LB nomsnrxsius nes crsssiouss 203 sous des noms plus illustres. Par un singulier jeu du hasard, que fait remarquer M. Deinogeot *, Alar- con dans cette revendication « nomme. sans le sa- voir, son illustre imitateur français, quand il se plaint de voir quelques-Lines de ses œuvres et, entre autres, la Verdad sospechosa, parer de leurs plumes dautres corneilles ››; comme nous dirions: d'autres geais; mais l'Espagnol dit : plu-mas de otras cor- nejas.

Au reste, cette préface est, avons-nous dit, de Pannóe 1634, et Fimitation de Corneille n`arrive qu'en 1642; et Alarcon, proäablement, ne connais- sait même pas Pexistence de Corneille.

La pièce espagnole est à la fois une comédie de caractère et une comédie dïntriguc assez compli- quée, un imbroglio de galanterie. Corneille n'a gardé de Pintrigue que ce qui lui a paru indispen- sable; ila fait une réduction, comme pour le Cid. Ni lc goût français extrêmement amoureux de la simplicité et de la clarté, ni les terribles règles des trois unités (qu'il viole un peu cependant) ne lui permettaient, sans doute, d'oser davantage. Il faut dire tout de suite et sans vouloir y insister, que le peu qu'il a conservé de Pintrigue espagnole ne produit pas une action suffisante : la pièce a beau changer plusieurs fois de lieu; elle piétine plutôt qu'elle ne marche. La plupart des défiiuts et des

i. Histoire da! Littératures étrangères, Espagne.