8 *momas swnnnv Hum' qu'ils sont au contraire absolument irréconciliables avec son ensemble, Îål, l_ quelque modification au'on lui ait fait subir. ›-« Affirmer Patomicité des' ' "il ` F corps, ajoute-t-il, comme une vérité philosophique pour expliquer la constitution de Punivers, au lieu de la regarder simplement comme une ' hypothèse capable d'expliquer convenablement les lois de la nature, dent venir se heurter à des difficultés de raisonnement tout à fait insurmonta- bles, à des phénomènes absolument irréconciliables. › Quand à Hirn, tout le monde se rappelle ses belles expériences sur Pécoulement des gaz, dont le résultat nécessaire est d'éhranler les fonde- ments de la théorie dite cinétique de ces fluides. Or c'est précisément de cette théorie cinétique que les atomistes croient tirer un de leurs plus forts arguments En dépit des explications et des réponses de MM. Glausius, Folie et autres physiciens, les résultats de Hirn sont restes intacts, avec tous les corollaires qu'on en peut tirer. A tel point que M. Faye, en rendant compte à PAcadémie des Sciences des travaux de Hirn, était obligé de faire ressortir les conséquences qui en découlaient relati- vement à la théorie cinétique des gaz. ll ajoutait que cette théorie, émise d'abord par Bernouilli en 1747, et qui avait ensuite rallié Popinion de tous les physiciens, à de rares exceptions près, «lui avait toujours paru trop artificielle, et qu'il n'était pas surpris de voir Pexpérience lui donner le coup de grâce. › i C'est à peu près ce que disait d'une manière plus générale H. Sainte- Claire Deville, en 1867, dans ses i Leçons sur Patfinité» k Ne nous tions- jamais aux hypothèses, et surtout ne donnons jamais un corps et une réalité aux abstractions que nous impose la faiblesse de notre nature Je m'explique. Toutes les hypothèses admises aujourd'hui disparaitront nécessairement de la science. .le ne fais aucune exception, mème en faveur de cette théorie des ondulations, admirable conception de Pesprit humain, ou Phypothèse de Pêther lumineux laisse tant à désirer...... i i Il en est de méme en chimie. Uhypothèse des atomes, Pabstraction de Patïinité, des forces de toute sorte que nous faisons présider à toutes les réactions des corps que nous étudions, sont de pures inventions de notre esprit, des noms que nous faisons substances, des mots auxquels nous prètons une réalité .... .. Toutes ces hypothèses sont nuisibles quand on oublie leur origine et leur entrée dans la science, et elles nous condui-