. ' l’IXPRESS - Somolno du 24 au 30 ovrll 2007 M .u’
to Globe
and Mail s'offre un relookage
TORONTO (PC) — Le quotidien The Globe and Mail se donne un nouveau «look». Depuis ce lundi, 1e journal est présenté dans un format réduit de quelques cen- timetres sur la Iargeur, avec un nouveau design plus moderne et des caractéres plus foncés.
Le redacteur en chet, litl “a rd Creenspon, a precise dans l’edi- tion de samedi du journal, que les economies entrainees par la mod i~ fication du format sont reinvesties dans le produit, avec, notamment, l'ajout d'un nouveau cahieret l'em~ bauche de 30 iournalistes
Le journal ottrirn dont une l
nouvelle section, (Ilolie life, tous les jours de la semaine, dont les articles porteront sur des dossiers touchant la tamille, les relations interpersonnelles, l'nlimentation, le vin, la maison, la decoration, In santé, l’exercico
Tous ces suiets etnient dein couverts par le Globe, mais seront désormais rnssembles dans un meme cahier.
La liste des changements comprend egalement des ame— liorations a In section Report on Business de lawn a permettre da- vantage d’espace pour les reporta—
es et les analyses, de meme que e lancement d’un nouveau site Internet complementaire, www.m— portonbusiness.mm.
MUSIQUE
Chronique d'une dérive unnomée
DOMINIQU! DINIS ddenis@lexpress.to
D'abord, on est interpellé par ce titre, L’i‘rlirc du materiel, qui an- nonce un constat ine’luctable, ce- lui d’une dérive spirituelle, d’une taillite humaine, d’un vide qui nous aspire tous.
l’uis, il y a ces quelques mots chan- tes it mi-voix, «Alum! dt’ dispa- milre/Dieu veml ses églisr’s». Cela nous parvient alors qu'on rou— le devant une desdites églises, deia converties en chic condo (ca se passe a Toronto, mais ca pour— rait etre n'importe ou). Puis, au gré de ces 12 chansons baignant dans un echo qu’en d’autres circonstan— ces, on pourrait qualifier de récon- iortant, Daniel Belanger sonde ce vide, prend la mesure des dégats, ausculte le malade sous tous les an- gles (le tric, l’ecologie, la politique, la technologie, les medias). Et ce ma lade nous est étrangement fami- lier, au 1oint ou il n’est iamais be- soin de le nommer: dans le propos, il s'appelle ail», «elle», «je», C’est-a- dire nous tous.
Sacrée gageu re que celle-la. Rarement une musique aussi lumi- neuse n'a-l-elle ete mise au service d’un regard a ce point lucide dans son pessimisme. Et depuis The Wall, rarement un album aussi pro- l‘ondément angoisse n'a—t-il ete ple- biscite par un tres vaste public (au moment ou i’écris, L'i‘clii'c trOne au sommet des palmares québecois).
On peut évidemment se poser la question de savoir si, entre les mains et dans la voix d'un artis- te qui ne jouit pas déia de la meme cote d'amour que Belanger, pareil message aurait été recu de telle fa- con. Sans pour autant douter de la réceptivité du public a cepropos, il est permis d’en douter. A l’excep- tion de Richard Desjardins — dont les ventes, et donc les risques pro— fessionnels, sont plus modestes - aucun artiste que’becois ou fran— cais n’a le loisir de fixer aussi haut la barre sans risquer d’y sacrifier ses acquis.
Mais est-i1 possible de nous prendre toutes nos illusions, nos
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analgesiques et nos diversions, sans nous dunner quelque chi» se en retour, tine raison de «croi- re quelt ue chose, quelque part», comme le chantait Pierre Flynn il y a peu? Seuls quelques pauvres mots d’amonr, la encore murmu» res en fin de parcours, nous tien~ dront lieu de bouee en laissant en- trevoir la possibilite du salut: «Qiii Z‘Olltll’tlll me siiiwi'r zli' nioi—ntiimi’7/7iii man iiiilliiilnm‘i', mun urgency/Mu sis ri'iie». Jadis, on nous disait que all you need is love. [)esormais, s’il taut en croire Daniel Belanger, C’est tout ce qui nous reste.
SOUS IE SOLE". DE MAURINE
Si l’univers de Belanger s’enfonce et nous entraine dans la penombre, C'est ailleurs qu’il nous taudra aller chercher notre dose hebdomadaire de couleurs et de soleil. Du cute de Maurane, par exemple, qui a tou- iours su étre sa propre lumiere, comme elle le chante tort joliment sur Si miiouni'liiii (Universal).
