.__.._. -».-.._._. ARMAND DURAND. 3/49 dans les termes les plus explicites exprimé son opinion sur son compte, terminant une fois ses remarques à notre héros en lui disant: -Gi elle était garde-malade à gages, M. Durand, je la prendrais certainement par les épaules et je la jctterais dehors. _ A la suite de ce conseil, Armand voulut savoir l'opinion de sa femme sur la possibilité dïnduirc leur cousine à abréger sa visite pour le présent, sauf à en faire une plus longue plus tard; mais la simple mention de ce projet jeta Délima dans un accès de pleurs, pendant lequel elle tléclara avec vivacité qu'elle était certaine que si mada- me Martel la laissait maintenant elle ne la rever- rait plus jamais. Le sujet fut donc abandonné et les choses restèrent dans le même état jusqtfà ce que Févénemetit attendu avec tant dïanxitêté fût arrivé. Les tristes pressentimciits que la pauvre Délima avait depuis les quelques dernières se- maines n'étaien,t que trop fondés, et le soir du jour qui le vit père, Armand était pâle et frappé de terreur comme quelquïin qui est sous Fem- pire d'un songe terrible, près des restes itiani- més de sa femme et de son enfant. Quelques s mots d'adieu ii son mari, a son enfant, un ten-