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de son, etc., en un mot des qualités sensibles; celle de l`étendue , de la figure, des qualités pre- mières de la matière. Quant à. celles qui 11ous vien- nent encore de Dieu comme principe de tout notre être, mais avec le concours de notre faculté de nous déterminer, et de nous modifier, ce sont toutes celles de raisonnement.

Après quelques remarques encore sur la manière *dont Malebranche rapporte à la foi notre croyance au monde extérieur, et sur le cercle dans lequel il s`engage a cet égard, il termine son traité par une conclusion dans laquelle il s°exprime ainsi : « Voila, Monsieur, mes premières difficultés sur les senti- ments particuliers de notre ami. Elles ne regardent pas encore ceux du traité de la natif/re et de la grâce; mais lui-même a vu du rapport entre les uns et les autres , puisqu°il renvoie de ceux-ci a ceux-là. (Troisième discours sur la nature et la grâce.) Je ne pouvois donc mieux faire, pour entrer dans les pen- sées de son dernier ouvrage, que de commencer par là.. . . . . . . .. . . . . . Je nlai eu le plus souvent qu`à Topposer à lui-même; qu`a le prier de prendre garde à ce qui se passe en lui ; qu'a l`avertir, comme il a fait si souvent les autres, de plus écouter la raison que les préjugés. . . . . . . Sij`y ai bien réussi, je ne prétends point en tirer gloire; car je ne sau- rois dire comment tout cela m°est venu dans Pesprit, ne m°étant formé jusqu°alors aucun sentiment sur cette matière, de sorte que si llon trouve que j`y aye donné quelquejour, j°avouerai sans peine qu`il faut qtfil y ait eu plus de bonheur que d`adresse.

μ Que si, au contraire, je m”étois trompé, et que je me fusse ébloui moi-même, lorsque je me