AitmANn DURAND. 277

vre par une certaine fermeté dans ses manières et ses résolutions la victoire domestique qu`il ve- nait de remporter, tout aurait pu aller passable- ment bien; mais, malheureusement, tel ne fut pas le cas. Madame Martel venait fréquemment, quelque temps après,à leur nouvelle résidence; Delima passait une grande partie du temps à lui remettre ses \'isites, et Armand nîntervint nulle- ment. Les conséquences morales de ces rela- tions furent très perceptibles dans le caractère de sa jeune femme qui devint plus indépendant et plus exigeant. Elle paraissait croire que le seul but de la vie était de sfhabiller avec le plus de soin et avec autant dextravagance que possible.

De son côté, Armand poursuivait avec persé- vérance ses obligations de bureau, quoique par- fois il ne pouvait se défendre d'un sentiment de triste découragement. Depuis qu'il avait reçu la lettre de Paul lui offrant de Fargent, il tfavait pas eu d'atttres relations avec lui. Au jour de l'au il reçut un petit billet de sa tante Ratelle, contenant un présent de cinquante louis. On ne lui parlait pas de sa femme dans cette missive, et on ne lui exprimait aucun désir de faire sa connaissance. Madame Ratelle avait, malheureusement, reçu d'une bonne autorité