Chez Maurane, tout commen— ce par la voix: le plaisir, le frisson, le sourire et la mélancolie. J'aime cette facon qu'elle a de ne pas crier des emotions pourtant déchira ntes (on n’a qu’a penser a Stir mt prelude dc Bach), de ne pas faire l'équation vulgaire entre vocalises et feeling.
'I‘rop souvent, malheureusement, l’interprete met ce don au servi— ce d’un repertoire qui n’est pas di— gne d’elle, surtout lorsqu'il essaie trop fort de pratiquer l’humour ou l’exotisme a la Club Med. Résultat: un parcours de plus de 20 ans qui, malgre ses nombreux coups de cteur, n’oftre was un seul album qui satisfasse e bout en bout. Et Si imiuiml'lmi n’y fait pas exception.
Tout de méme, on y retrouve quelques iolies reussites signées Daran et Art Mengo (lesquels jouent aussi les duettistes, Chacun sur un morceau), et surtout, cette reflexion douce-amere qu’est Les zmlipmles, qui, au-del‘a du vieux dé- bat entre Nord et Sud, entre haves et Ilium—nuts, met le doigt sur ce dé- sir universe! de changer de décor et de destin. Ailleurs, Maurane et ses complices a l'écriture et la réa- lisation péchent en misant trop sur la recette rock détente, nous Iaissant esperer une seule chose: que Maurane ose enfin mettre le meilleur de son repertoire a nu, en tormule piano-voix. lmaginez le bonheur. ..
CURIEUX, CURIEUX...
L’Angleterre nous a donné Duran Duran, puis la France a répliqué avec Enzo Enzo. Un peu sur le tard, il est vrai, voila que le Québec ac- couche de Mathieu Mathieu.
Mais il ne s’agit pas d’un pro- duit pop ni d’un pre’tentieux pseu- donyme. On apprend, a la lecture de sa bio, que Mathieu Mathieu s'ap- pelle vraiment Mathieu Mathieu, que son pere tenait une boite a chansons, qu’il a téte’ du heavy metal au sein d'un groupe bapti- sé Les Foktopkris (je vous laisse le soin de decoder ca) et signé un hy-
bride world—folklorique aux cores d'un musicien sénégalais. La glui— re est morle (Mila ro/Outside) se veut une maniere fie manifeste po— lyvalent — ou schizophrene, selon votre point de vue — que l’on clas- sera, a défaut de mieux, au rayon «chansonniers»
Lorsqu'on decouvre un artiste (C'est son second CL), mais le pre— mier pour moi), les impressions
initiales sont de’terminantes. lci, Mathieu Mathieu ne rate pas son coup, ouvrant le bal avec un tendre Amélin, qui révéle une voix et un don mélodique a la Gabriel Yacoub, auquel suit une e’le’gante repri— se du Dansez sur moi de Nougaro. Mais pour chaque réussite, on doit se farcir des moments qui rendent perplexe: C’est ainsi que l’intérét de M&M pour les musiques d’Euro- pe de l’Est donne lieu au bizarre et agacant Gleb Travrin (imaginez un humoriste que’bécois imitant Taraf de Haidouks). Mais c’est le navrant Prends—moi dans les bras qui crée le malaise, révélant un ieune homme qui ne souhaite que de redevenir enfant pour pleurer dans les bras de son adorée (bonjour, M‘sieur Freudl), et dont l’inclusion dans cet album pour le moins intrigant constitue une facheuse erreiir de jugement.
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C’est votre vie..
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Le Conseil scolaire de district catholique Centre-sud (Conseil) accueille plus de 12 000 éléves au sein de ses 40 écoles élémentaires et de ses 8 écoles secondaires, situées sur un territoire de plus de 40 000 km2 s’étendant de la Péninsule du Niagara a Peterborough et du Lac Ontario 3 la Bale Georgienne.
QUALIFICATION DE CABINET D’ARCHITECTES
des projets reste a déterminer.
et le Conseil.
écrivant au :
110, avenue Drewry Toronto. Ontario WM 108
Télécopieur: 416-397-6653
identitiée comme suit :
2007 3 14h.
