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n`est au fond que les précédents développés, ainsi que le remarque Fontenelle; que la doctrine en est la même, et, par conséquent, n`a plus besoin d`être de nouveau analysée et examinée de la même ma-

nière qui conviendrait si elle ne l°avait pas encore'

été, je l`exposerai ici très-brièvement , et je ne la discuterai même pas; je me bornerai du moins, pour mon compte, à quelques courtes remarques; mais je la ferai discuter par deux critiques dignes de Fauteur, et qui y ont consacré chacun un ouvrage spécial, Arnauld et Fénélon 1.

Et parce que, à. la suite de ces disputes, je me trouverai en présence de deux sentiments opposés sur le gouvernement de la Providence, je serai na- turellement amené à vous présenter quelques vues qui vous indiquent dans quelle mesure fincline, soit d`un côté, soit de l`autre.

Je vais donc être assez bref dans le résumé que je vous présenterai des Entretiens sur la métaphy- sique, et ce ne sera même pas sans peine* que je me résignerai à cette brièveté; car je sens ce que Male- branche gagnerait à être plus longuement expliqué,

et surtout cité. Aussi ne me refuserai-je pas à l`oc- a casion de rapporter quelques-uns des passages les

plus remarquables que je rencontrerai sur mon

' (Yest, il est vrai, contre le traité de la nature et de la grâce et les

Méditations chrétiennes, que sont dirigées les attaques d'Arnauld et de a

Fénélon; mais comme la doctrine qu'ils y combattent est la même que

celle des Entretiens, bien que les Entretiens soient postérieurs aux '

Reflexions etä la Reffzttatiion, j'ai cru pouvoir placer ces critiques à la suite de Panalyse de ce dernier traité, parce que si c'est une interver- sion dans Perdre des dates, ce n'en est nullement une dans celui des idées. En eíTet, les Entretiens ne font que reprendre et reproduire la

doctrine du traité de la nature et de la grâce, et des Méditations; il y a t

différence de temps, mais non de principes et d'esprit.