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Le Mois de l’histoire des noirs nu Centre francophone «Auwne différeme entre un Afro-Canadian et on Canadian»

CAROL! IKOA tnkoa@lexpresseto

Le samedi 10 février de 18h30 3 22h, dans le gymnase du College francais, le Centre francophone de Toronto offrait gratuitement a la communauté francophone noi— re de Toronto une soirée remplie de testivités pour célébrer le mois de février, Mois de l'histoire des noirs. Prés de 200 personnes ont assisté a la programmation de cet- te soirée, un rassemblement spec- taculaire.

La soiree a debute sur les chapeaux de roues. L’ouverture par Jean— Gilles Pelletier, directeur general du Centre francophone a rapide~ ment donne le ton general de cet- te sorree: «La communaute tran—

cophone d’origine atricaine est le coeur de la clientele du Centre trancophone de Toronto. l.e Cen— tre trancophone de Toronto est im6 plique dans la celebration des com- munautes tranco whones de partout dans le monde. ( n celebre toute la diversite,»

Quelques instants plus tard, c’etait an tour d’Yvonne Kabeya, directrice generale et tondatrice du Regroupement des femmes im- migrantes trancophones de Toron- to de ljre le discours otficiel de la (Iouverneure générale Micha'élle iean: Si une tois l’an nous nous at- tardons a la contribution des Cana— diennes et des Canadiens de des— cendance atricaine, c’est qu’elle est meconnue. Que leurs luttes et leurs \'ictoires soient une source d’inspi- ration pour le present comme pour

l’avenir.»

Car en ettet, le message Véhiculé durant cette soirée etait celui de ce— lebrer la diversite apporté par tou— tes les com munautés noires franco- phones de Toronto et leur ap ort dans la société canadienne. «l n’y a aucune difference entre un Afro- Canadien et un Canadienl Nous avons le droit de recevoir du Cana- da ce qu’il doit nous donner mats nous devons en retour apporter au Canada notre épanouissement», poursuit ClaudevAlain Ngouem, agent des communications au Cen- tre francophone de Toronto.

I’lacée sous le signe de la réus- site et de la ossibilité d’épanouis- sement au ganada en tant qu‘in- dividu, cette soirée a accordé une grande part a la celebration des op- portunités et de la reconnaissance

de la société canadienne. «lie Ca» nada est le pays ou le noir est le plus consideré, Avant j'etais reser- ve mais i‘ai compris qu’on devait s’at‘firmer, ne serait-ce qu’un mois pendant l’annee pour montrer aux gens notre contri ution et le rayon~ nement des noirs», nous dit Aris— tote Kavungu, écrivain et premier récipiendaire noir du prix du Salon du Livre de To— ronto en 2004 pour son oeuvre Un train your I’Lst.

Dans le public, venu nombreux pour cet évene~ ment, les personnes pre-

sentes semblaient s’etre toutes données le mot pour assister a la rande

fete du Mois de lhistoi» re des noirs donnée par le Centre francophone de To- ronto. Toutefois les avis re- cueillis sur cette date ont révélé quelques divergen— ces. Seton Mohammadou, citoyen sénégalais et ha- bitant de Toronto depuis quatre ans, «le Mois de l’histoire des noirs ne devrait pas exister. Nous som- mes ce que nous sommes et nous n’avons pas besoin de Ie crier. En tant que noir, je ne me sens pas concerné par le Mois de l'histoire des noirs».

Mais'uena/ elle, \llt)\l‘llllt‘ elm neenne out a grantli en ( ote tlvhtllr re tempere son opinion x-l‘n tant que noire, )e n'ai pas nne tnlture associee au mots cle l'l listoire ties noirs. le suns tiere cl'etre Line temme noire et ie me sens siir le chemin tlt’ l’accomplissement. le tmis tlt' sur— vivre et je commence a \ l\'['t‘.~ l-ni

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Plus de 200 personnes ont purtiripé it In télébrution organisée par le . Centre francophone pour souligner le Mois de l'histoire des noirs. d "

fin, Monica, citoyenne canadien— ne est d'opinion que les problemes d’integration sont Line lutte perma- nente. «On ne peut pas s’attend re a des miracles. Toronto est une \‘ille d’immigration et l'acces a l’emploi ou au logement sont des problema~ tiques recurrentes che/ les immi—

grants de toutes les provenances. ( e sont les chances qu'on se donne mais ll y aussi une part de responv sabilite de la collectivite, de l’indi— \ Idu et des gouvernements.» Quoiqu’il en soit, la celebration du Mois cle l'histoire des noirs s'est poursun'ie dans une ambiance plLe t0! clansante et testive Un immen‘ se diner de mets atricains a ete ottert aux convives, p uis le programme a conti— nue par un defile de mode de parures traditionnelies atricaines en provenance de plusieurs pays d‘origi- ne dont le Mali, le Congo ou encore le Kenya Entin, le moment le plus atten- du de toute la soirée etait le spectacle plutot rytlr me des percussions et des tambours de la troupe bu- rundaise Umurisho, Les tambourinaires du Burun-

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Mais, le Mois de l'histoi— re des noirs n’est pas terminé, loin de la, lit la reflexion doit se pour- sun'ro Sans doute, cette citation d’:\ristote Kavungu en inspirera plus d’un: «C'est en effet tres im- portant de transmettre la tierte d'etre noirs mais c’est a nous d’al— ler \'ers la poursuite de notre role».

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