xnl slÈcLF.. Michaud, Hist- lles croisades , t. Ill, 7,98, 500. .lux Plcrqcua- Nomi: m: S1'- Vlcïoll m: PA- nlsz-Plrtnlu-z, musonvl-r m: ST-Manïls ur. 'flloïrs \ 1.115 1230. Ampliss. rol- lcct., t. VI. col. 271. - Tille- monl , Mein. ec- clcsiaslqt. lV,p. 553. Gallia christ., l. I, col. (SQ/i. Hisl. liu. de la Fr., l. XVI, p. 591. Gallia christ., l. XII, col. 503. lbid., l. Xll , v0l. 57-60. - llisl. lin. de la Fr. , l. XVll , p. 223-228. Gallia christ., l. VII. col. 673. _- Hisl. lin. de la Fr., l. XVHÎ, p. 67. 78s NoTlcEs surPLElnENTAmEs. Caire, Malek-Kamel. Ces deux lettres latines ont été négli- gées par fhistorien des croisades. V. L. C. Deux lettres, tirées des manuscrits de Fabbaye de Saint- Victor, :Îi Paris, ne sont pas salis intérêt polir l'histoire de ce grand monastère. Dans l`une, composée seulement de quelques lignes, un chanoine de l'al›baye, frère JEAN PICT. (Pieter ou Píctctvcnsis), demande au vénérable frère Pierre, chanoine de Saint-Martin de Troyes, de lui apprendre ce qu'il sait sur le chef de saint Victor de Marseille. [lautre est la réponse de frère Pnamua, dont nous abrégerons le récit. l/empereur de Constantinople Calo-.lean (Jean-Comnène, de 1118 à llá3), voulant fonder lille église en l`honneur de saint Victor de Marseille, obtint de févèque de cette ville une partie dela tête du saint. Quand les Latins prirent Cons- tantinople, en 1204, Garnier, évêque de Troyes, a dontfétais, dit Pierre, le chapelain, cujus ego Petrus eram capcllaruag» s'empara de cette relique et de quelques autres. Il donna ensuite a Pierre, polir le récompenser de ses services, le frag- ment dn chef de saint Victor, dûment accompagné des cer- tiliczits dorigine. Pierre le transmit bientôt lui-lnême à l'ar- chevêque de Sens, Pierre de Corbeil; et farchevêqne, à la prière de Jean, abbé de Saint-Victor de Paris, lui en céda au moins une portion. c Nous la recûmes, ajoute Pierre, en l: procession et avec 'oie, le 12 avril. ›› Un avait regardé lle récit du chanoine comme rédigé vers 1205. ll est vrai que l'année de la lettre n'est pas indiquée, mais les dates ne manquent pas pour la retrouver par con- jecture. Constantinople est prise et pillée en 1204; févêque Garnier y meurt le 14 avril 1216. lfarchevêque Pierre de Corbeil et l`abbé Jean sont désignés aussi comme n'existant plus: or la mort du premier est de 1222, et celle du se- cond, du 28 novembre 1229. On peut donc placer cette correspondance vers l`an 1230 : elle n'est certainement pas antérieure. Nous y voyons quel prix on attachait alors au moindre fragment d'un corps saint, et comment passait de main en main ce trésor, que s'enviaient et se disputaient les commu- nautés religieuses. Jamais ce genre de commerce ne fut plus animé. Uempire latin de Constantinople, sous le dernier Baudouin avait fini ar n'avoir oint d'autre revenu. ' ' p p v l c a lo a