Semolno do 13 all iii “win 2007 . l'EXPIESS ~ 3 FORUM Porlons de notre mois du potrimoine Février, c'est le mois de l’histoi- re des Noirs ou de tacon plus so- lennelle, le Mois du patrimoi- ne africain. C’est le mois au cours duquel on célébre «l’apport des Noirs» lapportés malgré eux) dans la construction de l’Amérique du Nord, tout en laissant de cété un grand pan de la contribution noi- re dans la construction de l’Huma- nité. l‘remier griel: le Noir est souvent marionnette, mis en scene! Cela est un autre débat que l’on laisse- rail a Theophile Obenga, Louis Par- fait Etile, disciples de Cheikh Anta Diop, c ui continuent son combat! Le prover e enseigne qu’uaussi long- temps que les antilopes n’auront pas leur historienne, les recits de chas- se tourneront toujours a la gloi re du chasseur»! Dans ce contexte, c’est aussi rappeler la «negritude» qui, selon Frantz Fanon, «prend a la fois en consideration 1e double ca ractere de l'aliénation chez les peu les noirs opprimes et la riposte a fective de l’homme noir exploité et humilié?» Un constat certain est que février est le mois ou l’unanimisme se fait.. Fut-il de facade! Tous les Noirs de— viennent freres! Mais ce n’est pas aussi simple car comme le rappel- le justement le proverbe chinois: «Chacun a un pere et une mere, mais rien de plus difficile a trouver qu’un from». Les Noirs, histoire oblige, «frater- nisent» tout en se differenciant: en continuant le complexe francopho- nes-antglophones, ou celui d’Afri- cains u continent et Antillais, de créolité ou «caraibe’nite’» et «afri~ canité», etc. Le seul dénominateur commun reste la couleur de la peau, a la fois distinction et unite. D’ac- cord donc pour l’unite dans la di- versite! Seulement, voila: c’est pla- cer des cauteres sur jambes de bois. On oublie que «l‘union dans le trou- eau oblige le lion a se coucher avec a faim». Malheureusement, l’unité est certainement la chose la moins par- tagée. Les communaute’s “africai- nes» (noires, pour simplifier) don- nent l’image des chiens autour d’une poubel 1e! Un chien est content d'étre sur son tas d’ordures; dés qu’un se- cond apparait, il commence a gro- gner,’ au troisieme, c'est la bataille rangee! Ce qui a suscité beaucoup de vocations, faisant des Africains- Noirs des curiosités sociologiques. En eftet, que d’e’tudes réalisées, qui dorment sous les placards des admi- nistrations téde‘rales et provinciales, apres avoir créée un «expert»! Ne serait-il pas judicieux de commen- cer a étudier les études entreprises les dix dernieres années d'avant que les memes sujets ne réapparaissent sous d’autres appellations! Bien sfir, l’idéal n'existe nulle part et les Afri- cains-Noirs sont divisés! Mais on admet toujours que «la querelle en— tre parents fume et ne flambe pas». Au fait, pour uoi l’héritage atri- cain (les Noirs e la diaspora) est- il si divise’? Pourquoi tant de hai— ne entre Africains en Afrique, a Los Angeles, a Toronto? Faut—il cha- que fois renvoyer la responsabilite‘ a un autre.7 Colonisateur, imperia- lisme, néo-colonialisme, mondiali- sation, Blanc? C’est sans doute ce 3 uoi on devrait réfle’chir en ce mois u patrimoine. ll y a probléme! Se retrouver, manger et boire ensem— ble, c’est bien! Mais il a certaine- ment des questions de 0nd que l’on devrait toujours se poser. Pourquoi y a—t-il, dans 44 pays d’Afrique sub- saharienne environ 30 millions d’ar- mes légéres en circulation, alors que le continent n’a meme pas de fabri- ques d’allumettes? L‘Africain a pris la facheuse habi— tude de s’abriter quelque part, der- riere quelqu’un car il a appris a se résigner, apres avoir démissionné! Le Noir, l’Africain doit se souvenir en ce mois de février que «quand on se sent esclave on n’est pas loin de l’étre un peu». Et aussi qu’aucun peuple n’a confié son destin a un autre pour le sauver. Au fait, pourquoi l’Africain- Noir proteste-t-il plus promptement contre l‘Amérique! Contre le refus de l’Europe de recevoir ceux qui fuient la misere créée et entretenue! Pourquoi oublie-t-il que l’Africain est tres mal accueilli en Afrique? Pourquoi est—il silencieux quand i1 s’agit du Nigeria, de la Iama’ique, de Haiti ou de la violence d’Etat en Gui- née, de la censure légalisée contre la presse au Maroc? Paradoxal, non? Cessons de nous mentir car «1e mensonge donne des fleurs mais pas de fruits...» Alors, i1 y a quoi en février? 