10 LE xioixANrisME nEs CLASSIQUES critiques, leurs railleries et leurs injures, en fai- sant un trou, comme un boulet, dans leurs préju- gés, dans leur ancien régime poétique. Il en a été ainsi dans Fantiquite, il en a été ainsi dans tous les temps, parce que cela résulte de la nature des choses. Eh bien, nos mercredis seront employés à mon- trer en quoi ceux que 1`on appelle classiques furent (Tribord des romantiques, tel sera l'un des deux sujfits de notre etude. En second lieu, comme tous, ou presque tous, furent de grands peintres de la vie humaine, raison pour laquelle ils survivent et survivront autant que survivra Fliumanité, ce sera une occasion pour nous de nous étudier nous- mêines à leur lumière. Ne vous semble-t-il pas que ce double sujet, qui d'abord regarde la forme, et qui ensuite pénè- tre au fond, a de quoi nous intéresser? Je crois, dailleurs, que le sujet n'est pas ce qui importe le plus. Après la compétence du professeur, ce qui importe, quelque sujet qu'il traite, c`est la conscience et la sincérité qu”il y met: c'est cela qui donne Faccent et le prix à sa parole et à son cours. Le plaisir de dire ou decrire ee qu”on croit vrai, quelque prix qu'ilen coûte, quand il ne sagit pas des personnes, mais des idées, est un des plus vifs que je connaisse, et des plus dignes d'un äiä