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Votre voisin s'est plaint qu'il ne pouvait dormir.

— << Mais, fit Lecomte furieuse : il n'est que sept
heures! Ce n'est pas notre faute si nos voisins
se couchent comme des poules.

—-— Votre voisin a le droit de se coucher quand
bon lui semble. Vous ne devez pas faire de bruit
dans votre chambre; c'est clans les régles de YI-iétel.
Lé-dessus, le larbin séloigne fier comme Artaban.
_]e restai abasourdie. Le respect exagéré de la
liberté individuelle nuit parfois 51 la liberté meme,
pensai-je avec tristesse. La petite liberté que j‘ai
prise a géné mon voisin; il s'est plaint et l'0n m“0-
blige é me taire. Mais ou commence la liberté de
mon voisin et ou finit la mienne? That is the
quesiion l. . .C'est méme une question que je n'ai
pas envie de résoudre.

i5 février 1917.

X121 chere Saeur,

Enfin, nous allons partir de New-York et pour de
bon ! il ne sagit plus d'une petite tournée de sept
ou huit jours; cette fois, nous partons pour YOuest.
Comprencls-tu bien pauvre bretonne de Quimper-
Corentin, comprends-tu le sens de ce mot magique 7