11 y a probleme! — Darnace Torou [tendons l'eou potable accessible (‘1 tous Madame Helena Guergis Secretaire d’Etat aux Affaires étran— geres et mi commerce international Madame la deputé, En tant que secre’taire d’Etat aux Affaires etrangeres et au Com mer— ce international vous aurez su- rement votre mot a dire lors du prochain sommet du (3-8, en Alle- magne. J’aimerais que le Canada pro- pose la creation d’un plan mondial d’action our l’eau et l'assainisse- ment, tequue recommandé dans le plus recent rapport des Nations Unies. Nous, qui avons de l’eau propre en abondance, et qui en moins d’un siecle avons meme augmenté notre espérance de vie de 50 ans 3 80 ans, entre autres grace a notre systeme d'évacuation des eaux usées et de purification des eaux, sommes bien placés pour initier le mouvement et s’assurer que l’assainissement de l’eau soit effectivement a l'or— dre du jour lors du sommet en juin 2007. Trouvons nous juste qu'un hu- main sur six n’ait pas acces a l’eau potable et a l‘assainissement, sur la planete bleue en ce siecle de tech- nologie? Pourtant, si on s’attaque au ro- bléme on peut y changer que que chose. N’attendons pas une crise irreversible, voyons-y maintenant. Nous comptons sur vous. - Paulette LeBlanc Gizenzo: tombeau our lo Republique démotrotique do Congo? Un pur hasard a placé sous mes yeux la liste des ministres d’Etat; ministres sans portefeuille; minis- tres, tout court; et vice-ministres du premier gouvernement de la Ré- publique démocratique du Congo. Dans les lignes qui suivent, cinq in- quiétudes qui méritent d’étre sou- levées: 1. De premiere vue, cc gnuzierirenmirfiiir rire dufait de sa taille, gigantcsqm’, ilfrml bien le souligner. Un gouvernement de 60 minis- tres, C’est du jamais vu dans un pays sérieux. Meme les nations les plus ri- ches au monde, n’affichent jamais un gouvernement aussi gorge que celui de Antoine Gizenga. Au moment ou le vocable réingé- nierie de l’Etat est de rigueur partout dans le monde, la Ré ublique démo— cratique du Congo, elle, s’inscrit avec force et determination, dans la logi- que de lapidation des ressources du pays. 2. La représenlatiztite’ régionale pose pro- bléme. Le grand Kasai, avec tout ce qu’il comporte comme enjeux strategi— ques, est presque absent clu gou— vernement, mis a part quelques fi— gurants. Les Baluba finiront part so distancer de Kinshasa. Antoine Gi— zenga ris ue gros en' termes de co— hésion et ’unité nationale. 3. L’incompatibilité el l’incohérence en— tre ministi’res sont tellement visibles que I’on se demande ce que pensaienl lo premier ministrc désigné et ses arm’s dc I’AMP. Ce que l’on peut appeler, dans un gouvernement classique, de ministe- re de l’Economie, Finances et Com- merce, est divisé en sept ministeres et vice— ministeres inutiles. Quand a ce que l’on connait comme ministere des Ressources naturelles, la majori- té pre’sidentielle a trouvé mieux de le scinder en quatre ministeres et vice- ministeres. Au Con o—Kinshasa, on parvient a faire la istinction entre ministere des H drocarbures et ce- lui de l'Energie. ic! 4. Antoine Gizenga nous a fail (mire que quiconque aurait volé ou participé au dé~ tournement des deniers publics, neferail pas partie de son gouvernement. Par mensonge et premier échec politique. Certains noms sont memes men— tionnés a l’encre rouge dans le rap- port du panel de l’ONU sur les pilla- ges des ressources naturelles du Congo. 