LA BASTIDE Boum: S9
L'E.rilí est un (lrame assez mouvementé, dont Fintrigin- est très bien nouêe, et dont le dénouement arrive tout natu- rellement. Ce sont «lejà la des finalités laréeieuses ; mais il _v a plus : la pièce est écrite dans un Sly/lv q11i›'/vf`l/: lvpoffff.
Dans un style qui révèle le poète Î Le mot a mot de la prose (PElie Berthet.
Dans le même te111ps,l”Op//«¿07z PMI/que publia le portrait de M. Fréchette dans un cadre artisti- quement orne' de deux couronnes de laurier, sur lesquelles se Llótachaient nettement les mots Pap/- NPHH, Gt
Tout cela, natturclleinent, était Pexpression de, Penthousiasme du lewublie aveu glé luarle 1'ayon\1e111e11t
de la médaille dramatique de M. Fréchette.
Mais quand ce bon publie en vit le revers, quand M. Benj-amin Globensky eut fait connaître a des amis-qui coururent aussitôt en avertir M. Fróchette, -que l`E.a/:[lé lfétait rien autre chose que la Bf/sfíf/e Rouge tl"Elie Berthet, le dramaturge impro- visé eut beau aller déclarer, a la troisième repré- sentation, devant des banquettes vides, quïl avait éc*rit sa .machine en collatl›t›1'atio11, ce fut un déchaînement de huees indescriptible et dont les
oreilles du Zawéf/t doivent encore bourdonner.
Et voici ce que M. Tardivc-l écrivait, sous sa signa- ture, (lans le CH/«fulíe/f. du 23 août de la même
année :