'ses leçons; la clarté admirable avec laquelle il expliquait les points* les f v› rl' *ü 9 Y ,~_' a' =f i' - n "i |.< n "›` 4 'ruouas srtsanv num ' r, __ tigurait sur la liste des membres des principales sociétés savanteíî' monde, à commencer par la Societé Royale düingleterre, où il fut . . j y dès 1859. ._, . ,. Mais, laissant de côte tous ces titres à Padmiration des savants de `«,'f' les pays, nous préférons le regarder tout simplement comme un com 5,51". t triote, nous dirons même, comme un confrère, puisqu'il avait bien vou* accepter de PUniVersitè Laval le titre de professeur honoraire à la f ~ » t' * i" 152.* des Arts, après y avoir professé, de 1856 à 1862, soit la chimie, soitvln: ÿ! minéralogie et la géologie. C'est lui-meme qui a classé nos musåesde I minéralogie et de géologie; et ce sera l'un des plus précieux souv ira ' que nous garderons de cet illustre confrère. Il a meme tenu en mourant â. nous laisser un monument impérissable de son passage à la faculté des _ Arts, en fondant des bourses de chimie; ce qu'il a fait d'ailleurs dans _ ` .. toutes les institutions où il a enseigné. Ses anciens élèves se rappellent encore l`intérèt qu'il savait mettre dans plus obscurs de la chimie organique alors en voie de transformation. Il faisait son cours en français, avec un lèger accent qui rendait sa manière de dire encore plus piquante. En août dernier, lorsque nous nous rendions à Washington pour le cinquième congrès international de géologie, nous arrètions le voirå New-York. Complètement brisé par la terrible maladie qui devait si vite le conduire au tombeau, le Dr Hunt n'eut rien de plus pressé que de sïnformer de ses amis de Québec, surtout de Mgr Hamel et de Son Eminence le Cardinal pour qui il avait un culte particulier. à A plusieurs reprises, il nous repétawquïl se sentait mourir. Il ne demandait qu'une chose : terminer son grandouvrage sur la classification minéralogique, ouvrage qui devait être le dernier mot de sa carrière scientifique. Ce magnifique volume a été publié quelques semaines avant sa mort. Pont-être le travail incessant qu'il s'imposa à ce propos a-t-il précipité le dénouement fatal. Dans les derniers temps, Hunt tra- vaillait encore plus de six heures par jour, à revoir des vépreuves, à faire de nouvelles recherches et a ajouter des notes à son livre. Comme toujours, il dambitionnait qu'une chose: trouver la vérité. Il avait horreur des théories fantaisistes, qui trop souvent font irruption dans le domaine de la science, gràce à la complaisance trop grande qu'engendre quelquefois ce que l'on pourrait appeler le compagnonnage _