5. Parmi les nouveauiés, un vice-mi— nistere des Congolais de i'étranger. On voit bien Ie souci de Kinshasa dc voaloir contréler la diaspora congolaise, vu [ear activisme magistralemenl affiche. Ce gouvernement constitue un véritable tombeau pour la Republi- que. Plutét que de subvenir aux be- soins du peuple dans son ensemble, il servira plus aux intéréts des indi- vidualités et aux différentes comlpo- santes de la majorité présidentiel e. Le probleme de la République démocratique du Congo est d‘avoir des politiciens voire meme des po- liticailleurs a la place des politiques. Dommage que dans un si grand pays, les affaires de l‘Etat soient trai- tées avec légereté et complaisance. — Hugo Kitenge E l l l l l GRAIN 0! SH PIERRE ii. A. Ltou pleon@lexpress.to Les chrétiens n’ont pas inven- té grand-chose en matiére de cé- lébrations religieuses. Noel, Pa- ques ou la chandeleur ont d'abord été des fétes pa'iennes. Celles de la chandeleur - ou fétes des chandel- les - en l’honneur de Pan, s’appe- laient Lupercales. Elles donnaient lieu, dans les rues de Rome, a des orgies. On chantait, buvait, fes- toyait, forniquait, comme en car- naval. On défilait en agitant des flambeaux, pour marquer le retour de jours plus longs. On laisait aussi des crépes, dont la forme ronde rappelle celle du so- leil et le culte de la lumiere. La-des- sus arrive undpape, Gélase premier: «Originaire ’Afrique, il combattit le maniche’isme, le pélagianisme et l'arianisme», nous assure Larousse (2004, p.1362). Mais son plus beau titre de gloire, qui lui vaut notre re- connaissance, est d’avoir christia- nisé les crépes. Il décida, en effet en 472 de faire de la féte pa‘ienne de la lumiere celle de la presenta— tion de Jésus au Temple, se disant gu’on avait bien du y faire brfiler es chandelles pour la circonstan- ce. Et puis Jesus avait apporté la lu- miere a toute l’humanité, qui avait vécu Clans l'obscurité iusque-la. Selon la loi juive, la mere accou- chant d’un garcon était considérée comme impure pendant sept jours et devait ensuite purifier son sang pendant 33 jours. C’était le double apres la naissance d’une fille, for- cément plus impure qu’un enfant male (Levitique Xll). Apres la naissance de Jesus, Ma« rie qui avait deja quatre enfants et allait devenir encore une fois vier— ge, alla donc presenter son petit der— nier a Dieu qui l’attendait effective- ment au Temple avec toutes sortes de lumieres et, en plus, son auréo- 1e qui devait bien taire 500 watts. Apres quoi, ils céle’br‘erent cette journée de 36 chandelles en faisant sauter des crépes. On ne dit pas s'ils les lirent flamber. Le (our de la chandeleur, on fai- sait benir des cierges, qu’on allume- rait: dans les orages pour empécher A . la toudre de tomber; dans la cham— bre d‘un mort pour ecarter les mau- vais esprits; et dans les champs et les vignobles pour assurer de bon- nes récoltes. Et le proverbe dit, a propos du temps, en France: Rosée a la chandeleur Hiver a sa derniere heure Un autre dicton donne la recette pour ne pas avoir du blé «charbon— neux», maladie autrefois courante: Si point ne veut blé charbonneux. Mange des crépes a la chandleu. Au Canada, la chandeleur c’est aussi le jour ou l’on guette la mar- motte. Si elle sort de son trou 1e 2 février et voit son ombre, elle re- tourne hiberner. C’est signe que l’hiver sera long. Pour se conso- ler, on n'a lus qu'a faire des cré- pes ou des geignets! Tous les Fran- cais qui arrivaient dans ce pays ont bien du avoir comme moi l’expé- a: f Ieur rience linguistique de la serveuse venant vous demander si vous ne voulez pas des beignes aux bleuets. En France, une beigne est une gi— fle et les bleuets sont des flours des champs. Mais il semble que la tradition des crepes s'est un peu perdue au Quebec ou on s’en rega e tous les matins avec du sirop d'erable. Par contre, dans la région du Saguenay, on fait des ucretons de la chande— leur», avec des foies de veau et du oulet fume, assaisonne de cannel- leet de muscade. Si vous faitesdescrépes, n’oubliez pas de faire sauter la premiere jus— qu'au platond et rattrapelea bien au retour! Pensez aussi a en arder une avec laquelle vous enveiippe— rez une piece d'or que vous mettrez au-dessus de l’armoire. Seul vrai moyen de rester riche toute l’année! Quand vous enleverez celle de l'an dernier, donnez-la a un pauvre et ca vous portera bonheur. 