP) - Les médecins es- timent que les chances de rétablisse- merit du premier ministre israélien Ariel Sharon, dans le coma depuis plus d'un mois, ont encore diminué apres une operation sur le gros intes- tin samedi. Dimanche matin, au len- demain de l’intervention, l’état de santé d’Ariel Sharon restait, selon ses médecins, «critique mais stable».
L’opération a ete presentee comme un succes par l’equipe de 1’hopital Hadas- sah de Jerusalem, mais Ariel Sharon, qui aura 78 ans a la fin du mois, n'est toujours pas sorti du coma dans lequel il est plonge depuis une attaque cere— brale massive le 4 ianvier dernier.
Les chirurgiens ont retire environ 50 centimetres, soit un tiers, du gros intestin, lors de cette nouvelle in- tervention qui a dure quatre heuresi ll s'agissait de la septieme intervention depuis son attaque cerebrale,
Ariel Sharon.
chaque iour qui
llamas: lsraél resIe sur ses positions
JERUSALEM (AP) - Le premier ministre israélien par inte’rim, Ehoud Olmert, a déclaré dimanche dernier que le Hamas vainqueur des élec- tions législatives paiestiniennes pouvait bien composer un gouverne- ment de professionnels, «au moment of: le Parlement palestinien pre- tera serment, l’Autorité palestinienne deviendra l’Autorité du Hamas».
La position d' ls‘ra'el est 1‘laire1 1,1 a insiste M Olmert a la radio israélienne. l.’ Etat hébreu refuse de traiter rav ec le Mom ement de la resistance islami- que tant qu il ne renoncera pas a la \1olen1e et a son oblectif de destruc- tion d lsra‘el
Le Hamas, considere comme un groupe terroriste 1 11 Europe et aux Etats- Lnis, dev rait tormer un goux ernement dans les prochaines semai— nes. Le Conseil legislatif de\ rait quant a lui pr1ter s1 rment ce jeudi.
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Ariel Sharon avait eté conduit en ur~ gence en salle d’operation samedi ma~ tin apres un scanner abdominal qui avait revele que l'appareil digestit était gravement abime.
Les méd’eciqs ont de'couvert une ne'- crose intestinale,1’est- a dire des cel- lules mortes.
Toutet'ois, d’apres le Dr Shlomo Mor- YoseI, ces complications ne sont pas inhabituelles chez les comateux.
L'operation est relativement simple, a-t-il precise, mais ce probleme intes— tinal marque un important recul dans son traitement.
Le directeur de l'hopital n’a pas cache que le principal probleme de-
meure le coma dti premier ministre, qui n’a pas repris conscience malgre l'arret cle la sedation. Un réveil reste possible, a—t—il confié, mais «avec
passe, les chances s’amenuisent», tan~
dis que les risques de complications augmentent.
ton M. 1
ne pas '
ClimaI Iendu au liban
SAM GHANA!
Associated Press
BEYROUTH—Quandles Libanais en parlent, ils disent le «tremble- ment de terre». Le 14 fe’vrier 2005, Rafic Hariri était tué dans un san- glant attentat a Beyrouth. L’onde de choc qui a suivi a ébranlé la tutelle syrienne et transformé le pays du cedre.
L’n an apres 1‘e “seismen, les Liba~ nais attendent toujours que toute la verite soit taite sur l'assassinat de l'11n1ien premier ministre libanais.
le pays se debat encore dans lincertitude, dans un face-a- face tendu des camps pro et anti— —sy— riens, exacerbe par une mystérieu- Se série d'attentats.
Certains y voient la main de la Syrie accusee d’étre derriere l'as— sassinat de Ratic Hariri et de VOU' loir destabiliser le Liban pour se presenter comme un rempart ne- cessaire face au chaos
Onze personnes ont été tuées dans 14 explosions qui ont suivi l'assassinat de l’ex—premier minis— tre, dont trois représentants de l'o —
parti communiste libanais Geor- ges Haoui, et les journalistes Samir Kassir et Gebrane Tuéni.
Apres la mort de Rafic Hariri, considére comme celui ui avait reconstruit le Liban apres a guerre civile de 1975-1990, avant de s’éle- ver contre la presence syrienne, des milliers de manifestants e'taient descendus dans les rues pour pro~ tester contre l’emprise militaire et politique de Damas.
Apres ces manifestations de masse, les troupes syriennes avaient quitté le pays en avril apres 29 ans de presence militaire.
Les premieres elections orga- nisées sans influence syrienne, en mai et iuin, ont vu ensuite l'arrivee au pouvoir du front d’opposition 23 Damas.
A la suite de l'assassinat, les pressions occidentales se sont ac- centue'es sur la Syrie de Bachar el- Assad, que la commission d'enqué- te des Nations unies a souhaité en vain entendre. Damas a été épinglé dans le rapport de la commission denquete des Nations unies diri— gee par le magistrat allemand Detv le'» Mehlis, persuade que lattentat du 14 février ne peut avoir éte’ com— mis sans l’implication de la Syrie et de ses allies au sein des services de securité libanais.
Un an apres la mort de Ra fic Ha— riri, le premier ministre Fouad Sa~ niora se veut optimiste sur l'avenir du pays. Mais, tous ne sont pas de son avis.
«Tout est au point mort», esti— me de son cote Mohammad Safad, 11111 garde la tombe de Ratic Hariri, toujours couverte de fleurs. «ll était le protecteur du Liban et mainte~ nant qui] est part1 l’économie est au point mort, la sécurité et la si- tuation politique empirent. Tout a mal tourné».
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