Autumn DURAND. 207

trine de son père, et celui-ci s'efl`orça de cares- ser sa belle chevelure.

-Mon Dieu, je vous remercie pour celle der- nière faveur l balbulièrent ses lèvres blêmies.

Armand ne pouvait s'en rapporter à sa voix pour parler, et il s'en suivit un court silence.

Tout à coup, la contenance to: t à Vheure si calme du mourant, montra des symptômes d'une inexprimable détresse; d'une voix cassée, pres- que inintelligible, il soupira:

-Le testament, le testament! Armand, mon fils, vois-y l

Le fils aîné jeta un regard pénétrant sur Paul qui, ne pouvant en soutenir Féclat, baissa les yeux comme un coupable.

-N'en soyez pas inquiet, cher père, dit Ar~ mand d'une voix caressante: nous arrangerons le tout pour le mieux.

Une expression de soulagement, puis de bon-

heur se répandit sur le visage de Durand, mais-

sa voix baissait sensiblement.

-Priez, priezl disait-il presque intelligible- ment.

Un des voisins prit un livre de dévotion, et lut d'une voix entrecoupée de sanglots la prière des agonisants.

« Un instant après le mourant agita les lèvres.