LE noMANnsME nEs cLltssiouizs 87 moyen de tragi-eomédie, quijustifie le nom donné par l`auteur à sa pièce. Chimène revient donc, accompagnée de Don Sanche, qui épris, lui aussï, d'amour pour elle, l'a abordée pour lui offrir son épée, sollicitant la faveur de provoquer et de punir le meurtrier. Chimène élude très joliment : foffenserais le Roi, qui m'a promis justice. Toutefois, pressée par les instances de Don Sanche, elle lui promet d`accepter son service. si le Roi tardait trop. - Cette petite scène, de demi- caractère, est agréable et sert à faire ressortir le pathétique des deux scènes qui la suivent. - Don Sanche parti, Chimène, se croyant seule avec Elvire, laisse éclater en liberté et sa douleur et son amour désespéré. Le plaisir du spectateur 'gale le ravissement de Rodrigue lorsque celui-ci, caché, entend sa chère amante répondant à Elvire : Par où sera jamais ma douleur apaisée, Si je ne puis haïr la main qui Pa causée? El; que dois-je espérer, qu'un tourment éternel, Si je poursuis un crime, aimant le criminel? nnvuua, stupáfaite ll vous prive d'un père et vous l`aimez encore! cHmÈnE C`est peu de dire aimer, Elvire, je Yadore! Ma passion s'oppose à mon ressentiment