0' ASTRONME, NE L' AMOUR rNcom-Esré ~ DE MON-HQME. UNE canaréne VAUT .RIEN;.5AN5 Reclificalif Dans l'article de L'Express du 6 fevrier intitule «L'université, temple cle la malbouffe?», Lulu Cohen-Farnell tenait a preci- ser que le terme pouline utili- se en son nom pour designer un exemple de malboutfe au sein des écoles, n'était pas celui qu'elle a employé. Elle prefere- rait le substituer a des exem- ples plus généralistes comme burgers on hot dogs. l'liiver des J’ai lu la lettre du nouvel immigré (L'Express de la semaine dernie- re) provenant de Haiti. J’ai lu et j’ai pleuré. La beauté de cette lettre reside dans toute la vérité de souffrance qu’el- le recele. C’est l’hiver canadien vu avec nos yeux d‘étrangers. Ce n’est ni l’hiver des skieurs ni celui des vendeurs d’optimisme. C’est l’hiver des gens qui souf- frent et qui n’ont pas trouvé de so- étrungers lution a leurs problemes. Les solutions faciles promi— ses aux masses sont vraiment des contes de fées pour les gens les lus sensibles. Leur intelligence lJeur fait découvrir l’horreur de la solitude et le risque de l'aliénation qu'on peut courir clans une réali- té d’anonymat qui e’crase l'étre hu- main. Mais il taut s'armer de coura- g9. - Antonia Chimenti lES HIERS II y a 70 ans Noissonte du ténor Jean Bonhomme PAUL-IRINCOIS SYlVES'I'RE paullranrois@symputitora Le nom de Jean Bonhom- me n’est pas trés connu en Ontario francais. Pourtant, ce ténor franco-ontarien a chante’ dans plusieurs pays, sur des scenes aussi renom- mées que celle de Covent Garden, 5 Londres. Né at Ottawa le 14 février 1937, Jean Bonhomme re— coit des lecons particuliéres de Raoul Jobin (Montreal) et travaille au Conservatoi- re royal de must ue (Toron- to). I] remporte e premier national de la SRC en 1964. La meme anne’e, il chante le role titre de la production du Pau- vre matelot de Milhaud a la Royal Conservatory Opera School (To- ronto). De 1965 a 1969, Jean Bonhom- me est premier ténor de Covent Garden. I! chante le role principal d’Enée dans Les Troyens et celui Jenn Bonhomme a été iin hobitué de Covent Garden, i‘i prix de chant au Concours (cadres. de Rodolfo dans La Boheme lors de l’enregistrement de Covent Garden Opera Anniversary Album (1968). Au Canada, il chante dans lu- sieurs roductions de Cana ian O era ompan ,notamment Faust (1966 et 1974) et Carmen (1970). On le retrouve aussi sur scene avec des compagnies de Budapest, Mar— seille, Paris, Nouvelle-Or— leans, Santa Fe et Houston. A l’Opéra du Quebec, Jean Bonhomme chante Luigi dans II Tabarro (1971) et Turiddu dans Cavalle~ ria Rusticana (1973). Pour la Southern Alberta Ope— ra Association, il chante le r61e titre de Faust (1975). ll donne aussi un recital lors d'Expo 67 et se fait entendre a la radio de la SRC. Jean Bonhomme est tour a tour soliste avec les orches- tres philharmoniques de Londres et de Los Angeles, avec l’Orchestre sym ho- nique de Montreal et ’Or- chestre du Centre national des Arts, ainsi cle’avec les 0r— Chestres symp oniques de Québec, Winnipeg et Vancouver. ll se distingue plus particulierement dans le role de Don Jose (plus de 30 représentations dans des produc- tions de Covent Garden et 12 pres- tations en Afrique du Sud). Jean Bonhomme est décédé ‘a Ottawa le 19 juin 1986. M./Mme Rue Ville Téléphone Veuillez cocher: Cheque ou mandat Visa/Master Card: Abonnement au Canada: 60$/un an, 100$ldeux a inclus TPS 7%. L’EXPRESS est publié tous les mardis, 50 semalnes par année. Utilisez ce coupon pour recevoir L'EXPRESS chez vous pour 120$ par numéro — soit 40% du prix de 2$ en kiosque! Apt. Prov. Courriel us. A l'étranger : 150$/un an. Vivre en franeais an Ontario, ca commence par un abonnement a L'Expressl PRIX EN KIOSOUE - VOTRECOUT $60.00 , Vous EPARGNEZ $40.00 Prix pour 50 numéros Exp: ABONNEMENT PAR TELECOPIEUR: 415/4813?" AIMNEMEIT PAR TELEPHONE: Its/465.2107 ABONNEMENT PAR LA POSTE (avec nulemont) L'EXPRESS, 17 Air. Carl“. 2' «on, Toronto. mm 286 Ecrivez au Forum des lecteurs! N’hésitez pas a nous faire part de vos opinions sur I’actualité, sur un article de L’Express ou sur tout autre sujet qui vous tient a coeur. Utilisez le courrier électronique: express@lexpress.to Date limite: vendredi a midi, pour le journal de la semaine suivante. Longueur maximale: 600 mots L’Express ne publiera pas d’écrits haineux ou diffamatoires. La redaction se reserve 1e droit de faire une selection parmi les textes recus, de les abréger et d'en retoucher la qualité gram- maticale et orthographique. at is: l REE. Le journal des francophones de Toronto depuis 1976! 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