DIXIÈME LEçoN
MOLIÈRE -- noN JUAN
Corneille et Rotrou nous ont lburni des exem- ples de ce que nous appelons le romantisme des classiques. Molière va nous en présenter dautres, et de deux sortes : d'abord par ses inno- vations, qui firent une révolution dramatique; ensuite par une pièce, - empruntée, il est vrai, à FEspagnc et à Fltalic, - mais qui précisément par cela même continua, après Corneille, d'accli- mater sur la scène française quelques libertés exotiques.
Premièrement Molière ne fit-il pas révolution-
lorsqu'à la comédie dintrigue et d'aventu- res. aux imbroglios diffus, il substitua la comédie de mœurs, la peint-m* des ridicules