Dorothée Petit-Pas Présidente
Le Conseil désire qualifier des cabinets d'architectes pour la conception de et les services d'experts-conseils pour trois nouvelles écoles élémentaires et deux nouvelles écoles secondaires dans la région de Toronto. L‘échéancier
Les cabinets d‘architectes intéressés a se qualifier pour ce proiet ou d‘autres proiets peuvent soumettre leur candidature accompagnée des informations
suivantes : - Un historique de cabinets et des ingénieurs experts-conseils; - Une liste descriptive des écoles concues récemment
(depuis cinq ans) par |e cabinet 3 l'intérieur du territoire du Conseil dont au moins trois peuvent servir de rétérences;
- Une liste des projets institutionnels présentement en oeuvre;
- C.V. des principaux de la tirme. de l’architecte en charge et des ingénieurs, ingénieurs experts-conseils:
. Une liste de cinq rétérences dont un minimum de trois sont des conseils scolaires sur le territoire de ce Conseil:
' Assurance responsabilité civile en concordance avec «The Building Code Act »:
- Déclaration d'attiliation a l'ordre des architectes de l‘Ontario; et
- Niveau d'habileté a tournir des services en trancais;
Le Conseil préparera une courte liste de cabinets a partir des soumissions reques. La sélection sera basée sur les intormations recues, l’expérience en conception d‘écoles. les rétérences et le rapport antérieur avec le Conseil. A la seule discrétion du Conseil, ces cabinets pourront taire l‘objet d’un appel d'ottres par rapport 3 cc projet ou d‘autres projets. La qualification d’un cabinet n‘implique aucunement un rapport contractuel entre to cabinet
Veuillez taire parvenir vos questions sur le processus de qualification en
Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud
a/s: Daniel Cayouette, agent de construction
courrlel: dcavouettet@csdccs.edu.on.ca Téléphone: 416-397—6564 poste 3680
Les soumissions des tirmes doivent étre soumises dans une enveloppe PROCESSUS DE QUALIFICATION DE FIRMES D‘ARCHITECTES
et doivent étre livrées au bureau du Conseil scolaire de district catholique Centre-sud. (3P étage) a l‘attention 06 Daniel Cayouette, avant le 17 mai
Bernard Lavallée Directeur de l’éducation et secrétaire-trésorler
Double ovation pour Noguno a Toronto
L’Express - C'est sous une pluie d'applaudissements que s’est c16- turé samedi dernier 1e passage de Kent Nagano sur la scene du Roy Thomson Hall. Devant une salle affichant complet, la coqueluche montréalaise de l’heure a Mom- phé en se méritantune double ova- tion en compagnie de I’Orchestre symphonique de Montréal qu’il dirige depuis quelques mois.
L’OSM était de passage dans a capitale to— rontoise dans le cadre de sa tournée pan- canadienne qui l’a mene’ notamment a Yellowknife, C a l g a r y, V a n c o u v e r et Saint—Jean. «Cette tournée pancanadienne est l’occasion de presenter l’OSM et son nouveau directeur musical, maestro Nagano, a l’ensemble du Canada, et ce dans le cadre des cé- lébrations du 50° anniversaire du Conseil des Arts du Canada», nous apprenait—on il y a quelques semai- nes par voie de communique.
Toronto, l’orchestre était accompagné du tenor Michael Schade. Le concert s’est ouvert avec des extraits de trois (euvres ma— jeures de Rossini: William Tell, I? Barbier dc Séville et Otello. L’OSM a poursuivi avec une commande fai— to a la com ositrice montréalaise d’origine ser e Ana Sokolovic, inti— tulée le Concerto pour orcheslre. La jeune compositrice, qui vient tout juste de remporter le Prix Opus du compositeur de l’année, était d’ailleurs sur place pour recueillir les applaudissements de l’audien- ce, manifestement conquise par son oeuvre re’solument contempo- raine, mais inspirée par l’univers de Rossini et Beethoven.
Des extraits de Don Giovanni et La Clemenza di Tito de Mozart ont cloturé cette premiere partie. L'orchestre a part la suite presen- té la Symphonic n“ 7 de Beethoven. La fougue et l'enthousiasme du chef d’orchestre ont su inspirer les musiciens de l’OSM a travers cette programmation éclatée.
Kent Nagano.
La Ville de Toronto pourruit interdire les grus trons dans les restaurants
SUITE DE [A UNE
Le Dr McKeown a dit qu’il voulait d’abord rencontrer le ministre fédé~ ral de la Santé, Tony Clement, pour connaitre la reaction d’Ottawa au rapport du groupe de travail fe- de’ral de l’été dernier, qui pre’coni- Sait des limites aux gras trans ar- tificiels dans les aliments. )usqu’a present, Ottawa n’a pas réagi aux recommandations.
Pourle moment, leDr McKeown se borne a inviter les établ issements de restauration de Toronto a rédui- re volontairement leur utilisation des gras trans.